Nouvelle sucrerie de Feluy
par chris, le 18 Juin 2018 22h49
Avez-vous été à la réunion d'information de ce jour?Apparemment le site d'implantation a été changé:ce n"est plus Seneffe mais le site pétrochimique de Feluy.
Ci joint.en copié collé' un article paru ce jour dans la Libre Belgique.
Le professeur n'a pas tort surtout en ce qui concerne le cout de l'outil.
Combien restera t-il de souscripteur quand i faudra passer à la caisse?
La région wallonne a également signé avec des chinois une convention pour faire du sucre sans calorie à partir de betteraves dans ce zoning là.
2 projets dans le meme coin.
Faut-il construire une nouvelle sucrerie en Wallonie?
ABONNÉS STÉPHANE TASSIN Publié le lundi 18 juin 2018 à 19h23 - Mis à jour le lundi 18 juin 2018 à 20h09
La Libre" a plusieurs fois évoqué un projet de construction d’une nouvelle sucrerie en Belgique. Et plus précisément en Wallonie, à Feluy (Hainaut). L’idée est simple. Plusieurs producteurs de be...
Avez-vous été à la réunion d'information de ce jour?Apparemment le site d'implantation a été changé:ce n"est plus Seneffe mais le site pétrochimique de Feluy.
Ci joint.en copié collé' un article paru ce jour dans la Libre Belgique.
Le professeur n'a pas tort surtout en ce qui concerne le cout de l'outil.
Combien restera t-il de souscripteur quand i faudra passer à la caisse?
La région wallonne a également signé avec des chinois une convention pour faire du sucre sans calorie à partir de betteraves dans ce zoning là.
2 projets dans le meme coin.
Faut-il construire une nouvelle sucrerie en Wallonie?
ABONNÉS STÉPHANE TASSIN Publié le lundi 18 juin 2018 à 19h23 - Mis à jour le lundi 18 juin 2018 à 20h09
La Libre" a plusieurs fois évoqué un projet de construction d’une nouvelle sucrerie en Belgique. Et plus précisément en Wallonie, à Feluy (Hainaut). L’idée est simple. Plusieurs producteurs de betteraves organisés en coopérative exploiteraient ce nouvel outil.
Le projet est actuellement porté par l’Association des betteraviers wallons. En décembre 2017, près de 1 750 planteurs de betteraves sucrières belges avaient manifesté leur intérêt pour s’engager dans ce projet coopératif. On évoque un volume de 1,5 million de tonnes de betteraves annuel pour que l’outil soit rentable. Précisons que l’usine ne tournerait que trois mois par an, soit la période de récolte des betteraves sucrières en Belgique.
Si les porteurs de projets sont enthousiastes, d’autres voix se demandent si cette activité est pérenne. Pour plusieurs raisons.
1 Le coût du projet
Le projet, qui ne coûterait pas moins de 330 millions d’euros, selon les estimations du porteur de projet, serait financé en partie par les coopérateurs "et la Région wallonne pourrait apporter près de la moitié de ce montant", explique le professeur Bruno Bernard, expert en commerce international qui, outre ses activités d’enseignant, travaille aussi comme consultant industriel. Selon lui, le contexte européen et international rend la construction de cette usine "totalement inutile" . "J’ai le sentiment qu’en participant à cela, les pouvoirs publics agissent comme avec la sidérurgie en tentant de sauver un secteur qui n’a plus d’avenir dans la production de sucre." Selon le professeur Bernard, qui enseigne notamment à l’université de Groningen (P-B), il faudra également que "les pouvoirs publics mettent la main à la poche lorsque l’usine devra être démantelée si le projet devait se révéler être un échec".
2 Le marché du sucre
Le professeur Bernard, qui a travaillé comme consultant pour une sucrerie en Algérie, explique pourquoi le contexte international rend la chose compliquée. "Auparavant, l’Algérie importait 100 % de son sucre, notamment du sucre qui venait de Belgique. Un jour, ils ont décidé de construire leur propre usine. Depuis lors, ils travaillent 24 h/24, 7 j/7 et 365 jours par an, et non 3 mois par an comme ici. Ils se sont depuis lors lancés dans l’exportation de leur sucre et sont en train de pénétrer le marché français. Ils travaillent avec la pulpe de canne à sucre importée du Brésil." On ajoutera à cet argument algérien, le développement de cette industrie en Inde. On doute d’ailleurs qu’elle se cantonne au marché indien. Une dépêche de l’AFP, datée du 8 juin 2018, expliquait que "la production mondiale de sucre devait atteindre en 2017 un record historique de plus de 190 millions de tonnes, selon les observateurs, avec un surplus de plus de 10 millions de tonnes par rapport à la consommation mondiale, estimée à 180 millions de tonnes". Le professeur Bernard précise que cette situation, conjuguée à la fin des quotas européens, entraîne actuellement une baisse du prix du sucre de "25 %".
3 Les néonicotinoïdes
Un autre problème pourrait perturber encore plus cette initiative. A savoir, l’interdiction de l’utilisation des néonicotinoïdes. Un insecticide utilisé massivement par de nombreux producteurs de betteraves sucrières pour lutter contre la jaunisse des pucerons. Le ministre fédéral Denis Ducarme (MR) envisage d’ailleurs de demander une dérogation pour deux ans. Le hic, c’est que la nouvelle sucrerie ne sera pas mise en service avant 2021, soit après cette période de dérogation. Si elle est accordée.
Stéphane Tassin
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le 18 Juin 2018 23h09
"S’il ne doit rester qu’une seule usine en Europe, ce sera celle-là"
ABONNÉS S.TA. Publié le lundi 18 juin 2018 à 20h08 - Mis à jour le lundi 18 juin 2018 à 22h20
Faut-il construire une nouvelle sucrerie en Wallonie?
BELGIQUE
Du côté de ceux qui portent le projet d’une nouvelle sucrerie en Wallonie, l’enthousiasme reste fort, malgré le contexte international et l’interdiction des néonicotinoïdes.
Jean-François Gosse, du cabinet de conseil en stratégie Innovity qui participe au projet, ne se voile cependant pas la face. "Tout le monde est bien conscient que le marché est à la recherche d’un nouvel équilibre et qu’au prix où est vendu le sucre actuellement, la filière n’est pas viable sur le long terme. Rien n’est encore acquis."
Qu’est-ce qui permet donc à notre interlocuteur de rester optimiste malgré toutes ces mauvaises nouvelles ? "Notre projet est de construire la meilleure usine d’Europe au meilleur endroit possible et ce projet n’a de sens que si l’on a une efficacité énergétique meilleure qu’ailleurs. Sans cela le projet aurait été abandonné. Nous voulons que s’il ne reste qu’une seule usine en Europe ce soit celle-là", explique-t-il.
Le projet prévoit d’utiliser "les technologies les plus efficientes, avec un objectif de durabilité et d’économie circulaire. Nous voulons biométhaniser tous les coproduits, afin de produire un complément énergétique". L’usine serait, en fait, fournie en énergie par une centrale de cogénération gaz-vapeur.
Sur la question des néonicotinoïdes, Jean-François Gosse n’élude rien non plus : "Nous intégrons cette donnée dans le projet. Et il est vrai que cela porte un peu d’ombre sur l’avenir de la filière. Mais des solutions de remplacement se mettent en place, même si pour l’heure elles ne sont pas prêtes." Quant au financement du projet, le montage financier est le suivant : "L’usine coûtera aux alentours des 330 millions d’euros. Un montant auquel il faudra ajouter celui de l’achat de terres pour cultiver de la betterave
obelix.
le 19 Juin 2018 15h57
vu le contexte ( on ne sais pas si on aura 20 Eur/t en 2018 ) il serait sage de mettre le projet au frigo !!
phil81
le 19 Juin 2018 22h46
le sucre sans calorie est fait a partir de sucre de betterave ou de canne on transforme le sucre "classique" (glucose et fructose) en allulose, en tréhalose et en isomaltulose, les fameux "sucres rares".
La société indienne Petiva est parvenue à produire du sucre 100% naturel et sans calories à base de betterave ou de canne à sucre. Elle compte installer d’ici 2020 à Seneffe une usine pilote pour sonder le marché. À terme, une unité commerciale devrait permettre la création de 75 emplois directs. L’investissement total prévu par Petiva se chiffre à 150 millions d’euros.
source l'écho
pipo
le 20 Juin 2018 10h30
se faire entu.. par les allemand ou par moi meme je prefaire par moi meme……..
PA25
le 21 Juin 2018 07h30
@ pipo, oufti, quelle souplesse . ; )