Chers amis producteurs et productrices de lait, chers sympathisants,
par Communication EMB, le 25 Avril 2023 19h49
Comme beaucoup le savent, l'European Milk Board (EMB) a été créé il y a une quinzaine d'années pour dénoncer la fin des quotas laitiers en Europe. En parallèle, l'EMB se devait de proposer d'autres solutions pour garder une forme ou un système de régulation nécessaire afin d'éviter la surproduction et de garder des prix rémunérateurs (propositions du Programme de Responsabilisation face au Marché).
Selon nous, ces quotas laitiers devaient subir un simple rafraîchissement afin d'améliorer leur efficacité ainsi que l'équité entre les producteurs et productrices de chaque pays européen. L'EMB, nous, avons donc réalisé un lobbying sans ménager nos efforts sur les politiques européennes, mais aussi sur nos coopératives, sur les industriels et les syndicats (surtout majoritaires) qui ont, bien sûr, une lourde responsabilité sur ce sujet. Notre travail était à la base de travailler sur et avec nos politi...
Comme beaucoup le savent, l'European Milk Board (EMB) a été créé il y a une quinzaine d'années pour dénoncer la fin des quotas laitiers en Europe. En parallèle, l'EMB se devait de proposer d'autres solutions pour garder une forme ou un système de régulation nécessaire afin d'éviter la surproduction et de garder des prix rémunérateurs (propositions du Programme de Responsabilisation face au Marché).
Selon nous, ces quotas laitiers devaient subir un simple rafraîchissement afin d'améliorer leur efficacité ainsi que l'équité entre les producteurs et productrices de chaque pays européen. L'EMB, nous, avons donc réalisé un lobbying sans ménager nos efforts sur les politiques européennes, mais aussi sur nos coopératives, sur les industriels et les syndicats (surtout majoritaires) qui ont, bien sûr, une lourde responsabilité sur ce sujet. Notre travail était à la base de travailler sur et avec nos politiques, et c'est ce que nous faisons encore aujourd'hui.
Seulement, le libéralisme qui règne depuis des décennies chez beaucoup de nos bien penseurs ne fait guère évoluer nos idées qui, pour nous, sont essentielles afin qu'à l'avenir un maximum de producteurs et productrices puissent vivre décemment de leur métier et être présents sur tous les territoires européens en vue de fournir des laits de qualité aux consommateurs et de préserver honorablement l'environnement.
Très rapidement à l'EMB, et dès le début des mouvements, nous avons amorcé des discussions et combats avec beaucoup de nos détracteurs et avons développé dans divers pays le concept du Lait équitable. Pour faire simple, notre but était de lier un maximum d'éleveurs au concept équitable nord-nord afin d'avoir un maximum de produits laitiers qui se vendent à un prix rémunérateur pour le producteur dans chaque magasin, pays par pays.
Nous sommes producteurs depuis des décennies et nous pouvons faire le constat négatif qu'en termes de rémunération, les choses se sont sérieusement dégradées. Je parle bien de rémunération et non pas de chiffre d'affaires. Il serait bon que beaucoup de mes collègues éleveurs en prennent note ! J'insiste, car c'est absolument vital et c'est même la base de tout !
Le but, donc, du concept du Lait équitable est de reprendre la main sur la plus-value que l'on nous perçoit ou que l'on nous vole depuis bien trop longtemps. En bref, nous devons redevenir des paysans. Celui qui produit et qui vend. De cette façon, notre pouvoir et notre force se multiplieront à l'infini, surtout lorsque nous adhérons au même concept, aux mêmes prix, à la même marque, et cela au niveau national. Bref, du circuit court à l'échelle nationale !
Mais attention, car pour garantir une pérennité, de la durabilité et surtout de l'équité, cette marque doit appartenir à ce même paysan. Sinon, nous reviendrons à ce que nous avons connu avec nos gros groupes coopératifs et leurs maudites filières privées, ou pire encore, comme nous le connaissons en France, un petit malin << businessman » qui s'est approprié notre concept en signant quelques contrats avec des agriculteurs qui, comme beaucoup, sont en demande de plus-value mais pour lesquels au fil du temps, nous voyons bien que ce sont des intermédiaires supplémentaires qui ne cherchent qu'à faire fructifier leurs filières et leurs business. Mais ça, nous savons bien que ça ne fonctionne pas, et encore moins pour le paysan !
La marque doit appartenir au paysan pour qu'il se responsabilise, qu'il la sente, qu'il la vive et qu'il la sente vibrer, qu'il en fasse la promotion où qu'il soit, sans qu'il s'en aperçoive. C'est ce que vivent déjà les centaines d'éleveurs qui ont créé leur Lait équitable, mais nous aimerions dès à présent passer aux crans supérieurs en multipliant le nombre d'adhérents par cent, par mille, ou même par le nombre d'agriculteurs, et plus encore !
Lorsque l'agriculteur adhère au concept du Lait équitable, c'est comme s'il devenait autonome sur son exploitation. Ainsi, il ne devient plus la cinquième roue du carrosse quand il s'agit d'essayer de valoriser son propre produit.
La régulation de la production dans toute l'Europe avec une bonne répartition des litrages produits par pays et par paysan, et adhésion massive aux Laits équitables de son pays : voilà deux clefs importantes pour que demain, nous puissions voir des jeunes s'installer en masse et enfin voir des producteurs de lait heureux de l'être.
Sur le plan du renforcement du pouvoir de l'agriculteur, et ce n'est pas peu dire qu'hélas aujourd'hui, il est quasiment nul, être un adhérent actif aux Laits équitables permet à celui-ci non seulement de récupérer de la plus-value sur son lait et donc de l'autonomie financière, mais également de pouvoir rencontrer un grand nombre de consommateurs lors d'animations dans les magasins ou lors des foires. Ces rencontres lui permettent de pouvoir expliquer les problèmes auxquels les producteurs laitiers sont confrontés, mais aussi de présenter les solutions avec tous les enjeux (économiques, environnementaux, de santé publique, etc....) que son métier d'agriculteur peut rencontrer. Cela permet de faire comprendre à l'opinion publique et aux politiques l'importance de bien traiter les agriculteurs et agricultrices.
Il est certain que pour une organisation comme l'EMB, avoir un grand nombre d'agriculteurs qui adhèrent à nos Laits équitables redonne une vivacité morale, économique, une certaine notoriété, et ouvre des portes que nous n'estimions même pas franchissables, comme le fait d'entrer en discussion avec ceux qui nous gouvernent, ceux qui transforment et ceux qui vendent nos produits. Œuvrer et avancer avec le Lait équitable, c'est pouvoir bousculer la politique, réinventer un modèle plus juste de commercialisation gagnant-gagnant entre producteurs, transformateurs, vendeurs et consommateurs.
Nous ne sommes pas inconscients, nous savons juste que cela fonctionne aujourd'hui dans certains pays où des agriculteurs motivés se sont repris en main. Je n'ai qu'une chose à dire et à redire il faut créer le concept du Lait équitable dans tous les pays afin que nous puissions être plus forts tous ensemble pour que demain le monde du commerce soit plus juste. À l'EMB, nous représentons le lait, mais d'autres organisations peuvent nous emboîter le pas et reprendre ce concept dans d'autres domaines.
Allez, on en parle aux voisins, on y réfléchit, et on se lance ! Les premiers agriculteurs qui se sont lancés dans cette magnifique aventure vous attendent et peuvent vous aider.
Boris Gondouin, membre français du conseil d'administration de l'EMB et responsable du Lait équitable
par Benoît GEORGES, le 24 Septembre 2023 10h38

Avis aux agriculteurs/trices!
Dans le cadre du projet de Centre de Référence et d’Expérimentation (CRE), Pascal et Hélène LAUDELOUT – DECOURTY vous accueilleront à la ferme, en collaboration
par chris, le 17 Septembre 2023 12h57
Communiqué
Désignation du futur Directeur du CdL
L’ASBL Comité du lait (CdL) est un organe interprofessionnel paritaire (producteurs laitiers et industrie laitière) dont
le siège est établi à
par FUGEA Autonomie, le 11 Septembre 2023 11h01

Rendez-vous le mercredi 20 septembre à la 8e édition du Salon Professionnel de l\'Autonomie Fourragère co-organisé par la FUGEA et les Fermes universitaires de Louvain (entrée gratuite).
Un parco
par CPAR, le 04 Septembre 2023 10h06
* Horaire : Accueil à partir de 19h, formation de 19h30-21h30 suivie d\'un verre de l\'amitié
* Lieu: Espace BW Place du Brabant wallon 3 - 1300 Wavre
* Prix : Gratuit
* Public: Agriculteur.rices
Com
par Benoit GEORGES, le 01 Septembre 2023 19h56

Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
par Benoit GEORGES, le 01 Septembre 2023 01h58

Les informations et évènements agricoles en province de Liège et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Se
Qwerleu
le 25 Avril 2023 19h54
C'est de la pub pour la lait de Chimay?
Mon avis
le 26 Avril 2023 00h43
C'est bien le principe du lait équitable destiné au circuit court mais ça implique d'être irréprochable et de faire des choix déontologiques de production et de modèle d'élevage. Si le premier groupe mondiale comme lactalis peut digérer un petit scandale de temps en temps et assumer un certain modèle de production, le circuit court ou la marque des producteurs va droit au suicide en cas de médiatisation négative.
Resistant
le 26 Avril 2023 08h46
Je termine de payer mon quota... Allez-vous faire... Moi je suis pour la liberté de produire ce que je veux.
Phil.0
le 26 Avril 2023 10h01
On ne produit pas se qu'on veut, on produit ce que les gens achètent... c'est pas tout-à-fait la même chose ;-))
lewallon
le 26 Avril 2023 22h06
Le système de quota autrefois étaient une bonne chose mais pas la gestion de ceux ci .
Dés le début, jamais.il y aurait dû avoir des transactions financières. Ils auraient dû appartenir aux laiteries .
Un agriculteur qui arrivait à sa retraite pouvait céder son quota au repreneur de son exploitation soit à son fils, .à fille, neveux. ou une personne étrangère, le cas contraire le quota retournait à la laiterie pour le redistribuer aux jeunes .
A ce jour il aurait plus d'exploitations laitières sur le territoire plus petite certes mais cela.aurait été, un plus pour l'environnement, la pollution.....
Mais non, ces fichus syndicats, ministre de l'époque, ....ils avaient décidé d'instaurer un quota individuel avec possibilité de transfert entre producteurs.
Pendant des années toutes ces contraintes pour les producteurs qui devaient planifier sa production annuelle afin d'éviter un superprélevement . Quel escrocrie !!!!
Heureusement que la commission Européenne a décidé en 2003 de mettre un terme à tous ça .
C'est triste de voir que certains producteurs ont dû rembourser des prêts qui auraient pu servir à.autre chose ( modernisation bâtiment, matériel....).
Pipo
le 26 Avril 2023 23h15
Les plus malins sont ceux qui l on reçu et revendu avec une grosse plus values
PA25
le 27 Avril 2023 19h08
@ lewallon ; à l 'époque c était Crohain le grand manitou ....
j 'ai commencé avec un quota de 60000, ils ont retiré 5 % pour constituer une reserve pour les jeunes agriculteurs ( moins de 35 ans ) pour redistribuer 15000 aux jeunes agriculteurs à condition d 'avoir un quota d au moins 60000 l , condition que je ne respectais donc plus ..... rien n a été fait pour les petits producteurs ....
pinpin
le 28 Avril 2023 15h02
PA25 Rien n a JAMAIS été fait pour les petits producteurs On est à l ère de la mondialisation, mondialisation signifie que les GROS ont la main et que les petits doivent crever et disparaître et ce dans TOUS les domaines Justement, les rachats de quotas, quoi de plus injuste Combien de laitiers avec un petit quota ont ils été tout simplement éjectés de leur laiterie car pas assez rentables Il n y a qu à voir la nouvelle PAC et ses aberrations ou encore le nouveau bail à ferme Ou vois tu qu on aide les PETITS ou encore les JEUNES agriculteurs?? Tout est pensé et mis en place pour favoriser les plus gros, les plus nantis et ce avec l approbation et la bénédiction de notre GRAND SYNDICAT AGRICOLE qui boiront encore une petite coupe de plus avec nos chers élus politiciens à notre santé En même temps, pourquoi se gêner quand on peut pondre des lois et voter des changements qui leur profitent et sont du pain béni pour eux Touches pas aux patatiers ou aux gros céréaliers, tu verras vite les gros Fendt déambuler et klaxonner dans Namur Rien que des pourris et escrocs à l échelle de leurs grands copains politicards qu ils aiment tant cotoyer
PA25
le 28 Avril 2023 19h48
@ pinpin ; Et la présidente, elle gère une ferme de combien d ' ha , ou plutot son entrepreneur ... c est exactement ce que vous décrivez .