cotisant

C'est honteux de faire des faux fromages et que le consommateur ne le sache pas. C'est comme Gaïa avec son faux gras...
Il est grand temps d'avoir un Afsca international qui s'attaque aussi aux multinationales américaines... Mais paraît-il que l'Amérique est notre allié...à respecter.

www.lalibre.be/lifestyle/food/le-parmesan-en-crise-la-faute-au-faux-54ff0dba3570c8b95286db89 

Sucelos

Le marché n'a pas de règles. C'est le plus puissant, le plus riche qui l'emporte comme Monsanto dans les semences, comme Danone dans le lait et cela vient du libéralisme sans régulation...le vrai ou le faux, il faut que cela rapporte un max jusqu'à l'os .enibob

CHARLIE

@SUCELOS, LE PLUS PUISSANT CES NESTLE PAS DANONE, Q EST QUE VOUS AVEC TOUJOURS CONTRE ENIBOB FOUTE LUI LA PAIX, MERCI

fermement

Les règlements existent,il faut simplement le courage et la volonté politique de les appliquer.
Et n'appelons pas ça du protectionnisme ou du repli sur soi S V P. Sus aux fraudeurs à tous les niveaux,ils cassent le système économique quel qu'il soit. Sans règles, pas de commerce.
Bàv tous

Enibob

Le faux fromage, ou "like cheese" ou "non dairy cheese" ou, en français "fromage végétal" n'est pas l'apanage des USA. et nous, en Europe, n'avons pas besoin d'en importer. Il suffit d'avoir de l'huile, de l'eau, de l'épaississant et du gélifiant et le tour est joué ... (www.france4.fr/emissions/on-n-est-plus-des-pigeons/a-la-une/la-recette-du-faux-fromage-des-pizzas-industrielles_222619) 
C'est un ingrédient de choix pour les pizzas, hamburger et lasagnes "premier prix" .. Vous ajoutez un peu de poudre de gruyère ou d’emmental et le "goût" y est ... Et aucun règlement ne l'interdit puisque c'est conforme aux prescriptions d'une alimentation non toxique.
Se lâcher sur les américains ne fait que monter votre ignorance crasse de la réalité d'une facette de l'agro-business qui répond à une demande des consommateurs : bouffer à bon compte !

Enibob

A votre question "Faut-il vraiment exporter du bon fromage vers les US ?" il faut répondre OUI.
C'est un débouché important, preuve que ces produits sont appréciés ...
Interdire l'exportation, c'est priver des MILLIERS de personnes, producteurs, employés des unités de transformation, de revenus.
Et rien ne prouve que ce sera du troc "fromages " contre "viande hormonée". Cela c'est de la désinformation, un concept dont vous êtes un des grands fans : plus c'est gros, plus vous le supportez !
Vous devriez savoir que les USA ont RENONCE à vouloir que les viandes hormonées puissent être exportées vers l'Europe et ont mis fin aux sanctions (notamment contre le Roquefort ....) mises en œuvre suite à la condamnation par l'OMC des restrictions européennes. Les producteurs US ont développé des filières sans hormones destinées au marché européen et les contrôles, malgré les affirmations de notre ami carolo, se font au niveau des abattoirs ...

Enibob

@ CHARLIE
C'est sa seule raison de vivre, son idée fixe qui ferme la porte au jugement ...
Il ne faut pas en vouloir aux indigents intellectuels, il faut faire avec ce qu’on a !

fermement

Le faux fromage a beau ne pas être toxique (manquerait plus que ça),c'est quand même de l'usurpation d'identité.Une faille du règlement,une hypocrisie de plus....Bon appétit à tous et ne vous révolter surtout pas, bientôt du faux lait et de la fausse viande;tout va bien

Bern

C'est le début de la fin,l'agriculture traditionnelle n'a plus sa place dans ce monde de n'importe quoi.On veut faire un marché mondial alors que dans un petit pays comme la Belgique flamand et wallon parlent plus de séparations que du bien etre du citoyen.Au menu dans 10 ans,vers de farine fromage chimique viande reconstituée et dans la boisson ajouter 2 cuillère à café de bicarbonate de soude pour bien digerer .Bon appétit a tous!

par carolo

C'est mieux exporter chez les Russe c'est beaucoup plus proche et en plus il peuvent payer en gaz ou pétrole !!!

Enibob

Je ne partage pas votre vision pessimiste cher Bern.
Il est possible de trouver un compromis entre le bio et l’hyperproductivisme où l'agriculture de proximité peut trouver sa place. L’innovation pour les producteurs (toutes les nouvelles recherches en agro-écologie vont dans ce sens), c’est l’adaptation des cultures aux conditions climatiques et pédologiques (qualité des sols).
Parler de durabilité, ce n'est pas opposer bio ou pas bio, mais c'est parler d’adaptation aux sols et aux climats locaux : c'est le propos de l’agriculture "écologiquement intensive". Les ressources naturelles peuvent être suffisantes si l’on produit mieux et si l’on réduit les pertes et gaspillages sur toute la chaîne.
Maintenant, les choix de consommation de chacun, vous pouvez en discuter à l'infini ... et Il faut regarder les choses en face : les consommateurs veulent toujours plus… sauf payer et face aux consommateurs et à la grande distribution, les opérateurs de toute la chaîne cherchent à réduire les coûts pour maintenir les très faibles marges et donc la survie de leurs entreprises ...

Bern

Il est possible, oui peut être .On est le premier maillon de la chaîne celui que l'on compresse le plus,celui qui prend le plus de risque et a mon avis le moins rémunéré et le le plus critiqué, beaucoup de plus pour pas grand chose .En théorie vos recommandations sont bonnes en pratique tout dépend de trop d'aléas qui changent la done .Vous n'avez pas répondu concernant la comparaison entre la Belgique et le marché mondial.Merci de donner votre avis

Enibob

Comparer ? Comment ?
La Belgique n'est pas une terre isolée et elle FAIT PARTIE de ce "marché mondial" : notre agro-industrie exporte et génère des milliers d'emplois, qui seraient condamnés par un repli identitaire. Nous vivons une période extraordinaire et il faut mesurer la chance que nous avons : nos populations, dont les revenus ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, sont confrontées à une situation qui n’a jamais été rencontrée dans l’histoire de l’espèce humaine : l’abondance. Et aussi un élargissement de l'offre disponible ainsi qu'une réduction des effets saisonniers. Ce sont les échanges qui ont permis cela, qui ont introduit le maïs, le brocoli, la tomate, les avocats, les bananes, les fraises et les cerises à Noël ...
La mondialisation, avec le développement d'Internet et du commerce mondial, est un fait. Un simple fait. On peut discuter du point de savoir comment il faut réagir à l'évolution du Monde : essayer de se protéger en érigeant des barrières protectionnistes (position conservatrice), ou développer nos atouts pour gagner des points dans la compétition entre les pays (position libérale). Personnellement, je suis d'avis que l'efficacité, aujourd'hui, se situe du côté de l'économie de marché, de l'entreprise et de la mondialisation : partout où cette solution est appliquée, la pauvreté recule. Massivement. La mondialisation représente un sacré challenge pour les pays endormis par leur État-Nounou, l'avenir pour eux sera tout sauf radieux s'ils ne retrouvent pas le goût de se battre ...
Quant à ceux qui pensent que les règles de l'échange les oppriment, ils peuvent toujours aller vivre dans la forêt et se débrouiller seuls ...
Les coopérateurs de FrieslandCampina, ceux de Arla profitent directement de cette mondialisation ...

solecus

Le marché mondial n'a pas de règles et c'est là que le bas blesse. Tout pour les riches, le faux comme le vrai. Mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Il ne faut pas faire d'omelette. La mondialisation n'est pas bonne pour notre pays.

Bern

Mondialisation de tout et n'importe quoi du pôle nord au pôle sud en passant par le méridien de Greenwich tellement complexe que toute les dérives sont permisses même le plus fort des ordinateurs en perdrait ses Rams.

Noël

Êtes-vous sûr que ce sont bien les coopérateurs de Campina qui profitent de la mondialisation ? Je connais un producteur Campina et il me dit que les profits sont donnés aux dirigeants directeurs de la coopérative qui font toujours valoir de futurs investissements grandioses à venir.... Lui, il ne touche qu'un faible dividende en petits euros. Alors je le crois. Nous devenons des pauvres coopérateurs..

L'aveugle

Les Pays-Bas, l’Australie et les Etats-Unis sont les trois plus grands exportateurs de fromages en Chine. Ces 3 pays représentent 80% des parts de marché en valeur du marché du fromage importé. La France pourtant grand producteur de fromage, représentent uniquement 4% du marché des fromages importés.

Il ne faut donc pas exporter vers les Etat-unis... Allons directement en Chine sans passer par le libre échange puant...

Enibob

Importations chinoise de fromages
De janvier à octobre 2014, la Nouvelle-Zélande a exporté 24.013 tonnes de fromages vers la Chine, l'Australie 15.189, les USA 10.084 ... La France arrive en 4ème position tandis que les Pays-Bas sont 9èmes ...
www.foodnavigator-asia.com/Markets/Chalk-to-cheese-China-s-massive-import-growth-shows-changing-tastes 
L'UE a exporté vers la Chine en 2014 6.834 tonnes de fromages. Les deux principaux exportateurs européens sont la France (29,2%) et l'Italie (24,6%) ... Les Pays-Bas n'arrivent qu'en troisième position avec 7,6% ...
ec.europa.eu/agriculture/milk-market-observatory/pdf/eu-extra-trade_en.pdf  (page 9)

casino

Réponse à enibob :
"aux milliers d'employés qui travaillent dans les laiteries pour traiter ce lait, aux autres qui emballent, transportent, chargent camions et navires ... de continuer à gagner leur vie et nourrir leur famille."

C'est le producteur laitier qui donne du travail en aval et il est donc le seul à ne pas gagner sa vie... Combien ont déjà arrêté de traire....?

Il faut augmenter le prix producteur. Mais je crains que vous ne soyez concerné. Je crois que vous êtes dans la catégorie des rentiers...

tirelipimpon

www.boerderij.nl/Rundveehouderij/Nieuws/2015/3/Belgie-betaalt-op-de-valreep-en-voor-het-eerst-in-tien-jaar-superheffing-1725737W/ 
extrait.
De Belgische Boerenbond verwacht in Vlaanderen in de komende vijf jaar 15 tot 20 procent groei. “Nu hebben we 5.200 melk- en vleesveehouders met gemiddeld 400.000 liter. In 2020 zijn dat er 3.500 met 700.000 liter. Waarbij boeren vaker op melkvee zullen specialiseren”, stelt adviseur rundveehouderij Guy Vandepoel. Ter vergelijking: aan het begin van het quotumtijdperk in 1984 waren er bijna 40.000 veehouders met gemiddeld 75.000 liter.

En trente ans, la sélection dans le secteur laitier a détruit 34800 familles, dans les cinq ans à venir encore une exploitation sur trois, ce qui fait en 35 ans un total de 365
00 fermes donc 70000 personnes (hommes et femmes) qui ont déserté ce secteur.Combien de chauffeurs au chomage et qui roulaient avec un 15 tonnes. Tout cela rien qu'en Flandre.La Flandre comptait 180000 chomeurs en 2014. Plus d'un tiers provient du secteur agricole.
Et on parle de créations d'emploi !!!!!

Enibob

Vous oubliez une chose : ceux qui ont arrêté ont vu leur production reprise par d'autres ... donc, autant de lait à transporter ...
Je doute aussi que ceux qui ont arrêté ont été "détruits" comme vous dites ... Combien de producteurs en âge de prendre leur retraite sans successeur ? Est-ce une famille détruite ? Combien de fermes expropriées pour l'extension des villes, des zonings ? Est-ce chaque fois une famille détruite ? Combien de décision prise en raison d'une rentabilité trop faible et une reconversion vers la production de légumes ? Aussi des familles détruites ?
Vous devriez cesser de voir partout un complot visant à "détruire" un secteur ... et cesser de vivre avec le passé.
Vous ne pouvez nier le fait que les milliards de litres de lait qui trouvent des débouchés à l'export permettent de créer de la valeur et sont à la base d'emplois. Voyez les rapports des grandes entreprises du secteur et la progression de l'emploi dans l'agro-industrie ces dernières années.

Casino

Il y a dix ans d'ici, le Boerenbond disait déjà que la croissance allait arriver... La CBL dit la même chose mais ils se foutent du prix payé au producteur inchangé depuis 1982...
Celui ou cette société qui a investi fortement dans la production laitière en écoutant les sirènes est obligé de continuer. Pieds et mains liés aux remboursements et aux managers...

Enibob

Personne ne vous oblige à continuer, tout comme personne ne vous oblige à investir. C'est chaque fois un choix personnel. A chacun d'assumer ses choix. Tous les producteurs sensés savent depuis 2004 que les quotas ne seraient pas prolongés après le 31 mars 2015. Celui qui connait le marché des produits laitier sait que ce secteur est très volatile. Si on investit en "écoutant des sirènes" et pas en adoptant une attitude d'entrepreneur responsable, ce n'est ni la faute des laiteries, ni celle des coopératives, ni celle des banquiers, ni celle de la Commission, ni celle d'Enibob ou encore celle de Monsanto. C'est de la responsabilité de celui qui a pris la décision d'investir. Point.
Le reste, votre calimérisme, vos diatribes contre le système, vos lamentations face à vos privilèges et rentes quotas perdus, c'est du cirque.
Et ce n'est pas en réclamant la fin des exportations et en déblatérant sur les coopératives dont le dynamisme assure à ses membres de meilleurs revenus grâce à une meilleure valorisation de leur lait que vous résoudrez votre propre problème de prix.

chris

J"ai acheté du chester à la découpe insipide,sans gout.Prix:19,95 le kilo.Sur l'étiquette:Kraft Belgie.Voilà comment est transformé notre bon lait!

Enibob

Kraft, c'est une production de fromages fondus ... Lisez bien l'étiquette !
www.real.be/fr/catalogue/67/chester-kraft-rouge-2kg 

tirelipimpon

Voici un rapport de l'industrie laitière wallonne sur l'évolution entre 2005 et 2012
www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CCYQFjAB&url=http://www.bcz-cbl.be/www/images/stories/pdf/public/Menus_website_FR/5_Communiques_de_presse/2013/2013_08_29_visite%20Min.%20Marcourt%20pres%20R%20Debergh.ppt&ei=UjMLVe6vApPvaIGJgcAE&usg=AFQjCNE5I9PRGD8egDWIcdcv-Yz5fv0s9w 

Avec une collecte qui a augmenté de 16 % en sept ans, l'industrie laitière wallonne a créé 46 emplois supplémentaires, de 924 à 970. Dans le même temps, le nombre des fournisseurs de lait est passé de 3016 à 2203, soit environ 1800 emplois.
Je ne dénonce pas de complot, je ne fais que constater les faits. La croissance à l'exportation peut détruire du travail.

Enibob

Parce que vous pensez que la diminution du nombre d'exploitations est due à la croissance des exportations ?Vous êtes désopilant !
Remarquez que cette diminution n'a pas provoqué de diminution de la production ... les économistes appellent cela "rationalisation", "amélioration de la productivité" ...
Vivez dans le présent, tournez-vous vers le futur ... On ne reviendra pas en arrière !

tirelipimpon

Ah bon, parce que pour exporter on peut se passer d'améliorer notre productivité ?