Lait : revue du marché.
par JM Moreau, le 03 Avril 2013 10h45
En début de mois, il est classique de voir certains habitués du site s'interroger sur le prix qu'ils vont recevoir pour leurs livraisons passées. C'est l'occasion de proposer une petite revue du marché.
La séance d'enchères de ce mardi 2 avril de la plate-forme Global Dairy Trade (GDT ) a confirmé les hausses des précédentes sessions. Le graphique donne l'évolution du prix moyen pondéré des produits reflété par l'indice GDT.
Cette fois, la hausse du prix moyen des produits laitiers offerts a été de 14,2%, atteignant 4.966 USD/t, soit une valeur supérieure de 51 % à celle atteinte la première quinzaine d'avril 2012.
C'est le lait écrémé en poudre qui a affiché la hausse la plus forte, soit 27,8%. Il a clôturé à $ 5.142 USD/t en moyenne, prix jamais atteint auparavent. C'est dû à la forte demande chinoise qui n'a pas les capacités pour en fabriquer suffisamment. La poudre grasse a clôturé à 5.100 USD/t en moye...
En début de mois, il est classique de voir certains habitués du site s'interroger sur le prix qu'ils vont recevoir pour leurs livraisons passées. C'est l'occasion de proposer une petite revue du marché.
La séance d'enchères de ce mardi 2 avril de la plate-forme Global Dairy Trade (GDT ) a confirmé les hausses des précédentes sessions. Le graphique donne l'évolution du prix moyen pondéré des produits reflété par l'indice GDT.
Cette fois, la hausse du prix moyen des produits laitiers offerts a été de 14,2%, atteignant 4.966 USD/t, soit une valeur supérieure de 51 % à celle atteinte la première quinzaine d'avril 2012.
C'est le lait écrémé en poudre qui a affiché la hausse la plus forte, soit 27,8%. Il a clôturé à $ 5.142 USD/t en moyenne, prix jamais atteint auparavent. C'est dû à la forte demande chinoise qui n'a pas les capacités pour en fabriquer suffisamment. La poudre grasse a clôturé à 5.100 USD/t en moyenne, en hausse de 7% et le cheddar, également présenté lors ces enchères a été coté à 4.622 USD/t ( 6,6%). La MGLA a enregistré une hausse moyenne de 6,7% à 4.695 USD/t. Rappelons que ces prix sont des « prix FAS ». Arla était présent avec de la poudre de lait écrémé livrable en juin à 3.900 USD/t à comparer avec la poudre Fonterra qui, pour la même échéance, s'est vendue à 6.310 USD/t.
La forte reprise constatée lors des dernières séances d'enchères traduit les difficultés observées ces dernières semaines dans la fourniture de lait au départ de l'Océanie, difficultés qui se reflètent dans les volumes offerts lors des dernières enchères (± 50% des quantités offertes l'an passé à la même époque). Rappelons que près d'un tiers des volumes commercialisés sur le marché international vient d'Océanie, ce qui explique l'influence qu'ils ont sur les cotations. Les conditions de sécheresse actuelle font craindre aux acheteurs un manque de produit. En Australie, par exemple, on a constaté une chute de production de l'ordre de 5% en février. La question se pose donc de savoir si, au vu de cette diminution des volumes présentés (une partie vient de Dairy of America et de Arla), les enchères GDT demeurent un bon indicateur des prix mondiaux.
En effet, les prix constatés sur les autres grands marchés (UE et USA), même s'ils sont en hausse, ne ne le sont pas dans la même proportion que ceux enregistrés sur GTD depuis une quarantaine de jours. On peut toutefois estimer que les prix resteront fermes au moins jusqu'en août prochain et la prochaine campagne néo-zélandaise : les contrats pour livraisons septembre et octobre sont en effet à des niveaux plus bas. Signalons toutefois que les abattages de laitières ont fortement augmenté en Nouvelle-Zélande, nombreux étant les fermiers qui, pour éviter de trop fortes charges d'alimentation en raison de la sécheresse, réforment une partie de leur troupeau. Les abattages de bovins sont 77% supérieurs à ceux de l'an passé. En Australie, on a enregistré dans l’État de Victoria (le plus gros producteur de lait), une hausse de 15% des abattages.
Pendant ce temps, les espoirs de voir la production de l'hémisphère nord prendre le relais, à l'approche du classique "flux de printemps" s'amenuisent avec la conjonction prix élevé des aliments et temps anormalement froid qui frappe le Nord de notre continent et qui a limité la croissance des pâturages, retardant la sortie des troupeaux.
En ce qui concerne les perspectives, signalons, outre la fermeté des produits industriels, certains signes d'espoir pour les producteurs. Le prix des céréales, influencé par les données de semis, l'état des stocks, les bonnes productions sud-américaines et les perspectives de récoltes historiques rapportées par les analystes, sont en net recul, ce qui pourrait amener une amélioration des marges, d'autant plus que les prix à la production semblent se relever. Il a, en effet, déjà été rapporté sur ce site les annonces de FrieslandCampina d'un relèvement du prix à la production, tandis qu'au RU, la chaîne Sainsbury UK a annoncé un relèvement du prix qu'elle paie pour le lait, à la suite d'une annonce similaire de la chaîne de supermarchés Tesco. Les craintes de voir leur approvisionnement s’assécher (les livraisons au RU, ont diminué de 8,2% !) poussent les supermarchés à relever le prix. Bien entendu, la comparaison n'est pas de mise avec notre marché : au RU, la toute grosse partie du lait est commercialisée sous forme de "lait blanc", ce qui n'est pas le cas chez nous où nous dépendons des marchés des produits industriels. Il sera intéressant de suivre les évolutions qui annoncent une recomposition du paysage de la collecte avec la montée en puissance annoncée d'Arla.
Pour terminer, il faut aussi signaler que Fonterra a relevé ses prévisions de payement final à ses membres de 5,30 USD/100 kg de "solides" à 5,80, vu les bons prix actuels et les profits réalisés par la coopérative. C'est une hausse de 7,8% par rapport à l'an passé.
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Benjy
le 03 Avril 2013 17h38
Bien voilà une bonne nouvelle !!
Il manque plus qu'une bonne sècheresse pour l'europe et on aura tous faim.
fromageon
le 03 Avril 2013 20h11
et cela pourrait arriver quand on voit le vent déssèchant que l'on et que cela ne pousse pas
le wallon
le 03 Avril 2013 22h40
@ fromageon
Dans un mois ça va pousser !!!!!
Benjy
le 03 Avril 2013 23h28
Le Wallon,
En 2 jours j'ai eu 3 appel pour acheter du maïs ensilage, je viens de vendre du foin car rien ne pousse et tout est en retard !
Je sais pas par chez toi, mais l'année passée à pareil époque on avait déjà fait pas mal dans les terres, cette année rien, les céréales sont pas très jolie, et le reste est pareil! même si la température remonte dans 15 jours, on est déjà 1 mois en retard sur tout!
Si tu ajoutes à ca une petite sècheresse du au vent, l'année risque d'être catastrophique en récolte en tout genre!
A moins que un climat spécial cantonne au dessus ton ton bloc de terre comme a chaque année vu que c'est tj mieux chez toi qu'ailleur???
tirelipimpon
le 04 Avril 2013 10h47
Cette situation unique devrait faire réfléchir certains .Les champions de la compétitivité que sont les néo zélandais sont devenus les champions de l'abattage, tout ca à cause de la sécheresse ou d'un défaut de croissance de l'herbe. Chez nous l'herbe ne pousse que six mois par an et pourtant nous n'abattons pas une partie du cheptel à cause de l'hiver. Ce qui prouve bien qu'en Europe nous ne sommes pas des incapables.
le wallon
le 04 Avril 2013 15h03
Benjy
Mais non, rien n'est perdu !!!
Suffit de la douceur et de la pluie !!!!
Tout rentrera dans l'ordre !
L'homme propose et Dieu dispose !!!!!!!