Réflexion sur l'avenir de la production laitière
par Luc, le 15 Décembre 2014 23h10
Bonsoir à tous,
j'aimerai partager quelques réflexion suite aux différentes réactions à l'article de Guy Francq :Pour le moment il n'y a que les producteurs laitiers qui boient la "tasse"...
Quand on lit les réactions nous avons vraiment un aperçu de la complexité du monde agricole... Pas simple de se mettre d'accord entre agriculteurs d'une même région... Imaginez donc ce que ça peut être de mettre d'accord 27 pays pour faire changer la mauvaise direction qu'à pris la commission européenne?
Je crois que nous devons tous garder en tête que nous sommes dans un marché offre-demande. Les prix des cotations se sont effondrés malheureusement car l'offre est supérieure à la demande depuis quelques mois. Les prix soutenus ces derniers mois ainsi que les conditions météo favorables dans bons nombre de pays producteurs ont favoriser l'augmentation de production au niveau mondial. Donc venir à dire ou penser que ce sont le...
Bonsoir à tous,
j'aimerai partager quelques réflexion suite aux différentes réactions à l'article de Guy Francq :Pour le moment il n'y a que les producteurs laitiers qui boient la "tasse"...
Quand on lit les réactions nous avons vraiment un aperçu de la complexité du monde agricole... Pas simple de se mettre d'accord entre agriculteurs d'une même région... Imaginez donc ce que ça peut être de mettre d'accord 27 pays pour faire changer la mauvaise direction qu'à pris la commission européenne?
Je crois que nous devons tous garder en tête que nous sommes dans un marché offre-demande. Les prix des cotations se sont effondrés malheureusement car l'offre est supérieure à la demande depuis quelques mois. Les prix soutenus ces derniers mois ainsi que les conditions météo favorables dans bons nombre de pays producteurs ont favoriser l'augmentation de production au niveau mondial. Donc venir à dire ou penser que ce sont les gros producteurs de chez nous qui sont responsables de la situation actuelle est complétement faux et ridicule. J'ai parfois l'impression que certain essaye d'opposer les gros producteurs laitiers aux petits producteurs. D'abord c'est quoi la différence entre un gros et un petit? Ce qui compte c'est la gestion de sa ferme. Un agriculteur de 40 vaches peut très bien vivre par rapport à un producteur de 100 ou 120 vaches. Si il a une diversification, ou de la transformation ou des cultures à coté par exemple, donc le débat n'est pas là... Depuis que je suis installé il y aura bientôt 10 ans, j'ai du faire face à de nombreuses évolutions et investissement dans la ferme et je sais bien que c'est pas fini. Une chose est sûre c'est que dans ma situation personnelle, je ne serais plus là si j'avait gardé ma production initiale. Je parle bien de mon cas personnel et ne fait pas une généralité. Mais j'ai bien l'impression qu'à partir du moment ou il y a une reprise, des bâtiments à construire etc, nous n'avons pas d'autre choix que d'agrandir un peu son exploitation afin de garder une certaine rentabilité. Maintenant il faut garder aussi l'aspect social du métier. Tout cela doit être pris en compte dans les investissements que l'on fait pour essayer de gagner en efficacité au quotidien... De toute façon en ce qui concerne l'aspect social du métier, je reste persuadé que cela dépend énormément du prix que l'on touche. Si le prix du lait est suffisamment rémunérateur vous pourrez prendre de l'aide extérieure pour vous aider. Cela dépend aussi de votre production.
Pour avoir un prix suffisant il faudrait que l'offre soit légèrement inférieure à la demande et là tous nos problèmes seraient résolu. Mais cette régulation de l'offre doit se faire au niveau mondial. Et là malheureusement c'est pas demain qu'on y arrivera. Si on devait déjà le faire en Europe, c'est pas sur que les Hollandais, et les Allemands seraient d'accord. Je me doute que Guy va dire que si c'est en court, que l'emb va y arriver. J'aimerai y croire, mais malheureusement j'en doute. Comme solution ne peut-on pas mettre toute notre énergie pour la création d'une sorte d'OPEP du lait par exemple. Mais bon, pas certain que ca soit facile à mettre en place.
Et c'est là notre grand soucis. C'est que la solution globale est contraire à la solution individuelle. Si à l'échelle de mon exploitation je diminue seul ma production de 5 ou 10 % alors que les autres ne font rien, cela ne servira à rien sinon qu'à me mettre en difficulté. Et mes voisins qui auront continué à produire sans diminuer et tenu bon se feront un plaisir de venir reprendre ma ferme si cela tourne mal... Par contre si TOUS les producteurs diminuent de 5 à 10 %, là c'est panique sur les marché et notre prix sera suffisant. Mais bon ouvrons les yeux et voyons bien que malheureusement c'est pas pour demain...
Ce que nos syndicats auraient pu faire par contre c'est demander en octobre quand les grandes surfaces ont renégocié les contrats de lait uht avec les laiterie d'appliquer le même prix que 6 mois plus tôt pour soutenir les producteurs laitiers au lieu de donner une faironika d'or au représentant de comeos pour le lait fairebel si j'ai bien vu dans le sillon belge il y a quelques semaines... voilà une action concrète qui aurait permis de gagner 1 ou 2 cents pour tous les litres produit. Car les 24 -25 cents de base arrivent à grand pas. Et ça c'est quelque chose de concret qui ne dépendait pas de l'Europe etc...
Mais bon voilà, comme d'habitude nous somme les parents pauvres des syndicats agricoles et la chute des prix annoncée il y a quelques mois se produit petit à petit, et nous subirons impuissant cette volatilité qui doit désormais être prise en compte dans la gestion de nos exploitations laitière.
Une autre piste à creuser serait peut-être la mise en place d'un marché à terme pour le lait un peut comme en céréale ou chacun peut vendre à l'avance si il juge que le prix est satisfaisant. C'est pas non plus la solution miracle je sais bien mais bon ...
Dernière piste serait peut-être de récolter les 1000000 de signatures pour faire changer la commission européenne quand à la politique laitière, cela doit être réalisable si comme l'emb le prétend il y a une majorité d'agriculteurs qui veut le maintient de l'offre, alors les signatures doivent être facile à recueillir uniquement avec les familles et amis des agriculteurs européens...
De toute façon, penser que les politiques vont mettre en place des mécanismes pour arrêter la volatilité des prix est une erreur car trop de financiers gagnes de l'argent la dessus, et la finance dirige en grande parti les décisions politiques...
Voilà, j'espère que 2015 ne sera pas aussi morose qu'annoncé et que les cotations vont remonter assez vite afin que le prix de base remonte vers les 32 -33 le plus vite possible...
par Benoît GEORGES, le 13 Août 2025 21h25

Le CRA-W, le GAWI, Gembloux Agro-Bio Tech, Biowallonie, le CIPF et le SPW-ARNE vous propose sur WALAKIS des rapports de recherche et des infographies : notamment en un coup d’œil, découvrir la MAE
par Benoît GEORGES, le 08 Août 2025 09h12

Documents publiés le 22, 23 et 24 juillet par le Cepicop, Fourrages-Mieux et le CPL-Végémar :
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Rappel - Lait, crème, beurre, fromage, yoghourt… : pour que les consommateurs soient correctement informés et pour protéger les producteurs, ces dénominations sont réservés aux véritables pro
par Pas la fete, le 24 Juillet 2025 18h53
A tous le non-agriculteurs qui lisent ce forum que nous ne sommes pas autant à la fête que eux !
Ils se réjouissent tous de leur beau stand et que la fête commence mais ils seraient temps d’avoi
par Benoît GEORGES, le 20 Juillet 2025 11h33

La procédure de reconnaissance des pluies abondantes et persistantes survenues entre le 1er octobre 2023 et le 15 juin 2024 comme calamité agricole est en cours.
A partir de ce 18 juillet, chaque ag
par Stechou , le 20 Juillet 2025 08h31
Ici il ne pleut pas pour le moment, si c\'est pour avoir des orages ou que sais-je autant ne rien avoir.
Mais il fait sec très très sec, voilà 1 mois que les vaches sont à l\'étable comme en hiver
carolo
le 16 Décembre 2014 12h01
Luc, Jaie lu avec attention, le marchez a terme c'est mettre une quantité dans les mains des spéculateurs donc il vont en tirez une substance pour moi mauvaise solution .il est certain que le développement passe par le volume, les politique dise trouvez des nouveaux marchez très bien, mais gros problème tous les pays du monde rêve de sa, la terre est trope petite et les pauvres c'est ceux qui en on le plus besoin leurs seule solution c'est le produire eux même pour pas payer . La seule solution c'est reprendre la transformation de notre matière première nous même sans très grande coop ne sont plus que des collecteurs et pas des valorisateurs . Quand aux marchez Chinois on ne le révérât pas de si taux les droit de douane sont trope élever pour l'Europe et aux planchez pour les autres pays du monde a moins que des petit malin trouve une parade
Enibob
le 16 Décembre 2014 12h17
D'accord dans les grandes lignes Luc. Vous avez une bonne vision de la situation.
Je voudrais revenir sur un aspect qui à chaque fois provoque diverses réactions : chaque exploitation est différente et cela se traduit dans des coûts de production différents. Et comme le revenu "marge par litre multiplié par nombre de litres", vous avez une idée de la grande variation des revenus.
Ajoutez à cela que c'est le "mix produit" qui impacte le prix par le rapport "produits vendus sur le marché national - produits haute valeur ajoutée" par rapport aux "produits industriels" soumis aux fluctuations du marché mondial. Et ce rapport, il est propre à chaque transformateur.
Le marché lui est caractérisé par une forte dégradation des produits industriels depuis août en raison de la conjonction de trois facteurs : l'embargo russe, les achats chinois vu qu'ils revoient leurs politiques de stocks et surtout, la pléthore de l'offre sur tous les marchés des exportateurs.
En attendant que ces 3 effets se rééquilibrent (les russes doivent approvisionner leurs marchés, les chinois resteront importateurs et les prix agiront sur l'offre des exportateurs), on vivra une période difficile ... Mais s'imaginer que l'on en reviendra à une politique de limitation de l'offre, c'est prendre ses rêves pour la réalité, c'est faire du vent en raison des deux premières réalités rappelées.
Et cela explique aussi pourquoi il n'y a aucune raison de jeter la pierre sur tel ou tel groupe de producteur. Vouloir pénaliser les plus efficaces pour permettre aux autres de survivre, c'est ant-économique. Et ce dans toutes les langues. Sauf peut-être dans la novlangue gauchiste.
Enibob
le 16 Décembre 2014 13h37
Pour compléter, j'ai été agréablement surpris du retour de Benjy : ses commentaires témoignent d'une belle évolution et d'une bonne appréhension de la situation ...
J'ai particulièrement apprécié ses remarques sur le fait que nombreux sont ceux qui n'apportent rien de constructif, notamment ceci "Je voudrais avoir une note positive dans cette réflexion, tenez bon, faites vous encadrez pour avoir votre exploitation performante, aidez vous quand c'est possible entre voisins! un conseil, une idée, une aide, ou juste une bonne tasse de café pour rigoler ! Quand vous aurez compris ca vous serez grandi ! et pas se taper lachement sur la g....le et en plus en annonyme sur un site qui est "par les agriculteusr et pour les agriculteurs..." ou "Le combat c'est comment avoir un prix renumérateur ! et pas comment casser son voisin!"
Puisse son souhait se concrétiser ...
Face à une réflexion, certains, qui ne sont pas d'accord avec les idées émises ou les faits rapportés, se sentent agressés et tiennent des propos à la limite du code de bonne conduite. Si on n' est pas d'accord, il faut démonter, argumenter, contre-proposer ... Se lancer dans l'attaque personnelle en réponse à des idées que l'on ne partage pas ne tient pas lieu d'argument et ne peut que créer des réactions identiques en retour. Effet boomerang !
Quant au futur, c'est en Europe Nord-Ouest que la production se développera : de la Bretagne à l'Allemagne en passant par la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark. Espérons que chez nous, dans notre petite Wallonie, se trouveront des transformateurs qui pourront réduire l'effet "produits industriels" sur le prix ... Wafab ou pas, c'est la clé !
Ce n'est pas un complot visant à "tuer les petits", mais la réalité du marché ...
tieno
le 16 Décembre 2014 18h53
Je suis producteur laitier et également sur une exploitation de cultures; Cette année je bois la tasse dans toutes les spéculations de mon exploitation(lait-fro-betteraves-pdt). Je crains qu'a l'avenir ce sera notre lot quotidien. De bonnes années qui seront suivies d'années difficiles, mais j'ai encore confiance dans mon métier. Nous devons gérer autrement; maitriser nos coûts:
En lait; nous devons encore gérer mieux nos coûts d'alimentation, quand la région le permet, cultiver des intercultures au moins pour nourrir le jeune bétail plus économiquement. Je pense qu'aller vers de l'épis broyés en mais nous rend moins dépendant des achats extérieurs et pourquoi ne pas imaginer des contrats entre régions pour acheminer du mais -épis dans les régions moins favorables, ce sera une relation où les 2parties seront gagnantes. Recourir plus aux protéagineux, ce sera moins d'azote à acheter et des vaches en meilleurs santé.
En cultures le recours au non labour permet également d'améliorer sa marge, la mise en place de Cuma, groupement d'achat.
De manière générale il me semble que le manque de formation des agriculteurs(je n'ai qu'un diplôme de secondaire) nous rend plus fragile. Nous devons saisir toutes les occasions qui nous permette de nous rendre moins dépendant des "conseillers" qui circulent dans les exploitations. Quand je remarque les montants que nous avons à gérer, il est illusoire de penser que l'on s'en sortira avec de" la peu près". Aucun secteur économique et certainement pas l'agriculture ne peut aujourd'hui être gérer à la légère, plus vite on s'en rendra compte moins on y laissera des plumes.
pipo
le 17 Décembre 2014 09h57
Commentaire une petite chose a mediter dans notre metier on peut toujours negossier les prix de nos intrants pour etre plus competitif mais pour moi le gros probleme c est que pour vendre notre production on a presque jamais une position ou on peut negossier . On doit produire avec des cout au niveau local mais notre prix de vente depant du prix mondial donc pour moi on doit se structurer entre nous pour etre plus fort vis a vis de nos partenaire cbl synagra fedagrime ......
benjy
le 17 Décembre 2014 10h19
Enfin des producteurs qui se tapent pas sur le nez!!
Bcp plus constructif!
Une idée la vous savez ce qui serait bien? ? Une page Facebook des producteurs!
Ça existe déjà les producteurs laitiers. On peut alors échanger des idées des photos, des conseils.
benjy
le 17 Décembre 2014 10h20
Quand on est pas en anonyme sur cette page, les gens sont tt de suite plus poli...
benjy
le 17 Décembre 2014 10h23
Je fais déjà ce genre de démarche vers d autres producteurs mais c'est qq des français du fond de la France. Difficile de parler av eux d un soucis belgo belge.
GMILK
le 17 Décembre 2014 14h08
Facebook, serai certainement le meilleur moyen de réunir une association de producteur de niveaux MONDIAL, ce qui permettrait p-e d'installer un système de contrôle de la production ?
Il faut savoir que la chute des prix est due seulement a cause de 1 petit % de lait en trop. Alors je pense que ca ne nous tuerais pas de diminuer de (ex: 6000 L pour 600000 L de prod/an) et continuer a avoir 35 €/100 L.
Enibob
le 18 Décembre 2014 18h13
Intéressant échange de vues.
Je relève celui de tieno au sujet des lacunes en termes de formation ...
Souvent, j'ai relevé ce problème face à la nécessité de combiner de bonnes capacités de gestion et des capacités techniques pour faire face aux changements de paradigmes dus à l'évolution de la PAC. Raisonner comme un CFO, conseillait un prof de l'Université US de Purdue ...
C'est, pour de nombreux analystes, comptables, conseillers en gestion, une des clés pour répondre aux défis auxquels les agriculteurs devront faire face.
C'est rassurant de voir que certains en sont conscients ...
Enibob
le 18 Décembre 2014 19h15
Personne n'a la capacité de choisir ce qui va lui arriver. Des surprises désagréables peuvent survenir sans prévenir, parfois des tragédies, souvent des gros pépins qui provoquent des maux de tête, sans qu'on les ait choisis, sans qu'il soit offert une autre option.
Mais chacun a le choix de la façon dont, face à ces aléas, il va réagir, de la façon dont il va répondre, de son attitude : l'agriculture, comme toute activité agricole, est d'abord et avant tout une activité humaine, résultant des choix de chacun mais une activité, comme toute activité économique, soumise à diverses vicissitudes ...
Vos résultats seront le fruit des comportements que vous choisirez.
Et il faut rappeler que ne rien faire, se plaindre, c'est aussi un choix ...
Luc
le 18 Décembre 2014 22h35
Et une autre piste ne serait-elle pas de créer notre syndicat comme celui des Betteraviers.
Eux ont un syndicat totalement indépendant des autres productions. Ils sont assez puissant en tout cas. Je sais pas si c'est eux qui font monter le prix des pulpes mais en tout cas ceux sont bien les planteurs qui ont exiger une augmentation. Ceux qui sont à la tête sont majoritairement des producteurs de Betterave sans bétail et ne se soucient absolument pas des agriculteurs qui ont du bétail. Pour eux le but c'est de toucher le maximum de leur pulpes. La preuve en dix ans, la pulpes est passée de 17 euros départ à 31 euros hors ayant droit, et à 28,5 en ayant doit je pense.
Si nous avions un syndicat pour dire le lait uht ne peut partir de nos laiterie en dessous de tel prix, et ce que l'on soit à LDA, Arla, Miclobel, etc et ce afin d'éviter qu'une laiterie prenne le marché à une autre en cassant les prix, cela mettrai une partie de notre lait à un prix plus stable et moins volatil. De plus ils ont un droit de regard sur les collets, la tare terre, et plein d'autre chose...
Mais bon je suis bien conscient que cela n'empèchera pas la volatilité des marchés mondiaux et donc de notre prix, mais si ont fait déjà quelque chose pour une partie de notre production c'est déjà ca de pris, non?
Enibob
le 18 Décembre 2014 23h02
Cher Luc,
quel est le pourcentage de lait UHT par rapport au total livré ?
Allez-vous aussi dire que la poudre ne peut pas sortir de chez Solarec en dessous de tel prix ? C'est la meilleure façon de mettre Solarec en faillite ...
N'oubliez pas ceci : le prix que votre coopérative est en mesure de payer dépend des prix auxquels les produits issus de la transformation de votre lait sont vendus aux clients. Et le "mix produit" est important : certains sont soumis plus que d'autres aux prix du marché mondial sur lequel ni votre coopérative, ni l'EMB, ni un quelconque syndicat ou gouvernement ont la moindre prise ...
Quant aux pulpes, ne serait-ce pas là aussi une conséquence de la loi de l'offre et de la demande plutôt que la résultante d'une volonté des betteraviers ?
Henri porte des lilas
le 19 Décembre 2014 11h20
Nous allons devoir nous passer du soja, denrée devenue trop chère pour un prix du lait en chute.
Par quoi peut-on le remplacer dans la ration quitte à perdre en production ?
Mansî Djône
le 19 Décembre 2014 13h36
Le tourteau de colza a toujours été une alternative intéressante, mais nécessaire de comparer son prix à celui du soja. Vu sa richesse plus faible, il faut qu'il y ait une bonne différence de prix entre les deux pour qu'il devienne intéressant d'utiliser le colza.
Le tourteau de lin me semble souvent trop cher. Coprah, tournesol me semblent être anecdotiques sur notre marché...
Sinon la base c'est de valoriser au mieux son ensilage d'herbe qui doit rester la base de l'apport en protéine. En tenir compte en analysant son fourrage et cultiver (le terme à son importance) ses prairies en apportant un plus grand soin à la fumure qui déterminera à coup sûr la richesse en protéine de l'herbe (négliger la fumure et faire des économies de bouts de chandelles en achetant moins d'engrais se révèle très souvent négatif au bilan final puisqu'il faut complémenter plus avec des aliments biens chers une herbe devenue trop pauvre). La prairie valorise bien les apports de compost et lisier qui permettent alors d'alléger la note d'engrais minéral...
Enibob
le 20 Décembre 2014 12h13
D'accord avec vous sur cette approche. A compléter par la connaissance de son coût ...
tieno
le 20 Décembre 2014 18h41
En réponse à Enibob;
J'ai entendu il y a peu de temps qu' il faut travailler en priorité sur ce que nous avons une emprise directe, pour la majorité d'entre nous(je pense aux producteurs qui font de la vente directe; eux peuvent travailler sur 2 tableaux) ce sera sur nos coûts de production, c'est là que nous avons la réponse la plus rapide et la plus durable. Râler sur les syndicats pet soulager à très court terme mais n'arrange rien à nos problèmes.
A Henri porte des lilas,
J'ai assisté en septembre dernier à une visite d'essai Pioneer en mais où était comparé du mais sous plastic par rapport au traditionnel, la différence était impressionante .Après la visite j'ai discuté avec le responsable de l'essai, et à ma question se savoir s'ils avaient essayé d'autre cultures avec cette technique, il m'a répondu que le soja répondait très bien et pourrait rendre la culture rentable chez nous. Le hick c'est que la maison mère(américaine) interdit le développement de la technique pour cette culture en Europe avec les anciens accords commerciaux qui nous rendent dépendant de l'Amérique pour nos protéines!! Lamentable dirigeant qui ont signés cela. Quelqu'un connait il la durée de tels accords?
Je pense que nous aurons du mal à se passer du soja, a moins d'accepter une moindre efficacité alimentaire. Je pense qu'il faut le réserver aux vaches en production; gérer au mieux l'âge au premier vêlage; maitriser au mieux la fécondité de son troupeau;; avoir une bonne longévité de son troupeau, travailler également sur les fourrages; praries, pour éviter tout gaspillage.Le soja le moins cher sera toujours celui que l'on ne doit pas acheter!!!
pipo
le 21 Décembre 2014 10h57
Commentaire si mais souvenir sont bon la dependence de l europe sur l apport de proteinnes était dans les accords de lome signer dans les annees 60 et ont été resignes il y a qques annees pour une longue duree . mais c est a confirmer par des gens plus cultive que moi. on paie tjrs la dette de la 2 eme guerre......
Enibob
le 21 Décembre 2014 18h00
L'accord de Lomé concerne l'aide au développement.
C'est l'accord dit de Blair House en novembre 1992, dans le cadre des discussions de l'Uruguay Round qui a sécurisé la réforme Mac Sharry et qui Limitait les surfaces en oléagineux aidées ainsi que les oléoprotéagineux sur les jachères obligatoires. Selon l'accord, la surface européenne des cultures de colza, tournesol et soja destinées à l’alimentation, sont limitées à 5,1 millions d’hectares. Et l'interdiction des farines animales à renforcé la dépendance au soja.
L'accord n'interdit pas certaines techniques de culture, mais limite les surfaces ... On vous a donc raconté n'importe quoi M tieno !
Notez bien que l'on parle des oléo-protéagineux, pas des protéagineux ... ni des coproduits du bioéthanol.
alain.minet
le 21 Décembre 2014 21h27
@ Luc et les autres
Ok avec vous, si vous voulez qu'on se défendent à l'avenir par des négociations et des réductions des coûts de production, venez nous rejoindre dans la Wafab, la cotisation est de 25€ par année, pour tout renseignements, vous pouvez me tel: 0470 47 33 40 ou un mail à info@wafab.be
Luc
le 22 Décembre 2014 21h19
@ Enibob
J'ai bien écrit "Si nous avions un syndicat pour dire le lait uht ne peut partir de nos laiterie en dessous de tel prix, et ce que l'on soit à LDA, Arla, Miclobel, etc et ce afin d'éviter qu'une laiterie prenne le marché à une autre en cassant les prix" donc mon but n'est certainement pas de mettre solarec en faillite, quand au % de lait uht, chez LDA c''est un quart plus ou moins si je me trompe pas et si les math n'ont pas changées, si le lait uht était vendu 8 cents de plus que les 25 cents annoncés, cela fait 27 cents au litre au lieu des 25...
Vous dites aussi :N'oubliez pas ceci : le prix que votre coopérative est en mesure de payer dépend des prix auxquels les produits issus de la transformation de votre lait sont vendus aux clients. Et le "mix produit" est important : certains sont soumis plus que d'autres aux prix du marché mondial sur lequel ni votre coopérative, ni l'EMB, ni un quelconque syndicat ou gouvernement ont la moindre prise ...
D'accord avec vous, j'ai jamais dis le contraire. C'est d'ailleurs notre gros problème en Belgique, les laiteries ont pendant des années fait du beurrre et de la poudre car les interventions de l'Europe étaient là pour payer les stocks ... Les producteurs laitiers et les laiteries ont profité du systèmes sans jamais chercher à valoriser le lait en d'autres produits et sans investir dans des produits à plus grande valeur ajoutées. Ils ont pris le maximum de bénéfice à l'époque sans investir et maintenant nous en payons les conséquences. Mais cela est facile à dire après coup. Mais c'est la réalité.
vous dites aussi " Quant aux pulpes, ne serait-ce pas là aussi une conséquence de la loi de l'offre et de la demande plutôt que la résultante d'une volonté des betteraviers ?" Oui l'offre et la demande joue certainement, mais ce sont les planteurs qui ont décidé d'augmenter le prix et les pulpes sont quand même parties. Le lait uht serait vendu comme au prix début 2014, le lait serait aussi vendu. La différence c
mansi djone
le 22 Décembre 2014 21h41
Une méthode simple et efficace pour faire monter le prix des pulpes quand il y en a beaucoup : sécher et stocker. L'usine use et abuse de ce simple stratagème...
Enibob
le 22 Décembre 2014 22h01
Comment pouvez-vous d'un côté rêver qu'un syndicat exige un prix pour le lait UHT belge et de l'autre être conscient que le prix que votre coopérative est en mesure de payer dépend des prix auxquels les produits issus de la transformation de votre lait sont vendus aux clients et bien entendu du "mix produit" ?
Ne pensez-vous pas que les distributeurs en Belgique auraient vite fait de s'approvisionner en Allemagne ou en France, voire chez Luxlait [comme Faircoop ... :-))] ? Et que fera alors Solarec de ce lait qu'il ne pourra plus mettre en briques ?
Regardez les cachets ovales des marques distributeur et vous en trouverez déjà ... même du finlandais sans lactose !
Que cela plaise ou pas, nous sommes dans un marché unique, concurrentiel et le lait de bouche ne représente qu'une fraction de la transformation chez nous contrairement à d'autres pays. Et c'est un marché en diminution constante. Se battre sur ce créneau pensez-vous vraiment que ce soit la solution ?
Le prix du lait déduit des cours actuels poudre-beurre se situe aux alentours de 25 cts ... Une laiterie exposée à ces cours ne saurait faire des miracles ...
Bien à vous.
pipo
le 23 Décembre 2014 08h11
Commentairele le prix des pulpes ont été decidee debut 2014 a cemoment les prix des autres produits etaient en relation avec les psp ce ne sont pas les psp qui sont trop chere mais se sont les autre produits qui se sont casse la figure donc pour le future il faudrait peut etre passer de 0.5 a 1e d amplitude en plus ou en moin. a volatilitee qund tu nous tien...........