DEMAIN, TOUS BIO ? a été à l'agenda

par Benoît GEORGES, le 18 Février 2018 11h19
Début : 26 Février 2018 18h30
Fin : 26 Février 2018 20h00

AG du Comice Agricole de Braine-Le-Comte – Ecaussinnes qui aura lieu le lundi 26 février 2018 à 20h à 7090 Braine-Le-Comte (Ferme des Nauves, Chemin de Nasst, 10) conférence sur ‘DEMAIN, TOUS BIO ?’ avec Xavier Misonne (cultivateur à Thuin) et Daniel Raucq (éleveur à Lens).
Repas à partir de 18h30 (25€ à payer sur place). Réservation au 0472/64.38.58 avant le 21/02.
www.biowallonie.com/agenda/demain-tous-bio/ 
agriculture.wallonie.be/documents/47285/0/Demain,  tous bio.pdf

tdb1250
le 18 Février 2018 12h34

Bonjour à tous Tous bio du n importe quoi .Les malheureux qui vont ce lancer la dedans je les pleins .C est mon avis.

PA25
le 18 Février 2018 12h53

Si on passe en bio, ce sera par obligation, pas par conviction .

On dit que le diesel pollue, combien de passage de bineuse faudra t il pour maintenir les champs propre .

pascal
le 18 Février 2018 18h42

Bio? Pourquoi, le vrai bio, ça existe?

PA25
le 18 Février 2018 18h57

@ pascal, oui ca exciste, faut demander à @lewallon :-) :-)

lewallon
le 18 Février 2018 20h35

Le bio, ce n'est jamais que l'agriculture de vos grand parents !
Que vous le vouliez oui ou non, on s'oriente vers ce genre d'agriculture car le consommateur le souhaite vraiment .
Donc les agriculteurs. qui choisissent de faire du bio ne font que répondre à la demande d'un marché .

Protagoras
le 18 Février 2018 20h50

La production biologique a beaucoup de qualités, mais aussi quelques défauts, certains graves. Ce que l'on peut reprocher, c'est un marketing fait, non pas sur la base d’une valorisation du bio, mais sur la base d’attaques contre le non-bio. La peur de l’empoisonnement est brandie par ses aficionados comme une arme de destruction massive, sans regarder les dégâts collatéraux, toujours plus nombreux et graves. Si vous avez été attentif à l'actualité, les cas de mortalités d’origine alimentaire au cours du dernier quart de siècle ont systématiquement impliqué des aliments produits en bio (E.coli sur graines germées, salmonellose sur melon, botulisme, etc.). Aucun cas similaire démontré n’existe sur les aliments conventionnels.
Il faut aussi relever ce que les promoteurs du bio occultent.
Ils passent sous silence que dans de nombreux cas, le bio n’est actuellement rentable que parce qu’il profite d’aides spécifiques, et surtout d’un joli différentiel de prix, qui disparaîtra de lui-même lorsque le bio sera la norme (tous bio !), provoquant une inévitable dégringolade des prix à la consommation, ou la ruine des agriculteurs.

Protagoras
le 18 Février 2018 21h00

Ils oublient que si le monde se convertit au bio, il faudra augmenter les surfaces cultivées, déforester, utiliser plus d’eau douce pour la production d’aliments, plus de terres cultivables pour la production des pesticides naturels ou de fertilisants, donc réduire les zones de biodiversité. Bref, probablement pour eux "un petit détail ..."
Ils passent aussi sous silence oublier que ce qui nourrit actuellement les populations citadines (la moitié de la population mondiale ...) dans leur très vaste majorité, c’est une alimentation saine et diversifiée, dont la qualité sanitaire n’a jamais été aussi élevée, issue d’une agriculture performante, très mécanisée, parfois industrielle (mais est-ce un gros mot ?), et que changer ça pour du bio ne sera pas facile.
Je suis personnellement convaincu que l’avenir n’est pas à la production biologique, mais à la production intégrée.

Protagoras
le 18 Février 2018 21h01

On peut rêver mais ce qui est probable, c'est que le jour où le bio "nourrira le monde", alors il sera devenu le standard alimentaire. Ce qui veut dire qu’il n’y aura plus ni différentiel de prix, ni subventions, ni aides à la conversion. Alors, soit une grande partie des agriculteurs aura disparu dans nos contrées au profit d'agriculteurs capables de produire moins cher ailleurs, soit les prix à la consommation auront monté d’une manière explosive. Pensez-vous que les autorités politiques laisseraient s’installer une telle situation (une révolution économique négative) qui affecterait gravement la consommation des ménages, donc l’économie de nos pays ?

observateur
le 18 Février 2018 21h10

parler du bio et immédiatement le retour d'Enibob...

lewallon
le 18 Février 2018 21h15

Enibob

Vous savez comme moi que le bio restera marginal au niveau européen et que dans les belles régions de culture, on ne passera pas son temps avec ça .
Le bio à sa place en Ardennes ou dans des régions à prairie permanente obligée .
Pour ce qui des aides, elles sont là juste pour compenser les rendements moindre par rapport au conventionnel.

pipo
le 18 Février 2018 21h43

faux la russie est prete pour produire du bio sur 25/100 de sa surface ce qui fait un peut plus que toute la Belgique enfin je crois et les acheteurs européens n attendent que leur disponibilitee (article sur terrenet il y a qques jours)
une famille de la region est partie en roumanie plus de 1000ha et une grande partie en bio
il y a du lobbie a l europe pour que les grands groupes de gds surfaces puissent metre en bio les cultures prevue sur les toits des magasins alors chez nous pour le bio ....

Protagoras
le 18 Février 2018 21h54

Chers commentateurs,
Enibob vous a manifestement traumatisés au point où dès que l'on exprime un avis qui relève les manipulations des aficionados d'une technique par ailleurs respectable, vous voyez son fantôme ...
Non, je n'ai rien en commun avec ce monsieur. Je suis français, intéressé par l'économie agricole et la communication, et encore jeune ...
De nombreux blogueurs, relèvent ces tromperies qui visent à abuser les consommateurs. Je ne me sens pas seul !
Si vous avez le temps, lisez ceci : plus.lapresse.ca/screens/e29d8854-b9bf-4fb3-992f-b6ce15f9c10e|_0.html 
Sachez, chers commentateurs, que j’ai un grand respect pour les agriculteurs biologiques, qui doivent produire et vivre avec moins de moyens que les agriculteurs en production intégrée ou en production conventionnelle. Ils ont les mêmes problèmes, mais ne disposent pas des mêmes solutions. Oui, M lewallon, les prix de vente sont censés compenser ... Mais sera-ce encore vrai si tous vos collègues font comme vous ?
Et sachez aussi, chers commentateurs, que je ne trouve pas normal et acceptable que l'agriculture, base de toute économie, puisque c'est la production d'aliments et de matières premières, soit tellement mal en point, que les pays riches doivent la subventionner, et que dans les pays en développement, les agriculteurs soient parmi les plus pauvres.

Fernand
le 18 Février 2018 22h02

Les premiers à ne pas vouloir que toute la Wallonie soit bio, sont les agriculteurs bio !
il n'y aurait que des perdants à cela.
Un des problèmes principaux sont nos ministres régionaux de l'agriculture et de l'environnement;
L'un veut faire de la Wallonie une région avant-gardiste zéro-phyto.
L'autre, se fiche pas mal des raisons, bonnes ou mauvaises, qui poussent les agriculteurs à se convertir bio. Du moment que le nombre augmente pour ses belles statistiques, il est content...

Protagoras
le 18 Février 2018 22h08

Vous avez raison, M pipo ...
Un marché qui s'annonce juteux attire ... Et comme le consommateur réfléchi d'abord à son portefeuille, même si sa préoccupation semble grandir de jour en jour, il est évident que cette voie a de l'avenir pour celui qui fera du bio certifé et bon marché.
C'est un secteur où la recherche est la plus dynamique, et la plus subventionnée ... les soutiens, politique et économique, facilitent tout de même les choses.
On constate aussi que les géants de l’agrochimie ont déjà senti le vent tourner et en bons entrepreneurs, ils ont d’ailleurs pris les devants. Tous, sans exception (Bayer-Monsanto, ChemChina-Syngenta, Dow-Dupont, BASF et les autres) sont en train d’investir dans des implantations ou des rachats d’entreprises ou de laboratoires spécialisées dans la recherche de solutions phytosanitaires biologiques. Ils ont commencé à proposer des solutions bio à de nombreux problèmes des cultures.
On continuera donc à traiter les cultures autant ou peut-être même plus qu’actuellement,en fonction des capacités de durée de ces nouvelles solutions bio. Simplement, les pesticides de synthèse seront substitués par des pesticides acceptés en bio.
Vous avez dit manipulation du public ?
"Ce qui est naturel (bio) est bon", c'est bien connu !

neeven
le 19 Février 2018 00h24

Le soucis du bio est qu'il ne l'est pas assez, je trouve les règles de production un peu "légère" . Si hier le bio ce faisait par conviction aujourd'hui ce n'est plus le cas . L'autre problème du bio est que bon nombre de producteurs n'apporte aucune valeur ajoutée et ce contente de sa laiterie pour le valoriser et pour la viande c'est bien pire puisque seulement 1/4 l'est dans le réseaux, par contre le maraîchage est plus proche d'une production maitrisée . Enfin le plus gros problème est que les grandes surface ont mis la main sur ce marché .

PA25
le 19 Février 2018 08h08

@lewallon ; agriculture de grand parent .... Témik, Alachlore, DDT, E 605, DNOC, et j' en passe ....

Protagoras
le 19 Février 2018 11h47

@ Monsieur PA25
Si j'ai bonne mémoire, M lewallon est pensionné. Ses grands parents devaient vivre et produire il y a une centaine d'années, avant les pesticides que vous citez !
M lewallon, qui s'est "converti", relaye les arguments du "bon vieux temps", l'époque où manger de la viande était rare, où on mangeait d’abord de la soupe et après, rien ..., bon vieux temps où disettes et famines étaient toujours là en embuscade, profitant du moindre épisode trop pluvieux, trop sec, trop froid, trop chaud …
Fernand Braudel, dans son ouvrage "Civilisation matérielle, économie et capitalisme", écrit au sujet du bon vieux temps "La France, pays privilégié s'il en fut, aura connu dix famines générales au Xe siècle, vingt-six au XIe, deux au XIIe, quatre au XIVe, sept au XVe, treize au XVIe, onze au XVIIe."
Et le pain qu'on trempait dans la soupe du bon vieux temps, ce n’était pas ce bon "pain à l'ancienne" vanté par les aficionados du bio. Il était fait alors d’un mélange de seigle essentiellement, de froment, d’orge, qu'on ne cuisait que toutes les deux à trois semaines, d'où l'idée géniale de le tremper dans la soupe pour le ramollir.
Personnellement, je ne troquerais pas un seul "aujourd'hui", même imparfait, contre deux "bons vieux temps" de mon arrière grand-mère ...

lewallon
le 19 Février 2018 12h45

Personnellement je trouve qu'il y a trop de jalousie envers les bio et ceci ne date pas d'aujourd'hui !!!!
Rien n'est parfait dans le bio ! Il y a des incohérences !!!
Mais il y a un marché, une demande croissante donc il ne faut pas en vouloir à un pourcentage d'agriculteur qui veulent produire de façon le plus naturellement possible et gagner un peu mieux leur vie .
Dans le secteur laitier lorsqu'on vous garanti un prix stable à plus de 46 cents ( prix de base ) durant plusieurs mois de l'année, il y a de quoi réfléchir n'est ce pas . Chacun est libre après 5 ans de revenir dans le conventionnel .

neeven
le 02 Mars 2018 17h03

Pour devenir producteur bio, il faut savoir ce poser les bonnes questions et il y a un ordre pour ce les poser . Ensuite pour faire la démarche il y a une phase de préparation a ne pas négliger avant d'entamer la première année de reconvertion . Cette préparation est le passage de l'intensif à l'extensif, je la trouve primordiale car j'ai vu beaucoup de producteurs s'imaginer pouvoir faire aussi bien en conventionnelle qu'en bio, ils ce sont cassés les dents et pour la plupart abandonnés par dégout . Il y a aussi ceux qui pour ce sauver, sont passez en bio pour uniquement les primes, pour la plus part il n'ont plus de bovins avant la 3' année et garde les terrains uniquement pour les primes et font de la vente de fourrage voir un peu de culture .

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