Les pesticides et les (vos) enfants

par marisa, le 03 Février 2016 00h19

Je viens de regarder cash investigation sur France 2 : les pesticides qui menacent la vie de nos enfants. Très instructif, mais très inquiétant. ... A quand une agriculture respectueuse de l'environnement (et du bien-être animal)? Une solution pour l'agriculture wallonne ? Une piste naturelle pour limiter la sur production?

figaro
le 03 Février 2016 08h02

Le bien être animal en Belgique est très bien respecté, rendez-vous dans les fermes pour vous en rendre compte par vous même, et ne mettez pas toutes les fermes dans le même panier, il existe beaucoup de manière différente de produire, au consommateur de faire les bons choix, si vous voulez acheter toujours moins cher, vous êtes certains d'acheter de l'intensif.
Quand aux pesticides, j'espère que vous avez bien compris que les agriculteurs ont été "éduqués" pour ne pas savoir s'en passer. C'est aux citoyens de bouger et de faire bouger les gouvernements, mais le pouvoir des lobbys est tel que c'est presque une bataille perdue d'avance => on mets presque sur pied d'égalité le fumier même bio et les pesticide, chercher l'erreur.

Steschou
le 03 Février 2016 08h35

J'ai un voisin qui n'a rien avoir avec l'agriculture, il avait 10 mètre carré à désherbé, il a mis 10 Foix la dose naicessaire et pas du sel du rundup acheté en grande surface .
On est quant même pas responsable de toute les misères du monde .

André l'ami
le 03 Février 2016 09h25

@ marisa
Il faut toujours bien nettoyer les fruits et légumes avant de s'en servir en nourriture crue. Imaginer les salades venant du Japon...avec les détritus nucléaires..

PIPO
le 03 Février 2016 10h01

en zapent j ai vue une partie du repportage il parlait sur l atrazine .........ce produit n est pas interdit en France?

figaro
le 03 Février 2016 11h51

@pipo : si il est interdit depuis longtemps mais il n'est pas dégradable, donc il est toujours présent en très grande quantité dans le sol et l'eau.....

marisa
le 03 Février 2016 13h32

@setschou. Je pense que les pesticides devraient être interdits en grandes surfaces. Ainsi que leur utilisation dans les espaces publiques.

marisa
le 03 Février 2016 13h41

@pipo. L'atrazine est interdit d'utilisation. Sa production est-elle interdite? En France, selon le reportage, on en trouve, encore aujourd'hui, dans l'eau du robinet. Quant est-il en Belgique ? J'aimerais avoir la carte du pays avec les résultats des analyses d'eau...
Le lindane est interdit depuis des années. .. je connais des fermiers qui l'utilisent pour traiter la gale....

Jean-Michel
le 03 Février 2016 13h59

@ Figaro " les agriculteurs ont été "éduqués" pour ne pas savoir s'en passer. C'est aux citoyens de bouger et de faire bouger les gouvernements" C'est au citoyen certes mais aux agriculteurs aussi !
www.huffingtonpost.fr/anais-fourest/vivre-sans-pesticides-des-solutions-existent_b_5278969.html 

figaro
le 03 Février 2016 14h12

@jean-michel => le reportage est franco français, nous avons bien moins de surface en maraîchage et viticulture intensives qu'eux, mais vous avez raison tout le monde devrait se sentir concerné, mais le choix du consommateurs pour le produit bon marché-industriel-soumis au pesticide et autres est là, en achetant vous faite un choix, en quelque sorte vous votez pour un type d'agriculture et non pour un autre....
J'espère que vous avez bien regardé le reportage dans son intégralité pour comprendre les enjeux économiques des puissants industrielles et de leurs copains politiques.
Nous sommes en bio, et on nous emmerdent en permanence comme si nous étions les pollueurs de la planète, on nous mets des bâtons dans les roues pour ne pas que nous utilisions notre fumier ou compost, un engrais naturelle produit pas l'hivernage des animaux et qui boucle la boucle de la production, il vient du sol et y retourne, par contre c'est bien plus simple pour foutre de l'engrais artificielle, beaucoup moins de contrainte.....

marisa
le 03 Février 2016 14h27

@figaro. Madame, loin de moi l'idée de vous mettre dans le même panier.
1.J'ai bien bien compris que vous étiez en agriculture différenciée, tout comme moi d'ailleurs. Mais cette agriculture ne représente qu'une part marginale de l'agriculture wallonne. Je m'adressais aux autres.
2. Bien être animal? Ne nous voilons pas la face. Quitte à me ramasser une volée de bois verts, je vais juste vous énumérer ce qui me choque en élevage industriel (puisque ça semble être la voie à suivre) en Belgique, en hollande, au Danemark, ... et ailleurs dans le monde dit moderne... Je n'ai pas le temps de développer.
. Élevage en "batterie" des veaux, porcs, volailles, VL, VA et même des chèvres = animaux privés de parcours extérieurs
. Alimentation des ruminants autre que foin, herbe, préfané = nourriture douteuse
. Zéro grasing = certains animaux restent cloîtrés TOUTE leur vie
. Caillebotis = problèmes de pattes, parfois de mammites (sans parler de la médiocre qualité du lisier comparé au fumier càd le fameux rapport C/N)
. Sevrage prématuré des veaux, même en race allaitant e !! = louve = lait artificiel = antibiotiques
. "essorage " des VL pour extraire jusqu'à 70 litres de lait
. VL transformées en sous produits de la biomethanisation comme expliqué dans un article précédent
. J'en passe et des meilleurs
A voir : la vache verte.fr
A lire : et si les vaches mangeaient de l'herbe... (le monde diplomatique, décembre 2015)
3. Je fais partie des agriculteurs qui ont été formés, pour ne pas dire formatés, par l'enseignement agricole traditionnel. Pourtant je n'utilise pas de pesticides.
4. Je suggère simplement aux politiciens wallons (donc aux citoyens ) de choisir l'environnement et le bien-être animal comme cheval de bataille pour nous démarquer du reste de l'agriculture mondialisée, productiviste, et de qualité médiocre. C'est tout simplement un choix de société. En Wallonie, nous avons les atouts nécessaires : l'espace, la conscience du bien-être animal, la

Le paradis
le 03 Février 2016 15h28

Pour conduire une voiture, il faut un permis. Pour pulvériser, il faut une licence. Et bien qu'on élimine, ou qu'on licencie les incapables. On pourrait commencer pas réguler les incapables assis au perchoir de l'Europe qui remplissent leurs panses avec les lobbyistes...semenciers et produits...Monsanto et autres

Enibob
le 03 Février 2016 16h14

Pensez-vous vraiment qu'un monde sans pesticides de synthèse soit actuellement envisageable ? La réalité du monde, c'est ceci :
- la population mondiale a augmenté de manière exponentielle ces dernières décennies,
- les besoins alimentaires ont littéralement explosé,
- de nombreux problèmes phytosanitaires pouvant gravement affecter la production agricole n’ont pas actuellement d’autre solution efficace,
- les surfaces agricoles disponibles pour la production d’aliments sont en réduction (urbanisation, désertification, production de biocarburants, production de pesticides biologiques, etc.).
Sortons de l'idéologie et regardons les choses en face : l'agriculture biologique doit résoudre les mêmes problèmes que l'agriculture conventionnelle. Et de fait, elle utilise de nombreux pesticides, extraits ou décoctions de plantes (extrait de neem, roténone, nicotine, pyrèthre, purins d'ortie, etc.) ou minéraux (savon potassique, composés de cuivre, soufre, calcium ou même arsenic selon les pays, etc.) ou autres, mais dont la finalité est la même, préserver la productivité de la culture.
Vous n'ignorez pas que ces dernières années, certaines molécules comme le spinosad, insecticide synthétisé par des bactéries, ont été autorisées en agriculture biologique, considérant que sa fabrication est naturelle, bien que le processus soit totalement industriel ... Dans ce cas précis, c'est le géant américain de la chimie Dow Chemical (une firme encore plus grosse que l'ennemi n°1, Monsanto ...) qui la fabrique ...
Une solution serait donc que les pesticides copies de molécules naturelles, mais fabriqués de manière synthétique, soient autorisés en agriculture biologique. La plupart des cultures trouveraient des solutions raisonnables pour la quasi-totalité des problèmes phytosanitaires habituels, et on pourrait réellement assister à une explosion de l’agriculture biologique ...
Il est donc temps temps que l'on se penche sur les vrais besoins, en faisant abstraction des limites fixées pa

Enibob
le 03 Février 2016 16h20

Suite
Dans l’état actuel de l’agriculture, il est tout à fait possible de faire une agriculture conventionnelle, très respectueuse de l’environnement et de la santé.
Toutefois, il faut bien être conscient que les risques liés à l’utilisation des pesticides sont les mêmes pour les produits naturels que pour les produits de synthèse.
En effet; si un principe actif tue des insectes nuisibles, il est probable qu’il tue également des insectes utiles ou qu’il ait des effets secondaires indésirables, qu'il soit issu de la chimie de synthèse ou qu'il trouve son origine dans un extrait de plantes ...
Quel que soit les types de pesticides, certaines précautions sont indispensables pour que leur impact soit minimal.
Il est clair que les pesticides sont potentiellement dangereux et je ne connais personne qui les utilise par plaisir ...

marisa
le 03 Février 2016 16h42

Suite de mon article.
En Wallonie nous avons les atouts nécessaires : l'espace, la conscience du bien-être animal, la conscience de la qualité de vie, ... mais dès qu'on parle environnement, l'agriculteur wallon freine des 4 fers, or c'est la carte maîtresse de la Wallonie. Je pense qu'on pourrait s'inspirer de l'article sur l'Autriche. N'était -ce pas un article à message subliminal ?

marisa
le 03 Février 2016 17h12

@enibob.
1. Écoutez ce que dit Paul François (agriculteur intoxiqué par herbicide), dans le reportage de France 2. Il ne s'interdit pas l'utilisation des pesticides, il modère...
2. A voir : phyto victimes . Fr. Les droits des utilisateurs, les maladies liées aux phyto reconnues comme maladie professionnelles.
3. A quand une étude belge sur les cancers en agriculture, illustrée par une cart détaillée ?
4. Nourrir le monde? Alors que certains agriculteurs belges ne sont pas capables de nourrir leur propre famille! Quelle pression.... ou qu'elle ambition...




figaro
le 03 Février 2016 18h40

@ marisa => Je vous suis dans votre raisonnement surtout pour le point 4, nourrir le monde, encore faut-il que le monde ai faim, je pense que depuis la guerre la majorité des gens n'ont plus jamais la sensation de faim, hormis quelques mal lotis bien entendu.
Et nourrir à quel prix ?
Je pense que la démarche de l'Autriche ou d'autre pays de vouloir nourrir sainement leurs peuples est bien plus "rentable" sur du long terme point de vue coût de santé que la version pesticide, mais comme ce sont les mêmes qui empoisonnent et qui soignent, ils n'y perdent rien eux.

Enibob
le 03 Février 2016 20h11

Madame Figaro, une question.
Pourquoi pensez-vous que les milliers d'africains originaires du Sahel qui essayent de traverser la Méditerranée fuient leur pays ?
Il y a dans le monde, près de 900 millions d'êtres humains dont de nombreux enfants qui souffrent de la faim et autant qui souffrent de malnutrition ...
Madame Marisa
Relisez ce que j'ai écrit, en vous libérant l'esprit du dogme anti chimie.
En bio aussi on utilise des pesticides. Même s'ils sont réputés naturels, ils n'en sont pas moins dangereux.
Je répète donc : Quel que soit les types de pesticides, certaines précautions sont indispensables pour que leur impact soit minimal. Il est clair que les pesticides sont potentiellement dangereux et je ne connais personne qui les utilise par plaisir ...
Quant à la présence de résidus éventuels sur les aliments vous semblez ignorer que chaque pesticide a fait l’objet d’études extrêmement poussées, préalables à son autorisation d’utilisation. Ces travaux permettent d’affirmer que les risques que les pesticides présentent pour la santé des consommateurs sont extrêmement faibles, pour ne pas dire inexistants. Affirmer le contraire, comme certains n’hésitent pas à le faire, c’est juste affirmer que les autorités compétentes empoisonnent sciemment la population. Une accusation extrêmement grave, et dénuée de tout fondement scientifique.

figaro
le 03 Février 2016 20h44

@Enibob : je sais qu'ailleurs, des gens fuient leurs pays, mais réellement qu'y pouvons nous, c'est un problème de régime politique, de vanité même je dirais.
La réalité pour pouvoir manger, c'est qu'il faut pouvoir payer, c'est gens n'ont rien, ils ne mangeront que si quelqu'un accepte de les prendre en charge => rien à voir avec le problème agricole.
Vouloir une solution simple à un problème complexe c'est de l'hérésie et parfois il faut aussi reconnaître que des solutions dans le monde actuel où la minorité détient la majorité des richesses, il n'y a aucune chance dans trouver. Je suis pessimiste, non, je suis réaliste.
L'idée du super héro-agro qui va sauver le monde de la faim alors que lui-même ne vit plus de son métier, faut changer de discours, non ? Vous trouvez pas ?
En France un agriculteur se suicide tout les 2 jours, vous vous rendez-compte de cela ou pas ?

mansî djône
le 03 Février 2016 21h39

il me semble que certains ingrats crachent dans le soupe ici... Les médocs et les phytos ont déjà rendus service à tout le monde ici, faut pas l'oublier! Si même les agris se mettent à les critiquer, nous allons perdre les autorisations les unes après les autres et il ne vous restera plus qu'à changer de métier.

Car n'en déplaise à certains qui croient que ça allait mieux dans le temps avec moins de chimiques, oubliez pas que contrairement à nos grands-parents, vous n'avez plus 10 ha avec 15 bêtes mais 200ha avec 300 bêtes. Ça ne se gère plus de la même façon... Sans compter qu'ils pouvaient être jusqu'à 4 voire plus pour y travailler...

choupet
le 03 Février 2016 22h38

marisa je suis pas du tout pour l'intensif jamais je ne voudrais y tomber mais je me pose une question un animal peut il etre aussi productif( par ce que on arrive à des résultats surprenants en quantité )si il ne se sent pas bien?
autre question à vous enibob le phytos j'y suis pas vraiment opposé mmais estime qu'il faut les utiliser avec précaution et ne pas exagérer( tout est poison rien n'est poison juste que l'excès nui)
jamais je n'ai vu de terrains produire autant que le jardin de mes grands parents alors il me semble que sans phytos on serait capable théoriquement de produire en suffisance pour l'humanité.en pratique faut pas rever es ce que je me trompe? pour vos recherches poussées des médicaments tels que le médiator avaient subit une batterie de tests exactement comme les phytos

Le voisin
le 03 Février 2016 22h43

et qui a gagner, entre les 15 bêtes ou les 300 !! Puisqu'avec 15 b il faisait vivre leurs familles sans AIDES.

marisa
le 04 Février 2016 08h54

@ mansi djône . Je crois que "le voisin"' vous a répondu. ..

Jean-Michel
le 04 Février 2016 09h46

@figaro, oui j'ai bien regardé toute l'émission. J'ai bien vu que l'emploi des pesticides, provoque des cancers et a fait explosé la courbe des enfants autistes...Je ne pense pas que l'emploi des pesticides sauvera le monde au contraire. Je vous rejoins dans la façon de consommer. Je ne roule pas sur l'or et j'ai fais le choix de manger bio et local. mais j'ai aussi fais le choix de ne plus manger de viande. De 1 par amour pour les animaux et de 2 ce que je ne débourse pas pour la viande, je peux le mettre pour du bio.
Revenons sur le bien être animal quand je vois des veaux dans des niches,je ne sais pas si on peut parler de bien être animal?
Passez une bonne journée

marisa
le 04 Février 2016 09h52

@ enibob.
1. Je n'ai pas parlé de supprimer les pesticides. Je vous suggère même d'écouter Paul François (phyto victimes.fr). Il utilise les pesticides et en parle mieux que moi.
2. Je n'ai pas parlé de bio, et encore moins d'opposition bio/conventionnel.
3. Vous écrivez qu'il n'y a "aucun danger pour le consommateur " et que les "autorités compétentes sont compétentes ". Soit. Mais que disent vos autorités compétentes aux enfants Tahitiens qui naissent mal formés à cause des essais chimiques des big 6? Et à leurs parents? Et aux agriculteurs phyto victimes? Et que pensent-elles de la présence d'atrazine dans l'eau du robinet ? Et des résidus dans les sols, l'air et les nappes phréatiques ? Et du dépérissement des abeilles ? Et de tout le reste...
Au risque de me répéter : qu'attendent vos autorités compétentes pour publier la carte des cancers et autres maladies neurodegeneratives en agriculture, arboriculture, maraîchage, ...?

figaro
le 04 Février 2016 11h56

@ jean-michel : chaque ferme est différente, ne prenez pas les plus intensifs en exemple, il faut aussi beaucoup de remise en question dans ces pratiques pour évoluer dans sa ferme, et c'est très difficile quand vous n'avez déjà plus de temps pour vous occuper de vous.
Je n'ai rien contre les végétariens, mais penser que les animaux de ferme sont malheureux, c'est un peu réducteurs. Vos animaux de compagnie n'ont pas le choix d'avoir la vie qu'ils veulent, ils ont celles que vous trouvez la mieux pour eux.
Nous avons une ferme un peu " à part" mais quand même, si une vache pouvait choisir entre chez nous ou la vie sauvage, elle resterait chez nous, pourquoi ? Parce que la vie sauvage "naturelle" d'une vache est celle d'un gibier, son cycle sera chercher à manger, parfois mourir de faim, se reproduire (si le veau est mal mis, ils meurent tout les deux, pas de véto pour venir les sauver), protéger sa vie et celle de son veau contre les prédateurs (donc vivre dans la peur), mourir mordue, déchiqueter par les griffes et les crocs du prédateur.
Chez nous, c'est nourriture naturelle ad libitum, nettoyage du lit tout les jours, si elle est malade (rare) ont peut l'aider à se soigner ou l'euthanasier pour abréger les souffrances, pas de bagarres entre collègue (et oui les vaches se battent pour établir une hiérarchie) car on fait les lots en fonction des affinités de chacune.
Et pas de mort en souffrance comme dans la vie sauvage, soit c'est un petit abattoir ou finalement il ne passe rien, les vaches arrivent vivante dans le calme, ne se rendent compte de rien contrairement à ce qu'on peut croire, et passe de vie à trépas sans un bruit. Soit pour certains animaux, c'est mort naturelle ou euthanasie pour les bêtes les plus âgées.
Ne croyez pas tout ce qu'on montre à la tv ou sur FB, le mouvement végétarien actuel est malheureusement piloté par les lobbys (en grande partie les même que pour les pesticides).
Le monde est moche, c'est comme la nature elle est belle, mais elle

agriculteur bio
le 04 Février 2016 12h45

@ Enibob
1) Les tests de toxicité des produits phytos sont réalisés par les producteurs de produits eux mêmes.
2) Ces tests sont réalisés sur chaque molécule active séparément et non sur l'ensemble des molécules que nous consommons simultanément. Pas de prise en compte de l'effet cocktail.

Au vue des enjeux financiers colossaux, peux t'on raisonnablement faire confiance à ces tests? Je crains que non.

marisa
le 04 Février 2016 13h23

@choupet. A votre question, je réponds par 2 chiffres qui illustrent la productivité :
1. L'IVV (intervalle vêlage vêlage ). Idéalement inférieur à 365 jours, càd un veau par an par vache,
2. Le nombre de veaux sevrés par an par rapport au nombre de vaches mises à la reproduction. Au plus il s'approche de 100%, au plus l'élevage est performant.
Ces chiffres sont-ils meilleurs chez les intensifs?
Pour le premier chiffre, on en doute. Suffit de voir le site de l'ARSIA : IVV supérieur à 400 jours pour la moyenne wallonne.
Pour le second chiffre, pouvez-vous me dire de combien il est en BBB, race intensive s'il en est ?

marisa
le 04 Février 2016 13h25

@choupet. A votre question, je réponds par 2 chiffres qui illustrent la productivité :
1. L'IVV (intervalle vêlage vêlage ). Idéalement inférieur à 365 jours, càd un veau par an par vache,
2. Le nombre de veaux sevrés par an par rapport au nombre de vaches mises à la reproduction. Au plus il s'approche de 100%, au plus l'élevage est performant.
Ces chiffres sont-ils meilleurs chez les intensifs?
Pour le premier chiffre, on en doute. Suffit de voir le site de l'ARSIA : IVV supérieur à 400 jours pour la moyenne wallonne.
Pour le second chiffre, pouvez-vous me dire de combien il est en BBB, race intensive s'il en est ?

marisa
le 04 Février 2016 14h00

@figaro. Pour répondre aux "vegan" et à Jean Michel, on peut ajouter que sans humus de qualité (en lieu et place des engrais chimiques), pas de végétaux de qualité.
Pour un humus de qualité, faut un fumier composté de bonne qualité (bon rapport C/N), pour un bon fumier, faut un bon troupeau, pour un bon troupeau, faut un bon éleveur... Le B. A. ba de l'agronomie somme toute !
Ce sont les ruminants qui ont permis la sédentarisation. Sans eux, pas de maraîchage.
A voir : la vache verte.fr. Des informations intéressantes et utiles.

Jean-Michel
le 04 Février 2016 14h17

@ Figaro, je ne dis pas que tes vaches ne sont pas bien traitées :-) Mais si elles ont besoin de tant d'attention, c'est parce qu'elles ont été domestiquée. Les animaux sauvages n'ont pas besoin de nous.
Dommage que nous ne pouvons comprendre leur langage, car qu'est ce qui est mieux pour un être vivant? Une vie captive entre des murs ou des barbelés avec une "assistance" ou une vie libre avec les risques que cela comprends?
@ Marisa, L"humus ne peut être végétal comme dans la forêt? ou parait il le rendement est meilleur

mansî djône
le 04 Février 2016 14h26

@ figaro ; le 1er paragraphe de votre commentaire de 11h56 : 1000 (comme dit enibob!). Enfin quelqu'un qui essaient de comprendre ses semblables, ça devient rare !!!

mansî djône
le 04 Février 2016 14h38

par contre Levoisin, excusez mais c'est un argumentaire malhonnête de votre part... Vous savez autant que moi qu'on ne vit plus dans le même monde ! Ce n'est pas de notre faute s'il faut toujours plus de bêtes pour essayer de gagner sa vie, c'est l'évolution... Faut se mécaniser, nous ne sommes plus que quelques milliers de cultos en Belgique pour à peu près la même SAU qu'avant... Dégager un revenu décent (10-15 000 euros/an c'est pas encore la grande richesse de nos jours, on est bien d'accord) en soignant 15 vaches à la brouette, c'est plus possible aujourd'hui! Alors oui, on a besoin de trucs pour nous faciliter la vie, aller plus vite et en faire toujours plus. Le seul tort que j'ai par rapport à nos anciens, c'est d'être nés 50 ans trop tard. Mais je ne les envie pas du tout car je trouve que le niveau de vie et l'éducation se sont améliorés. Raison pour laquelle je ne cracherai jamais sur le progrès !!!!

Jean-Michel
le 04 Février 2016 14h39

@ Figaro, oui il faudra du temps pour évoluer, tant a votre niveau que celui du consommateur. Nous avons je pense le même ennemi commun...l'agro-industrie !

figaro
le 04 Février 2016 14h47

@jean-michel, je pense que vous idéalisez le monde sauvage, la nature est belle mais elle est cruelle, pour une nouvelle vie, combien de mort. Une renarde met au monde en moyen 7 renardeaux, à la fin il en reste 1, le reste c'est poubelle de la nature.
Vous n'aimez pas la nature sauvage, en fait vous adorez un mythe de la vie sauvage et du bien penser.
Concernant la vie sauvage, ne vous méprenez pas, je ne suis pas agro d'origine, j'ai fait toute mon enfance dans les bois et une grande partie de mes vacances dans les montagnes avec les vieux, plus bio et écolo, y avais pas mieux.
Concernant l'humus des bois, vous n'y ferez pas pousser des légumes, l'humus de la forêt c'est fait pour la forêt.
Mes vaches n'ont besoins d'attention qu'en hiver, car la LOI ne nous autorise pas à les laisser dehors, elles sont donc maintenue en bâtiment et sont nourrie et paillée 2 x jours, pour le reste elle se débrouillent toute seule. Cela permet aussi un repos pour les pâtures et une cassure dans le cycle des parasites.
Si on veut faire autrement il faut supprimer les clôtures, laisser le bétail suivre la pousse de l'herbe et donc supprimer aussi les routes, autoroutes, train etc... Je ne suis pas contre, j'ai appris à vivre de peu de chose dans les montagnes et vous ?
Croire que les naissances en vie sauvage se font sans casse montre bien votre manque de connaissance, il y a aussi de la casse dans la nature et la souffrance y est bien plus longue.
Par contre je vous rejoint dans la sélection de l'élevage pour avoir des animaux plus rustique qui seront plus facile à élever, c'est ce à quoi nous nous attelons.

Jean-Michel
le 04 Février 2016 15h03

@ figaro, je sais que la nature est cruelle, elle est ainsi faite. Je pense être réaliste dans l'approche que j'ai de la nature et j'ai passé une bonne partie de ma vie dans le bois. Concernant le vivre avec peu de chose, idem ;-) quelques légumes me suffise et je ne suis pas accro a la société de consommation . Pour les naissances, je n'ai pas dis qu'il n'y avait pas de casse, mais que les animaux sauvages n'avaient pas besoin de nous.

Enibob
le 04 Février 2016 15h53

@ agriculteur bio
C'est vrai, j'avais oublié le GRRRRAND complot des multinationales de la chimie et le blé qu'ils se font sur les millions de morts de notre pays dus à la consommation des fruits, légumes, céréales, etc. de cette maudite agriculture dite "industrielle". Mille excuses !
Je ne pensais pas que les agriculteurs étaient des irresponsables. Vous allez me faire douter.
Ils apprécieront.

Enibob
le 04 Février 2016 15h59

@ Jean-Michel
Le sol, c’est le fondement de l'activité agricole et tout bon agriculteur doit se préoccuper de sa santé. La fertilisation chimique n’est pas un problème en soi, si le dosage, les méthodes d’apports, et l’ensemble des actions qui l’accompagnent prennent en compte les conséquences sur la vie du sol.
Les plantes s’alimentent du sol, sous forme d’éléments nutritifs libérés dans la solution du sol, c’est-à-dire dans l’eau disponible pour les plantes. Ces éléments, constitutifs des plantes, son l’azote, le potassium, le phosphore, le calcium, le soufre, le magnésium, et de nombreux oligo-éléments, en général des métaux. Seules quelques plantes peuvent extraire l’azote de l’air, les légumineuses grâce à l'aide de bactéries symbiotiques, et d’autres comme les orchidées extraient la quasi-totalité de leurs aliments de l’air (c’est pour ça qu’il ne faut jamais couper les racines aériennes des orchidées, sinon elles meurent).
Ces éléments nutritionnels naturellement disponibles (c’est-à-dire sans compter les apports de fertilisants chimiques et biologiques) pour la plante dans le sol, proviennent dans leur grande majorité de la décomposition de la matière organique.
En agriculture, nous extrayons les récoltes pour la production d’aliments, de paille, de bois, de fibres textiles ou de matériaux pour biomasse ou pour l’industrie. Le résultat, c’est que peu à peu, le sol s’appauvrit si les extractions ne sont pas totalement restituées.
Pour maintenir le sol dans son même état de fertilité, il est indispensable de compenser ces extractions par des apports de fertilisants. Toutefois, ceux-ci ne compensent que la perte d’éléments nutritifs, pas la perte de matière organique, ni la fertilité.
La fertilité du sol doit être maintenue à long terme par des apports de matière organique, de manière à compenser les extractions qui tendent à appauvrir le sol, non seulement en termes de fertilité, mais aussi en termes de vie du sol. Sans apports de MO, les engrais seuls ne sont

Enibob
le 04 Février 2016 16h29

Suite
Sans apports de MO, les engrais seuls ne sont pas capables d’entretenir l’activité de la vie du sol. Peu à peu, le sol perd sa structure et sa fertilité. Les conditions de culture sont toujours plus difficiles, et les résultats productifs empirent. Il est indispensable d’apporter de la matière organique d’une manière ou d’une autre, par exemple sous forme de compost ou de fumier composté.
Maintenir, voire enrichir le sol en matière organique présente des avantages agronomiques importants, notamment :
Une vie du sol beaucoup plus importante et active, ce qui favorise sa fertilité, son aération et sa capacité à stocker l’eau de pluie ou d’irrigation et permet aussi de réduire la consommation de fertilisants.
Son rôle fondamental dans le complexe argilo-humique, c’est-à-dire sur la capacité d’échange des éléments nutritifs pour la plante. L’efficacité de la nutrition végétale en dépend directement.
J'ajouterai qu'une vie active importante du sol favorise la biodiversité. Par exemple, l’augmentation des populations de lombrics favorise les populations de taupes et d’oiseaux qui s’en nourrissent, ce qui favorise la multiplication des serpents et des oiseaux prédateurs, etc.
Il est aussi démontré qu’une vie microbienne plus active du sol améliore beaucoup sa capacité à décomposer les résidus de pesticides, chimiques et biologiques, réduisant le risque de pollution des eaux souterraines.

Enibob
le 04 Février 2016 16h43

@ Jean-Michel
"quelques légumes me suffise (sic) et je ne suis pas accro a la société de consommation"
Pourtant, vous lisez ce texte au moyen de divers supports (ordinateur, smartphone ou tablette, moteur de recherche) vous permettant d’avoir accès à internet. Ces dispositifs et la possibilité d'accès à la toile vous ont été fournis par d’imposantes sociétés capitalistes motivées par la recherche du profit (au choix Microsoft, Apple, Google, Proximus, etc.) liées à la société dite de consommation. Elles n’ont certainement pas été guidées par des sentiments philanthropiques. Néanmoins le fait que vous me lisiez et répondiez, votre site qui proclame votre amour des loups, tout cela indique que vous consommez leurs produits et services.
Si vous étiez vraiment convaincus du principe contraire, vous devriez renoncer à accéder à internet mais aussi à échanger pour vous vêtir, pour vous loger ou vous nourrir et fabriquer de vos propres mains tout ce dont vous avez besoin ...
Ceci, pour essayer de vous faire comprendre que, comme vos choix en témoignent, l’intérêt qu’une personne a pour une chose n’est pas toujours opposé à celui d’une autre personne. L’intérêt des capitalistes pour l’économie de marché, celui que vous désignez comme votre "ennemi" l'agro-industrie, ne réfute pas l’idée qu’il serait au service de l’ensemble de la population ...
Bonne réflexion.

Jean-Michel
le 04 Février 2016 17h21

Merci Enibob pour toutes ces informations

choupet
le 04 Février 2016 19h25

marisa
l'interval vélage est très variable d'une ferme à l'autre vous prenez deux éleveurs bbb le premier a un taureau le second insémine le troisième fait des embryons les trois vont avoir des résultats très différents.
la rentabilité aussi lequel aura la meilleure rentabilité?tout dépend du taux de fécondité et des veaux en vie.
chacun fait la race ou le type d'animal qui lui plait tant qu'il y trouve son bonheur
mais je pense que vous n'avez pas compris ce que j'ai écrit . je répète que je ne suis pas pour l'intensif ou les extrêmes, je me pose la question? si les animaux dans des élevages intensifs se sentaient si mal que certains le crient, comment seraient ils capables d'etre aussi prodctifs?

Jean-Michel
le 04 Février 2016 20h16

@ Choupet
"si les animaux dans des élevages intensifs se sentaient si mal que certains le crient, comment seraient ils capables d'etre aussi prodctifs?" voila une réponse www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel/votre-sante/menace-sur-la-sante/ 

agriculteur bio
le 05 Février 2016 10h07

@ Enibob

Bravo, joli commentaire quand à la vie du sol. Je bois vos paroles. Sauf par rapport aux pesticides.

Je vous suggère de regarder quelques vidéo et de me dire ce que vous en pensez...

www.youtube.com/watch?v=vzMhB1fgWew 

www.youtube.com/watch?v=dbnGozAISHE 

www.youtube.com/watch?v=E8x9w_HKF9o 

Dans nos régions en Belgique nous avons encore un certain équilibre entre sol, animaux et plantes...
Mais petit à petit nous voyons se développer d'un côté une agriculture uniquement basée sur la culture, fortement dépendante des phytos et de l'autre une agriculture uniquement basée sur l'élevage complétement hors sol. Ces élevages sont de plus en plus sur lisier ce qui fait que même dans ces fermes, le taux d'humus du sol diminue... Libérant par la même occasion le carbone, gaz à effet de serre s'il en est! Ces shémas d'agriculture ne sons pas durables, polluants, causant de nombreuses maladies pour les humains... Il faut retrouver un équilibre en sol, plantes, animaux. Tout en diminuant l'utilisation de phyto pour avoir une agriculture pérenne pour les générations à venir.

Levoisin
le 05 Février 2016 12h51

On récolte ce que l'on sème, avec rien ou pas grand chose on ne saurai pas faire de miracle, et comme toujours l'argent est roi en beaucoup de domaine .
Travailler à perte personne ne s'en sort gagnant à long terme, dans 6 mois vous allez voir la déconfiture dans le secteur agricole .

Enibob
le 05 Février 2016 15h19

@ agriculteur bio
Les vidéos ne sont que des illustrations de mes commentaires.
Est ce à propos de ceci que vous n'êtes pas d'accord (mon commentaire du 03/02/2016) ?
"Dans l’état actuel de l’agriculture, il est tout à fait possible de faire une agriculture conventionnelle, très respectueuse de l’environnement et de la santé.
Toutefois, il faut bien être conscient que les risques liés à l’utilisation des pesticides sont les mêmes pour les produits naturels que pour les produits de synthèse.
En effet; si un principe actif tue des insectes nuisibles, il est probable qu’il tue également des insectes utiles ou qu’il ait des effets secondaires indésirables, qu'il soit issu de la chimie de synthèse ou qu'il trouve son origine dans un extrait de plantes ...
Quel que soit les types de pesticides, certaines précautions sont indispensables pour que leur impact soit minimal.
Il est clair que les pesticides sont potentiellement dangereux et je ne connais personne qui les utilise par plaisir ..."
Argumentez par rapport à chacune des phrases car cela forme un ensemble, sans faire appel aux slogans habituels svp Vous me convaincrez peut-être ...

Enibob
le 05 Février 2016 15h21

@ agriculteur bio
Autre point : donnez moi aussi les preuves de votre affirmation "Ces shémas d'agriculture ne sons pas durables, polluants, causant de nombreuses maladies pour les humains..."
Quelles maladies ? Combien ?
Pas durables ?
Des études scientifiques sérieuses ont démontré qu'une exploitation "0 grazing", sur lisier avec biométhanisation, de 2.500 vaches étaient nettement moins polluante et plus rentable que 10 fermes traditionnelles de 250 vaches. N'oubliez pas que la durabilité repose sur trois piliers : environnement, économie et social.
Tout comme on peut aisément démontrer qu'importer du bœuf sud américain engraissé à l'herbe est moins polluant que nos systèmes d'étables d'engraissement BBB à grand renfort de soja importé d'Amérique du sud ...
Mais peut-être préférez vous l’illusion qui réconforte à la réalité qui dérange ...

agriculteur bio
le 05 Février 2016 16h15

Merci pour votre réponse.
Des études ont été réalisées, laissez moi un peu de temps pour les retrouver quand j'aurais un peu plus de temps.

Concernant la ferme des 2500vaches, d'où provient la majeure partie du revenu? du lait vendu ou des bénéfices de la biométhanisation? Quelle est la part d'aide publique reçue en ce qui concerne les revenus de la biométhanisation? Ou peut-on trouver cette étude?

Je suis d'accord avec vous, importer du boeuf sud américain engraissé à l'herbe est certainement moins polluant que notre BBB gavé au soja importé. Mais le boeuf belge engraissé à l'herbe par une race valorisant bien la prairie (l'atrophie des estomacs du BBB ne le permet plus) est encore bien moins polluant...

ps : je reviens vers vous dès que j'ai retrouvé les études

figaro
le 05 Février 2016 17h41

Je n'aime pas le terme "engraissé" je trouve que cela fait référence à un animal malade, obèse. Je fais du boeuf à l'herbe, et la viande est top. Nous avons abattu une génisse de 23 mois et un boeuf de 5 ans, le nez en pâture, petit picotin d'épeautre 2x/jr. Les deux étaient de mère bbb et de père charolais.
Je pense qu'au delà du problème de rumen de la bbb, il faut aussi des prairies "qui engraissent", chez nous certaines prairies remettent en état les vaches de réformes en 1 mois, d'autres jamais...
Un éleveur français en charolais, test tous c'est bovin pour voir lesquels garder en fonction de leurs aptitudes à faire du poids sur de l'herbe, foin, préfané et plus sur les aliments, c'est un sacré boulot, mais je pense que c'est l'avenir pour ceux qui ont de l'espace.

Enibob
le 05 Février 2016 18h47

D'accord avec vous. Aux USA ou en Australie, on parle de "Grass fed" versus "Grain fed" ... C'est exact qu'un "grass fed" c'est autre chose avec toutefois le défaut de ne pas avoir ce que souhaite la distribution, c'est à dire la constance ... Normal vu que de l'herbe de printemps, vous ne pouvez la comparer à de l'herbe d'automne ou encore à du foin ... Cela ressort sur la viande.
Avenir ? Oui, pour approvisionner un marché de niche car je suppose que vous ne vendez pas votre rôti de bœuf à 10,49 le kg !

figaro
le 05 Février 2016 20h23

Je ne vise effectivement que le marché de niche, une viande saine et du goût, tout est fait réellement à l'ancienne, pour info je vends les colis mixte uniquement sur commande à 15€/kg, donc les gens ne sont pas volé, et je gagne un peu ma vie, mais j'ai aussi beaucoup de plaisir à recevoir les gens à la ferme, qu'ils voient enfin ce qu'est une ferme, des bêtes, le boulot que cela demande, etc etc, loin des clichés médiatiques, et les compliments que l'on reçoit sur les produits que l'on vend, c'est inestimable.

marisa
le 07 Février 2016 12h50

@ Jean Michel. Une notion de base en biologie: on détermine le régime alimentaire de chaque espèce animale en fonction de sa dentition. (ex. Les crocs = carnivore, bec fin = insectivore, ...) . L'espèce humaine à une dentition complète = omnivore, viande y compris. Les "vegan" et autres ne sont donc pas BIO-LOGIQUES. ..

marisa
le 07 Février 2016 13h21

@Jean Michel. Humus végétal ? Manifestement, vous ne connaissez pas la notion "humus avec un bon rapport C/N". Je vous recommande de lire les livres de DOMINIQUE SOLTNER. Une mine d'informations sur les agro-écosystèmes, sur les bases de la production végétale, sur les bases de la production animale, ...
Je vais faire court : sous la litière forestière vit une microfaune incommensurable qui par la décomposition de ses déjections et de ses cadavres assure l'N nécessaire pour le bon rapport C/N. Cette vie animale rejette autant de CO2 que la forêt ne produit d'O2. Le bilan O2 de la forêt n'est pas celui qu'on croit, contrairement au mythe véhiculé par les écologistes amateurs... par contre, la prairie permanente (donc pas de labour ) est un excellent PIEGE à carbone. Pas d'animaux, pas de prairie permanente!!! Les "Vegan" et autres devraient avoir plus de respect pour les éleveurs.
Dans les livres de D. SOLTNER vous comprendrez les cycles du C, de L'N, de l'O, ...

Enibob
le 07 Février 2016 18h34

"L'espèce humaine à une dentition complète = omnivore, viande y compris." dit marisa.
Pour illustrer et montrer l'iportance de la consommation de viande :
mai68.org/spip/spip.php?article3953 
"Quand les être humains se sont mis à manger de la viande, il y a 2,3 millions d’années, leurs machoires ont pu devenir plus petites, laissant ainsi de la place pour le développement du cerveau dont la taille a alors augmenté de 30%."
et aussi : www.cerin.org/actualite-scientifique/consommation-viande-histoire-avantage-evolutif-preoccupations-actuelles.html 

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