Chrostif

Et moi qui pensais que la solution était dans le pré...
Pour moi, le plus gros problème réside dans le fait que l'on demande aux agriculteurs de trouver une solution à un problème sur lequel, ils n'ont pas d'emprise.
Les engagements financiers nécessitent de dégager du bénéfice, alors que dans un contexte de récession économique, il n'y a plus de marge.
Je suis triste de devoir constater que les informations que vous diffusées, vous cantonne dans un rôle de spectateur, Monsieur Georges.
Sans structure de gestion du marché, il y a peu de miracles a attendre et peu d'espoir de solutions.
Plutôt que de faire des constats inutiles ne serait il pas plus intéressant de travailler à des solutions quitte à ce que ce soit à la mise en place de plans sociaux rendant l'arrêt plus acceptable. ?
Si votre rôle est d'informer, il faut aussi que cette information ai une certaine utilité.
Sinon comme les producteurs laitiers ont va finir par douter de votre utilité.

Stechou

Marche ou crève, tel était la devise à l' armée et bien maintenant c'est pour d'autre domaine, si tu n'est pas capable de t'adapte, tu sera éliminé tel un jeu virtuel, ainsi va notre économie mondial avec ses avantage et dérive .

charlie

un commentaire du 22-08-2016 ???

lewallon

Ayant eu l'occasion de discuter avec Mr Georges, j'estime que cet homme est très chaleureux, à l'écoute et très sympathique !!!

Stechou

Du même point de vue que le wallon .

Chrostif

Ca ne l’empêche pas pour autant d'être spectateur.
Mon banquier est aussi sympathique et chaleureux mais quand je ne le paie pas il change de comportement.
Je n'ai rien contre la personne mais je souhaite un changement de comportement dans le chef de ceux qu'il représente.
Publier tout et n'importe quoi ENIBOB le faisait déjà avec pour seul effet de devoir constater le marasme dans lequel se trouve l'agriculture européenne.
Il serait temps de faire une synthèse de tous ces constats et d'élaborer des solutions.
La solution de la Wallonie est de s'orienter vers le BIO.
Pourquoi pas. Mais alors il faut travailler à créer des débouchés pour éviter de devoir produire en BIO et vendre en conventionnel.
Dans ces conditions les effets de l'autonomie alimentaire sont nulles comme la rentabilité d'ailleurs.
Vulgariser c'est aussi faire preuve d'objectivité.
Organiser des conférences pour encourager les agriculteurs à produire et puis après coup publier des informations pour dire le contraire est un peu ridicule
Encourager les agriculteurs Wallon à aller vers le BIO et mettre de l’énergie à créer une filiére est beaucoup plus constructif.
Sinon le jour ou le secteur viande bovine ira, Monsieur Georges publiera qu'il faut produire de la viande et quand ce sera les céréales, il dira qu'il faut plutôt produire de céréales.
Et si un jour, il ne fallait plus rien produire, il ne publiera plus car il n'aura plus de raison d'être non plus !

mansi djone

c'est bien de rêver mais ce n'est pas à l'Etat à organiser des filières. Chacun son rôle... Si nous les producteurs, nous sommes incapables de nous organiser, c'est bien là notre plus grand problème!

choupet

monsieur georges joue sont role
je trouve ces propos blessants chrostif
il retransmet des publications il ne prend pas parti, il n'insulte jamais, il se corrige si il se trompe,il ne se moque jamais et ne manque jamais de respect envers personne .
nous subissons les effets de 2009 et ce n'est pas fini.(réfléchissez 1928 quand la vrai merde est elle arrivée?)
on peut se taper la tete au mur,faire tout ce que l'on peut tant que l'économie mondiale et les capacités de dépense citoyenne (de par le monde)ne remontent pas il ne faut pas s'attendre à une augmentation de la consommation et en meme temps une hausse des cours .

Laraison

Il faut quand même se dire qu'on ne peut pas augmenter la production à l'infini, même si certaines laiteries organismes (plans de développement!remembrement!), et commerces nous ont poussés à produire. L'humanité n'est pas infinie. Il y a eu une véritable mobilisation autour de l'agriculture entre les années 60 et 90 pour stimuler et augmenter les capacités de production sans vraiment consolider les structures de revenu.
Il nous faut penser à cela aujourd'hui, et nous mettre au travail avant la prochaine crise. En effet, avec Chrostif, je pense que Mr Georges, très respectueux et très éclairé, doit mettre son énergie à nous aider à voir devant pour organiser une profession à revenu solide.

chrostif

Soit on est fataliste et on considère qu'on ne sait être que victime et spectateur soit on contribue à générer une dynamique.
Pour générer une dynamique, il faut des projets et une ligne de conduite.
La Wallonie à comme ligne de conduite un plus grand respect de l'environnement et comme projet le développement de l'agriculture biologique.
Si le respect de l’environnement (moins de pesticides et d'antibiotiques) va être imposé par le politique pourquoi le politique ne pourrait il pas contribuer au développement du projet BIO.
Pour créer une filière, il faut des producteurs et des acheteurs
Que vont faire les futures producteurs BIO si il n'ont pas de filière de vente ?
De la vente directe ?
Il ne suffit pas de lancer des idées pour que les choses évolues.
Dire par exemple aux producteurs laitiers de travailler plus avec de l'herbe quand on sait que ce n'est pas suffisant que pour trouver de la rentabilité, c'est informé mais ...
Plutôt que de nous dire que la moisson a été catastrophique, que le marché des poires, même de qualité n'est pas terrible, que le petit Dimitri ne pourra pas reprendre la ferme de ses parents dans le contexte actuel, ne serait il pas plus intéressant de pouvoir dire à Dimitri la région wallonne travail au développement d'un modèle alternatif qui pourrait être source de pérennité ?
Monsieur Georges a la possibilité de ne pas être un ENIBOB bis sans que cela n’altère toute l'humanité qu'il à manifestement en lui.

Panisse

Une réflexion depuis Marseille où le même genre de débat agite le landernau, où le "locavorisme", par pure conviction idéologique, entend drainer les fonds publics pour soutenir des productions intrinsèquement non rentables.
Le simple fait fait qu’il faille militer pour consommer local, qu'il faille des "lignes directrices" pour que le consommateur consomme bio (créer des débouchés comme dit M chrostif), est la preuve même que ça n’apporte aucun gain qualitatif en soi ... La variété de l’alimentation est une grande avancée de la civilisation de l’échange ...
Par contre, venez avec des arguments "anti-système" (les grandes surfaces, les camions, les produits étrangers, ...) et là, banco ! Vive le "bon vieux temps", lorsque tout se passait dans un rayon de 10 km de la ferme, où tout se payait de la main à la main,sans taxes et cotisations sociales !
Je relève le commentaire plein de bon sens de M Mansi djone : " ce n'est pas à l'Etat à organiser des filières". Si les Etats pouvaient se substituer au marché, alors, l'URSS, qui avait totalement éliminé le marché, et détenait tous les moyens physiques de gérer l'économie, aurait été un succès.
Manifestement, certains ne l'ont toujours pas compris !
Heureusement, les créateurs de startups que je vois régulièrement ont le raisonnement inverse : dès le début de leur aventure, leur marché c’est le monde. Cela me remonte toujours le moral …

chrostif

Je ne savais pas que la France avait décidé de promouvoir le BIO et je ne savais pas non plus que le libre marché était un succès en soit ?
Ce doit être le soleil de Marseille qui frappe trop fort...
Je remarque par contre, que le Ministre Français de l'agriculture est un des moteurs de modification de la PAC.
Je présume que se sont les responsables des nouvelles startups qui lui disent ce qu'il faut faire...
Manifestement, le message qu'il veut faire passer n'est pas marche ou crève et ça ça me donne de l'espoir.

mansi djone

La plume de Panisse me fait penser à celle de feu Enibob... Des appointances ou un simple air de famille ?

Panisse

On apprend à tout âge M chrostif.
Lisez ceci, notamment l'onglet "actualité", le bio est bien dans l'air du temps chez nous aussi avec le ministre qui se fait le héraut de l'agriculture agro-écologique.
agriculture.gouv.fr/lagriculture-biologique-1 
Le libre marché, c'est celui qui a mis fin à de trop nombreuses famines et crises en tout genre, mais cela votre idéologie protectionniste refuse de l'admettre.
Quelle est la part de votre production belge qui est exportée ? Pensez-vous que le locavorisme assurera des débouchés pour toute cette production exportée ? Personnellement j'en doute très fort et ce n'est pas vous, ni les fermiers de ma région, qui produirez le café que je déguste tous les matins, ni les bananes et le cacao que mes enfants adorent.
Mais je ne vous interdis pas de rêver ...

Chrostif

je n' aime pas les bananes ni le cacao et encore moins le café et je ne crois pas que le libre marché ai mis fin à la famine, mais je ne peux pas vous empêcher de le croire.
La question n'est même pas la. Quand un état ou une région encourage ses producteurs a s'orienter vers le bio, elle va jusqu'au bout de sa logique et travail aussi à la création de filières pour ne pas laisser ses agriculteurs au milieu du gué.
Il n'y a pas d’incohérence entre agriculture Bio, exportation ou lacavorisme surtout quand des filières de commercialisation bien installées permettent de faire l'un ou l'autre ou les deux.
Si ça tombe vous mangez de la banane BIO grâce à une super stratup qui a eu la bonne idée de contribuer à la commercialisation de produits BIO grâce à des subventions d'état...
Dans peu de temps Monsieur Georges publiera d'ailleurs un article disant que la solution se trouve dans la production de Banane BIO dans le pré car il est toujours en recherche d'informations utiles au développement de nouvelles filières BIO