La Nouvelle-Zélande se danemarkise
par Jean Pierre, le 20 Juin 2013 16h34
La dette du secteur laitier néo-zélandais a triplé au cours de la dernière décennie.
Ce passif est réparti de manière inégale : la moitié de la dette est logée chez 10% des producteurs.
L'augmentation du financement du secteur laitier par endettement au cours de cette période est due à un certain nombre de facteurs, l'un de ceux-ci étant le besoin de fonds pour un nombre important de conversions à haute intensité capitalistique vers le lait.
Bien qu'il y ait une forte corrélation entre l'augmentation de la dette et la superficie laitière pendant le sextennat finissant en 2009 (cà d la période de la plus forte croissance de la dette), l'augmentation des emprunts est de 15,5% alors que l'augmentation de la superficie laitière n'était que de 2%, explique le ministère néo-zélandais des industries primaires.
Une proportion significative de la dette accumulée pendant cette période peut être attribuée à l'augmenta...
L\'aveugle
par Stechou , le 15 Décembre 2025 14h46
Jusque où allons nous nous laisser faire? Quelles sont les limites, vos limites ? Moi les miennes sont atteintes ! Que se soient avec peppol , administratives ( soit disant simplification...) et m
Puisqu\'il faut toujours prendre le principe de précaution !
par Pfff, le 13 Décembre 2025 09h08
Les bêtes sont rentrées, un premier tri fait, reste à affiner et choisir son moment pour vendre ou resoigner. J’envisage très sérieusement de ne plus laisser rentrer de gens dans mon exploi
Lancement de la boîte à outils de la transmission - 15/12/25
par Pauline Léonard, le 04 Décembre 2025 10h27

La Fédération Wallonne de l\'Agriculture lance et commence à diffuser un guide pédagogique et informatif sur une vingtaine de thématiques liées à la transmission d\'entreprise agricole et l\'insta
77 % des agriculteur·ices francophones en détresse psychologique
par Benoît GEORGES, le 03 Décembre 2025 20h07

L’UCLouvain dévoile la première étude belge, réalisée dans le cadre d’un mémoire de master en sciences psychologiques, sur la détresse du monde agricole en Belgique francophone. L\'article
Régularisation Liaison au Sol
par Benoît GEORGES, le 22 Novembre 2025 11h10
À la suite de l’indisponibilité de l’application Liaison au Sol liée à la l’intrusion informatique dont le SPW a été victime au printemps dernier, il se peut que certains des contrats / mou
Luc Delaby en Wallonie – Trois rendez-vous à ne pas manquer !
par Benoît GEORGES, le 18 Novembre 2025 09h25

Référence européenne en matière de systèmes herbagers, Luc Delaby, ingénieur de recherches à l’INRAE, viendra partager près de 40 ans d’expérience sur la gestion des prairies, l’aliment
Les plus commentés
-
96 commentaires
- Le cargo de la honte. 24 commentaires
- De wever innogure agribex le loup dans le poulailler 18 commentaires
- Peppol, le nouvel eldorado
Les plus aimé
-
30 j'aimes
- @ lewallon Avant de faire les courses pour Noel et de faire un bon repas, je vais d'abord payer les ... 25 j'aimes
- Les agriculteurs se sont fait gazer et tabasser par les crs. Les vaches seront abattues ce matin.
Qu... 23 j'aimes - Probablement une excellente solution ;-)
Au pays du surréalisme, on est pas à une incohérence prÃ...

JM Moreau
le 20 Juin 2013 19h09
Merci M Jean-Pierre pour ce document intéressant. Je ne vous savais pas pessimiste : vous ne donnez que le contenu de l'encadré dont le titre est "Dette du secteur laitier : fardeau ou opportunité?"
Le chapitre de cette analyse des secteurs primaires consacré aux produits laitiers met en relief les bonnes perspectives globales du secteur laitier néo-zélandais ... Je pense que la hausse du foncier ne cessera pas lorsque vous examinez les mouvements des entreprises chinoises qui ont pour "mission" de garantir les approvisionnements du vaste et croissant marché chinois. Il n'y a pas qu'en Afrique [ou au Condroz :-)))] que les terres agricoles suscitent des convoitises ...
Le graphique 2.2 est parlant ...
Les services officiels australiens viennent aussi de sortir leur analyse : ils sont d'avis que les prix seront soutenus la prochaine saison 13/14 en raison de la demande ferme des pays en développement d'Asie, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord et de la croissance limitée de l'offre des principaux pays exportateurs (plus 1% en UE, plus 1 à 2% en NZ). La dernière enchère a vu une remontée des prix qui baissaient depuis avril en raison d'un départ morose de la saison de production en Argentine, et ce malgré la fin des craintes générés par la sécheresse NZ.
Jean Pierre
le 21 Juin 2013 16h16
M.Moreau,
Il n'est pas pessimiste de considérer que nos concurrents des antipodes ne sauront plus jamais produire du lait bon marché (à moins de faire faillite avant).
JM Moreau
le 21 Juin 2013 19h37
Vous semblez avoir oublié que le prix payé aux producteurs néo-zélandais a quasi rejoint le niveau européen ou américain.
La force des néo-zélandais réside dans une production de lait basée essentiellement sur l'herbe. Cela se traduit par la production par vache. Le coût du foncier impacte une partie des exploitations, pas toutes. Par contre les effets de la sécheresse (terminée à ce jour) ont induit des coûts inhabituels de supplémentation du bétail. Ceux qui n'ont pu faire face ont réformé leur vaches (cela s'est traduit par une offre de viande supplémentaire). Ils vont rebondir la prochaine saison car la valeur du foncier ne baissera pas et leurs crédits ne seront pas dénoncés.
Vous signalez la hausse annoncée par Fonterra pour la prochaine campagne (début juillet-août). Les producteurs laitiers néo-zélandais sont en mesure de faire leurs comptes. Ce qui n'est pas le cas chez nous : voyez M silvanou qui, le 19 juin, demande aux internautes quel sera le prix de son lait pour le mois de ... mai.