Lait : votre profit est entre vos mains !
par JM Moreau, le 09 Février 2012 21h10
http://www.dairyco.org.uk/library/farming-info-centre/milkbe ...Ce lien vous permettra de télécharger un rapport publié par DairyCo, organisme britannique d'information des producteurs laitiers.
Le rapport (36 pages, en anglais, of course), qui a été écrit sur base de l'analyse des données à partir de 330 fermes à travers la Grande Bretagne, vise à offrir aux producteurs laitiers britanniques l'occasion de voir comment leur business pourrait contribuer plus fortement à leur profit. Il montre que le coût de production est le facteur le plus important dans la détermination du bénéfice, bien plus que le prix du lait.
Selon les analystes, "Grâce à des données fiables et d'analyses statistiques, nous voyons que la relation entre le coût de la production et la marge est forte. Le rapport soulève de nombreuses questions, y compris à quel point il peut être difficile de faire un profit de la production laitière. Mais il ya une réelle opportunité pour les producteurs, car une fo...
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- Je ne connais pas les chiffres mais je ne dois pas me tromper de beaucoup en disant que les 1000 plu...
le pompier
le 10 Février 2012 09h51
Comme je ne trais plus à la main depuis longtemps.... je n'ai pas de profit....
Les anglais sont peut-être mieux équipés... Ils mettent des gants robotisés..... et le profit sera d'autant plus élevé......................... No, i cannot profitable....
Sucellos
le 10 Février 2012 10h33
Bien dommage pour vous !
Mais au fait, vous qui savez tout, comment appelle-t-on en français, le refus de tirer profit de l'expérience des autres ? Irrationalité ? Irresponsabilité ? Pensée figée ?
Mais c'est vrai : tirer les leçons de l’expérience est souvent une entreprise intellectuellement exigeante car sans l'intelligence de la compréhension, l'expérience ne sert à rien !
C'est effectivement plus facile de lancer des incantations que de se remettre en cause. Le complexe de Caliméro est bien ancré.
Sollecus
le 10 Février 2012 17h00
On voit bien que vous n'avez pas d'expériences,et je ne dois pas voir vos mains non plus...
JM Moreau
le 10 Février 2012 18h07
@ Sollecus
Il y a quelques jours, je demandais à votre collègue Point barre : "j'attends de votre part des pistes pour l'avenir, plutôt que réciter des incantations anti marché qui ne servent à rien." Aucune réponse, ce à quoi je m'attendais.
DairyCo trace des pistes, le CRA-W en propose aussi ... Vous, le pompier et les autres à la critique facile, que proposez vous qui soit plus efficace que ces recommandations basées sur l'expérience et l'observation ?
RIEN - NADA - NICHTS - NOTHING - NIETS - NULLA - NICHEGO - NOGET
Toujours la même chose : s'en prendre à la personne qui énonce une idée ou un argument plutôt qu'à cette idée ou à cet argument. Jamais de proposition concrète réaliste, seulement des incantations et des slogans.
Vous n'amusez que ceux qui comme vous ont l'esprit figé et qui s'imaginent, comme le chien, que c'est en aboyant que la lune va se lever !
Lamentable !
ha ha
le 11 Février 2012 13h32
bien parlé monsieur moreau
je suis entièrement d'accord avec vous
Il faut faire avec et trouvé des solutions que de critiqué toutes informations nouvelles
encore merci pour vos belles informations
Le paradis
le 11 Février 2012 14h08
Des propositions concrètes ont déjà été maintes fois formulées par l'Apli et l'EMB. Et seront encore débattues les 14, 15 et 16 février prochains dans les réunions organisées voir page 23 du Sillon Belge. Mr Moreau est invité à être constructif pour toute la filière laitière .
Il s'agira des pistes d'avenir pour l'après 2015. Tous les syndicats y seront présents et pourquoi pas quelques journalistes aux idées non figées...
Agro
le 11 Février 2012 14h11
J'ai trouvé "ze" solution : plus une vache malade, autarcie avec augmentation de la production à l'ha et du lait bien payé. Mais pour y arriver je me fais mal six après-midis par an an pour suivre des formations et apprendre à faire autre chose que "comme tout le monde fait". Qui plus est cela me permet de rencontrer des agriculteurs heureux et ça fait un bien fou.
JM Moreau
le 11 Février 2012 16h34
@ Le paradis
Les solutions de l'Apli et de l'EMB sont connues. Comme je l'ai déjà signalé, j'ai eu l'occasion de discuter longuement avec M Massol il y a deux ans déjà. Depuis, M Massol s'est retiré sous sa tente ...
Ces propositions ont été présentées au groupe de haut niveau, à la Commission, au PE, aux politiques. Elles n'ont manifestement convaincu que les membres de l'EMB, pas les décideurs.
A mon humble avis, elles ont le grand défaut de ne pas s'inscrire dans les orientations politiques tracées et confirmées par le Conseil et finalement acceptées par le PE, lesquels sont, que vous le vouliez ou non, les instances démocratiques de notre UE habilitées à légiférer. Le deuxième problème, c'est que ces propositions, qui impliquent un repli et une limitation de la production, ne prend nullement en compte les investissements de ceux qui parient sur la croissance de la demande des émergents et l'avenir des ingrédients dérivés des produits laitiers. Vouloir se limiter à approvisionner un marché dont la croissance est en berne n'est certainement pas un projet porteur.
J'ai à de nombreuses reprises répété mon opinion : il y a de la place pour tous les types de production, à chacun de s'adapter au marché qu'il entend fournir. L'important c'est
- bien connaître ses capacités, son environnement, les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des terres de son exploitation et, SURTOUT, les contraintes du marché auquel il entend répondre. Et il n'y a pas de réponse unique en la matière.
- bien connaître ses marges : de toutes les analyses, il ressort que c'est l'aspect le plus important ; cela signifie maîtriser ses coûts de production, cela signifie d'élaborer son business plan, son plan avec professionnalisme et de suivre ses indicateurs avec attention, volatilité oblige.
Et si les choix, faits en toute liberté, se sont avérés aventureux car non pertinents face au marché, ce n'est pas à la collectivité d'en supporter les conséquences.
le terrien
le 11 Février 2012 16h38
@ Mr Moreau
En tant que bon père de famille, je ne peux parier sur l'avenir!
JM Moreau
le 11 Février 2012 16h53
Le commentaire de M Agro dénote au milieu de tous ceux qui accusent "le système" d'être source de tous leurs maux. Il prouve que chacun peut trouver une place en agriculture, à condition de s'adapter à un marché. Que ce soit bio comme lui ou intensif comme d'autres.
M Agro a l'opportunité de fournir un marché qui accepte de payer ce qu'il demande : c'est sa solution et il est heureux, tant mieux pour lui. Et si la demande pour du lait bio augmente après mars 2015, je suppose qu'il ne regrettera pas les quotas !
Mais ce n'est pas la seule solution car la majorité des consommateurs, aux prix du bio, ne sera pas en mesure de l'acheter. M tirelipimpon, qui est plein de compassion pour les consommateurs qui souffrent de l'hiver (je suppose qu'il a offert du lait au CPAS de sa commune via la RTBF), ne me contredira pas. Ou alors, il exigera, avec M le carolo, de payer des impôts supplémentaires pour que l'Etat puisse organiser des soupes populaires bio ce qui assurera des débouchés avec des prix garantis.
JM Moreau
le 11 Février 2012 17h03
@
Dites moi, M le terrien, quand vous semez du froment avez-vous la certitude de ce qu'il vous rapportera ? Pouvez-vous, ce 11 février, être certain que vous ne subirez aucune attaque d'oïdium, de fusariose, de septoriose, de piétin verse, ou de rouille ?
Lorsque vous décidez de garder telle génisse, êtes vous certain qu'elle ne fera jamais de paratuberculose ou de leptospirose ?
Etes vous certain que le virus de Shmallenberg n'infectera pas votre troupeau ?
Tous le jours M le terrien, comme bon père de famille pour assurer leur bien-être, vous pariez sur l'avenir !
richard
le 11 Février 2012 21h27
On cherche à
Faire croire à l’individu qu’il est seule responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence des ses capacités ou de ses efforts
Ainsi
Au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise,
ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action
Et sans actions pas de rébellion
vimeo.com/36106412
Encore une fais monsieur Moreau vous dites de plus en plus clairement que les producteurs de lait qui ne savent pas traire ne savent pas faire vêler une vache ne savent pas organiser leur ferme ne savent pas tenir leur compte ne savent pas gérer ne savent pas transmettre la passion de leur métier ect ect et vous dans tous sa qui êtes vous pour juger! Pour donner des leçonssss comme vous le faite je vous lis depuis très longtemps et je suis sur que vous faite le méchant chien qui aboie pour faire marcher ce blog, et en plus je contribue à la polémique aussi .à tout les producteurs de lait qui lisent se blog ne le croyez pas vous n'êtes pas des incapables, la preuve ils ont tous à mangé et pour rien en plus, mais ils le veulent encore moins cher
tirelipimpon
le 11 Février 2012 23h19
Comme vous n'avez pas compassion, tout comme sucellos,le consommateur contribuable, des fermiers qui ne s'en sortent pas parce qu'ils ne gèrent pas bien leur exploitation, j'ai décider d'avoir le meme jugement vis a vis des consommateurs. Ceux-ci méritent-ils l'aide de l'état s'ils ne gèrent pas bien leur barque et ne savent pas se permettre d'acheter du mazout, . A qui, à quoi la faute ? La hausse de l'immobilier?Délocalisation?Est-ce à la collectivité de payer le chomage aux licenciés de Mittal, qui ne voulaient pas adapter leur salaire, à Liège Les consommateurs font-ils des réserves financières pour affronter les périodes difficiles?Pendant ce temps,Total augmente ses bénéfices de 16%, 12 milliards, avec un impot de 10%, quand les classes moyennes et salariées payent entre 30 et 40%. Toujours plus de bénef en aggravant la pauvreté des peuples, c'est ca l'évolution du monde, le pouvoir de l'argent, la concentration du pouvoir économique. Une augmentation de niveau de vie dans une classe sociale ou une région du monde implique une baisse dans une autre classe ou une autre région.
www.zonebourse.com/TOTAL-4717/actualite/TOTAL-Bon-cru-2011-pour-TOTAL-14016728
JM Moreau
le 13 Février 2012 10h57
M Richard,
avec tout le respect que je vous dois, je vous prierais de relire correctement ce que j'écris. Je m'efforce, sans vouloir culpabiliser qui que ce soit, de faire passer le message suivant (et je ne suis pas le seul !) : dans un marché volatile, il est indispensable de conduire son exploitation en ayant une bonne connaissance de ses capacités, son environnement, les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des terres de son exploitation et, SURTOUT, les contraintes du marché auquel on entend répondre. Et il n'y a pas de réponse unique en la matière. Il y a déjà plusieurs mois (le 18/08/2010), je postais un billet intitulé "Raisonner comme un "Chief Financial Officer", avec un lien vers la publication de Mike Boehlje, économiste agricole de l’université de Purdue (USA). Il y était précisé "les fermiers qui veulent gagner de l'argent dans l'économie imprévisible d'aujourd'hui feraient bien de développer une mentalité d’entrepreneur et de réfléchir comme un directeur financier". Je fais référence aux diverses publications, analyses, etc qui montrent la très grande amplitude des résultats, le dernier étant celle de DairyCo : chaque fois, il est constaté que plus que le prix (fixé par le marché), ce sont les marges qui sont importantes. Et cela ne remet pas en cause les capacités techniques de chacun. Cela devrait, normalement, interpeller tout en chacun et initier une démarche de "benchmarking", ou savoir où chacun se situe par rapport à un moyenne. C'est la démarché, maintes fois rappelée à l'attention de tous, de vos collègues de l'EDF.
Mais manifestement, pour les tenants des thèses de l'EMB, ce n'est pas la démarche à faire, c'est s'auto-dévaluer parce que c'est considéré comme culpabilisant. Quel orgueil ! Personnellement, je suis d'avis que revoir son système d'exploitation, c'est aussi lutter !
Mais encore une fois, je reconnais à chacun le droit de mener sa vie comme il l'entend. A cette liberté correspond une responsabilité qui fait que cha
JM Moreau
le 13 Février 2012 11h17
Suite
Mais encore une fois, je reconnais à chacun le droit de mener sa vie comme il l'entend. A cette liberté correspond une responsabilité qui fait que chacun doit assumer ses choix et ne pas exiger de la collectivité de financer ses errements.
@ tirelipimpon
Je vous ferais aimablement remarquer que les ouvriers de Mittal et leur employeur ont cotisé pour le chômage. C'est l'argent de leurs cotisation, géré par l'Etat, qui servira à payer leurs indemnités, pas l'argent de la collectivité !
Quant à l'aide octroyée par l'Etat (au sens large) aux gens dans le besoin, ce sont les représentants du peuple démocratiquement élus (selon notre constitution, nous leur donnons délégation) qui ont décidé de se substituer aux particuliers qui organisaient des "sociétés de secours mutuel" et de prendre à son compte l'aide sociale. La RTBF et son opération renouent avec une tradition !
Résultat : les bénéficiaires se sont accoutumés à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non plus comme provenant d'un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société ... et l'Etat, l'œil fixé sur les élections, sait se montrer généreux avec l'argent qu'il confisque à ceux qui produisent des richesse. Et quand il n'en n'a pas assez, il emprunte ... ce qui nous a conduit à la catastrophe que nous connaissons.
"L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde" (Frédéric Bastiat - 25 septembre 1848).
richard
le 15 Février 2012 19h19
www.dailymotion.com/video/xojla8_14-questions-a-jacques-genereux_news
mais pour vous c'est surement encore un je ne sais quoi??
JM Moreau
le 16 Février 2012 12h05
Question M Richard : en quoi les proposition de l'EMB dispenseraient-elles un producteur de faire comme les canadiens Amélie Tremblay et Dominique Bard ? Se donner des objectifs, planifier, saisir les opportunités, GÉRER (note : les lettres capitales sont le fait des auteurs), déléguer, conserver une capacité de continuer à innover, connaître les vrais besoins de son consommateur, s’inspirer de ceux qui réussissent, s’inspirer des autres productions, se remettre constamment en question ... ? En quoi les propositions que vous défendez dispenseraient-elles les laitiers de "développer une mentalité d’entrepreneur et de réfléchir comme un directeur financier" ainsi que le recommandent Mike Boehlje de Purdue et d'autres chercheurs de l'Institut de l'Elevage ou du CER ?
Que je sache, même les membres de l'EMB, de l'APLI, du MIG veulent gagner de l'argent avec leur activité laitière. Pourquoi alors, des solutions qui ont fait leurs preuves sont-elles rejetées sans autre forme de procès ? Avez-vous peur de la responsabilité qui va de pair avec la liberté d'entreprendre ?
Le paradis
le 16 Février 2012 18h02
Vous avez pas raison Mr Moreau, quand vous voyez les prix stables du prix du lait en 2011 et que tout le reste et faut pas les citer .. l'énergie, les taxes et les intrants et l'eau et comment voulez -vous entreprendre avec ces hausses démagogiques ? Même les coopératives nous narguent !
C'est le fric et c'est l'ultra libéralisme de l'Europe pour améliorer le sort de L'Est et nous deviendrons des imbéciles responsables ....................à la remorque des financiers qui profitent ..
JM Moreau
le 16 Février 2012 18h47
Avez vous oublié M Le paradis, que le 15 décembre, je donnais un lien vers l'indice Ipampa lait de vache, ceci pour vous rassurer sur le fait que je n'oublie pas, loin de là, les coûts de production et leur impact.
Je vous renvoie aussi à mon commentaire du 06/02, billet du 03/02 "Production laitière durable" www.agri-web.eu/2012-02-03_production-laitiere-durable : "Nous sommes face à une hausse cyclique des matières premières (céréales, aliments, fuel…) et une baisse ou une stagnation des prix (lait, porc, bovins, ... Quand seul le prix de vente varie, chaque agriculteur subit la même variation de revenu. Quand les charges flambent, les systèmes "les plus voraces" en intrants divisent, par 2 ou 3, la valeur ajoutée dégagée par l’exploitation ... Cette baisse est telle que la situation financière se dégrade très vite, et devient de moins en moins redressable sur les années qui suivent."
Lorsque les chinois, pour augmenter leur production de volailles et de porc, ont besoin de plus en plus de soja et que la production baisse en Argentine et au Brésil pour cause de la Niña, les prix montent ... et ce n'est pas démagogique. C'est la loi de l'offre et de la demande.
Le paradis
le 17 Février 2012 17h00
Il manque donc un organisme d'arbitrage démocratique qui fait défaut dans notre économie dictatoriale de profit tertiaire. L’Europe veut améliorer le sort de l'Est à notre détriment pour noyer leur profit aux aveugles des pauvres qui n'en demandent pas tant... car leur statut est socialement différent du nôtre alors produire plus n'est pas intéressant pour notre agriculture qui s'effrite économiquement...... Si vous voyez ce que je veux dire du paradis.....durable européen car les Chinois sont pas encore sur nos terres.... . C'est du virtuel.... mais je crois que vous aimez le riz.
GL
le 22 Février 2012 07h13
par JM Moreau, le 16 Février 2012 12h05
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Question M Richard : en quoi les proposition de l'EMB dispenseraient-elles un producteur de faire comme les canadiens Amélie Tremblay et Dominique Bard ? Se donner des objectifs, planifier, saisir les opportunités, GÉRER (note : les lettres capitales sont le fait des auteurs), déléguer, conserver une capacité de continuer à innover, connaître les vrais besoins de son consommateur, s’inspirer de ceux qui réussissent, s’inspirer des autres productions, se remettre constamment en question ... ? En quoi les propositions que vous défendez dispenseraient-elles les laitiers de "développer une mentalité d’entrepreneur et de réfléchir comme un directeur financier" ainsi que le recommandent Mike Boehlje de Purdue et d'autres chercheurs de l'Institut de l'Elevage ou du CER ?
Que je sache, même les membres de l'EMB, de l'APLI, du MIG veulent gagner de l'argent avec leur activité laitière. Pourquoi alors, des solutions qui ont fait leurs preuves sont-elles rejetées sans autre forme de procès ? Avez-vous peur de la responsabilité qui va de pair avec la liberté d'entreprendre ?
Les laitiers voudrait bien participer au formidable bénéfice que fait l’industrie laitières, c'est tout, repartir de façon un peu plus équitable le revenu de l'or blanc.