lewallon

Un sujet intéressant pour les producteurs bio qui j'espère donneront leurs avis.
Un point que j'ai remarqué lorsque ma fille a décidé de passer mon ancien troupeau en bio, ce sont les frais vétérinaires qui ont considérablement baissé.
Ma moyenne d'étable tournait autour des 8600 l et à l'heure actuel avec ma fille, il tourne autour des 7000 l.
Pour un prix du lait nettement supérieur, malgré une production total moindre, certains frais en baisse et aussi d'autres plus élevé, j'estime que les résultats comptable en bio sont largement satisfaisant.

Maintenant j'ai eu l'occasion de visiter une exploitation avec des rendements très élevé,.et bien je suis impressionné de voir leur résultat.
Quel que soit le type d'exploitation extensif ou non, le plus important c'est de gagné convenablement sa vie.

1000

T as été impressionné dans quel sens le wallon?

Stechou

Tout dépend du système taxation, le forfait ou le réel, j'ai une connaissance qui est au réel, c'est un vrai pharmacien, il a fait des études d'ingénieur, boh au final c'est pas mieux que moi qui suis à la normale, une chose c'est qu'il fait vivre un paquet de vendeur .
De mon point de vue, ce n'est plus la rentabilité qu'il faut chercher, mais payé ces bazar et laisser vivre, puisqu'au final plus RIEN ne nous appartient !
Hormis les misères. ...

lewallon

@ 1000

Une belle génétique avec une productivité à plus de 12000l/ vaches dans une étable semi paillée. Une ferme en polyculture dont la grosse majorité des fourrages produitent sur l'exploitation. Vaches ayant un beau parcour en pâture près de l'étable. Traite en salle de traite . Pas de superflu dans le matériel. 150 vaches - deux ménages qui savent se libérer à tour de rôle.
Une ferme qui à de l'avenir .....

Calimero.

Pour moi, les systèmes n'auraient jamais dû coexister dans le même espace. C'était l'un ou l'autre. Les faire coexister ne fait que de créer des concurrences préjudiciables à chacun d'eux.
C'est parceque le législateur n'a jamais eu les couilles de trancher face au lobbies industriels ainsi que le consommateur: le comportement d'achat et le courage d'assumer ses choix dans le rayon du magasin, qu'on se retrouve avec une macédoine de système.
Pour moi, c'est zéro grazing pour tout le monde, on explique pourquoi, les ava.tages, et on explique les contraintes, les aménagements pour le bien être animal.
Ou alors, tout le monde au pâturage ou en bio et on explique pareil les contraintes...
Il faut mettre le consommateur le nez dans son caca et le faire assumer ses choix sinon les fusibles à faire sauter en cas de changement d'humeur, ce sera toujours nous.