Production laitière durable
par JM Moreau, le 03 Février 2012 11h49
http://www.filierelait.be/pdf/86-Duralait_fascicule_2012.pdfLa durabilité, proposée comme principe fondamental pour apporter une réponse pertinente aux problèmes posés par le développement au niveau global, est un de ces concepts faisant l'objet de nombreux débats, notamment en agriculture. Le principe est basé sur 3 piliers :économique, sociétal, environnemental (l'économique est souvent oublié par les "sauveurs de la planète") et toute analyse au niveau d'une exploitation agricole implique d'intégrer les dimensions biologiques, physiques, ainsi que les aspects socio-économiques des systèmes de production.
Assurer un revenu correct aux agriculteurs, assurer la pérennité de l'exploitation (foncier, reprise de l'exploitation...), mettre sur le marché des produits à un prix et à un niveau de qualité acceptables pour le consommateur, répondre aux demandes des industries de transformation, préserver la qualité de l'environnement, mettre en œuvre des systèmes de production...
Reconnaissance des pluies abondantes 2023-2024 comme calamité agricole : procédure en cours
par Benoît GEORGES, le 07 Août 2025 11h06

La procédure de reconnaissance des pluies abondantes et persistantes survenues entre le 1er octobre 2023 et le 15 juin 2024 comme calamité agricole est actuellement en cours. Depuis le 18 juillet de
Six documents publiés sur WALAKIS
par Benoît GEORGES, le 05 Août 2025 14h23

Documents publiés le 24 juillet par l’IRBAB, Fourrages-Mieux, Centre Pilote Maïs-Miscanthus, la Fiwap et le Cepicop : - walakis.be/fr/ressources/bcbiobrul-gestion-des-adventices-dans-un-faux-semis-d
Lait, crème, beurre, fromage, yoghourt,...
par Benoît GEORGES, le 02 Août 2025 01h19

Rappel - Lait, crème, beurre, fromage, yoghourt… : pour que les consommateurs soient correctement informés et pour protéger les producteurs, ces dénominations sont réservés aux véritables pro
A la veille de l’ouverture de la foire
par Pas la fete, le 24 Juillet 2025 18h53
A tous le non-agriculteurs qui lisent ce forum que nous ne sommes pas autant à la fête que eux ! Ils se réjouissent tous de leur beau stand et que la fête commence mais ils seraient temps d’avoi
Cramé
par Stechou , le 20 Juillet 2025 08h31
Ici il ne pleut pas pour le moment, si c\'est pour avoir des orages ou que sais-je autant ne rien avoir. Mais il fait sec très très sec, voilà 1 mois que les vaches sont à l\'étable comme en hiver
Paiement du solde des aides Bio, MAEC, IZCN et Natura 2000 - Campagne 2024.
par Benoît GEORGES, le 19 Juillet 2025 00h28

L’Organisme payeur de Wallonie (OPW) communique qu’il a exécuté ce 17 juillet le paiement du solde des aides relatives aux mesures agroenvironnementales et climatiques (#MAEC), à l’agricultur
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- Je ne connais pas les chiffres mais je ne dois pas me tromper de beaucoup en disant que les 1000 plu...
tirelipimpon
le 05 Février 2012 21h23
Mr Moreau, vous croyez dans la recherche, l'innovation, la technologie. D'autres soupconnent les éleveurs de ne pas vouloir s"adapter au nouveau monde qui se présente à nous, de ne pas gérer en entrepreneur, de maitriser ses couts,.. En fait chacun choisit plus ou moins sa facon de travailler et d'avancer.Mais je constate que ce ne sont pas les plus productifs, les plus automatisés(exploitationsde 100 vaches, 800 000 litres, 90 hectares) qui dégagent le plus de revenu, au contraire, ces exploitations fortement automatisées perdent 2,8 euros par 100 litres. A l'opposé, les exploitations qui ont peu investi (47 vaches, 400 000 l et 47 hectares) dégagent un revenu de 15 euros par 100 litres.
Quel système est le plus durable? 1000 exploitations qui travaillent à perte, qui auront besoin encore plus de subsides et 1000 couples au chomage ou 2000 exploitations deux fois plus petites mais qui gagnent correctement leur vie?
JM Moreau
le 06 Février 2012 09h34
@ tirelipimpon
Vous rejoignez ce que je dis depuis toujours et qui me vaut souvent des volées de bois vert : chacun doit choisir sa façon de travailler.
J'y ajoute : si les choix, faits en toute liberté, se sont avérés aventureux car non pertinents face au marché, ce n'est pas à la collectivité d'en supporter les conséquences.
Chacun doit bien connaître ses capacités, son environnement, les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des terres de son exploitation et, surtout, les contraintes du marché auquel il entend répondre. Et il n'y a pas de réponse unique en la matière.
Le commentaire de notre efferves100 en réponse à Papy Joseph (voir plus bas) montre qu'il est possible de répondre sans agressivité, qu'il n'est nul besoin de dénigrer ceux qui sont d'un avis contraire. Si j'attire régulièrement l'attention sur le fait qu'être bon technicien ne suffit plus, qu'il faut conduire une exploitation en "entrepreneur", cela ne signifie pas que je considère l'ensemble des producteurs comme des attardés d'un autre siècle. Mais combien d'investissements sont faits sans analyses sérieuse, sans tests de sensibilité aux prix ou aux coût des intrants, sans analyse du marché visé, simplement pour "faire moderne" ou en mettre plein la vue du voisin (entendu personnellement sur le champ de foire de Libramont autour d'un tracteur dernier cri) ?
Pour revenir à votre question finale (structures de production), je regrette que nous ne développions pas plus chez nous de systèmes associatifs. Richard Blanc, le nouveau président de l’Apli (que l'on ne peut pas soupçonner de défendre l'agriculture industrielle) est associé en GAEC dans le département du Nord sur une exploitation de 327ha, dont 170 en culture, maïs, blé, le reste en herbe avec un quota de près de 2 millions de litres faisant vivre cinq familles. Il y a donc d'autres solutions que le modèle classique belge auquel vous vous référez ... mais la législation sur les sociétés est fédérale tandis que l'agriculture es
JM Moreau
le 06 Février 2012 12h10
Pour poursuivre la réflexion, deux éléments.
- Nous sommes face à une hausse cyclique des matières premières (céréales, aliments, fuel…) et une baisse ou une stagnation des prix (lait, porc, bovins, ... Quand seul le prix de vente varie, chaque agriculteur subit la même variation de revenu. Quand les charges flambent, les systèmes "les plus voraces" en intrants divisent, par 2 ou 3, la valeur ajoutée dégagée par l’exploitation ... Cette baisse est telle que la situation financière se dégrade très vite, et devient de moins en moins redressable sur les années qui suivent.
Les systèmes de demain seront donc les plus autonomes en intrants, ce qui implique un suivi rigoureux de quelques critères de base tels IC et coût alimentaire en porc, grammes de concentré/litre de lait, GMQ en viande bovine …
- L’agrandissement pour augmenter la productivité de la main d’œuvre dans le contexte de crise actuel est souvent mis en avant. Mais dans l’environnement économique que nous connaissons, la première question à se poser est : "mon projet permet-il de maintenir, voire d’améliorer la valeur ajoutée par 1.000 litres, par 100 kg de porc, de bœuf ?" Si la réponse est "non", il vaut mieux y regarder à deux fois avant de se lancer ! La base d’un système laitier, bovin, ou porcin devrait être le parcellaire agricole. À partir de ce parcellaire, il faut vérifier si le projet rend l’exploitation plus autonome ? S’il permet d’améliorer le coût alimentaire, d’organiser le temps de travail, de limiter le besoin en puissance et en carburant ? Si cette logique n’est pas respectée, le résultat économique n’est pas au rendez-vous et donc vous ne pouvez être "durable"