Pour alimenter le débat de la Fugea ... réflexions soumises à nos excellences
par JM Moreau, le 24 Juillet 2012 18h38
Le contexte agricole change profondément depuis quelques années et génère de nouvelles pratiques pour les agriculteurs. La PAC était très sécurisante ... jusqu’à une période récente. Mais être en prise avec le marché, comme l'entend la future PAC, cela veut bien entendu dire être confronté à la volatilité des prix et à la concurrence, mais aussi, s’adapter en permanence aux exigences des marchés quant à la qualité des produits et des pratiques et rechercher en permanence de la valeur ajoutée. Par ailleurs, l'"exploitation familiale" a quasi autant de définitions que d'acteurs. De plus, fonctionnellement et socialement, on constate aussi une évolution : un des conjoints a un emploi extérieur, appel à des salariés, à l'entreprise, développement de pluriactivité, difficultés de reprises vu les investissements, ... ce qui fait que le modèle à "2 UHT" tend de plus en plus à disparaître.
Pensez-vous, da...
Le contexte agricole change profondément depuis quelques années et génère de nouvelles pratiques pour les agriculteurs. La PAC était très sécurisante ... jusqu’à une période récente. Mais être en prise avec le marché, comme l'entend la future PAC, cela veut bien entendu dire être confronté à la volatilité des prix et à la concurrence, mais aussi, s’adapter en permanence aux exigences des marchés quant à la qualité des produits et des pratiques et rechercher en permanence de la valeur ajoutée. Par ailleurs, l'"exploitation familiale" a quasi autant de définitions que d'acteurs. De plus, fonctionnellement et socialement, on constate aussi une évolution : un des conjoints a un emploi extérieur, appel à des salariés, à l'entreprise, développement de pluriactivité, difficultés de reprises vu les investissements, ... ce qui fait que le modèle à "2 UHT" tend de plus en plus à disparaître.
Pensez-vous, dans ce contexte, que "le bon modèle" pour l’agriculture, c'est, en caricaturant, mais après tout, c'est faire comme tout le monde, une petite exploitation familiale, mari et femme élevant des chèvres, fabricant leur fromage et le vendant sur la place du village le samedi matin en gagnant bien leur vie ? Même si c'est bucolique, que cela semble correspondre à une vision partagée par une grand partie de la population et que cela semble ancré dans l'esprit de certains représentants du monde agricole, en réalité, cela fait de l'agriculture un "Etat" (on est agriculteur comme on est curé ou écrivain-poète) et non une activité économique inscrite dans le monde globalisé qui est celui que nous connaissons aujourd'hui.
Serait-ce pour se donner bonne conscience ? Serait-ce pour donner des "garanties" à une population effrayée par les innovations biotechnologiques, une population qui se méfie de la modernité, des sciences, persuadée que la course au progrès de l'agriculture a pour objectif de nourrir banques et multinationales, les environnementalistes et certaines associations de producteurs jouant sur ces angoisses ? Serait-ce pour un politiquement correct, un "tout ce qui est petit est gentil" et "la pratique du commerce vous mènera droit en enfer" : vous n’êtes qu'un honteux libéral si vous réussissez ?
Notre agriculture évolue de plus en plus vers une dualité : d’une part des exploitations insérées dans des logiques de proximité et d'autre part les exploitations produisant pour des marchés mondialisés. Toutes ont le droit d'avoir leur place car elles répondent à des choix individuels.
Bien sûr il est de bon ton de proclamer, pour contribuer au maintien des sympathiques exploitations familiales : "Le développement de productions sous label (ou assimilées), extrêmement respectueuses de l’environnement, de préférence bio, permettra de vendre des produits à des prix plus élevés que les cochonneries qu’on trouve dans les supermarchés". Quel dommage que ceux qui applaudissent à ce discours ne fassent pas plus de deux repas festifs par mois, mangent le midi à la cantine à midi et le soir des pizzas industrielles ou des nouilles réchauffées au micro-ondes, réduisant le marché de ces fameux "bons produits" à moins de 15 % de la consommation totale ! Mais qu'à cela ne tienne, s'il n’y a pas de marché suffisant pour ces "bons produits", on fera appel à vous, puissance publique, on vous demandera de garantir les prix, de brider la production ... Mais comme nous sommes dans un marché unique, peut-on vraiment s'étonner que nos consommateurs préfèrent acheter les excellents produits laitiers à bas prix importés d’Allemagne ou du Danemark ... ?
N'est ce pas préférable de réfléchir aux relations entre les avancées technologiques, les gains de productivité qu’elles imposent et l’organisation de notre agriculture ? Agro foresterie, agricultures intégrée, biologique, durable, écologiquement intensive, aujourd’hui, la science permet de construire ou reconstruire des équilibres biologiques pertinents, adaptés parfaitement à leur environnement, et capables de nourrir les bêtes, les hommes, l’avenir et le producteur. Seule une agriculture intelligente, pensée et construite sur le savoir et les connaissances scientifiques pourra nourrir l'humanité et assurer le troisième pilier du durable : la viabilité des exploitations d'un point de vue financier.
Notre agriculture, sous toutes ses formes se doit d'être avant tout moderne, soit selon le dictionnaire "Qui s’adapte pleinement aux innovations de son époque, qui est de son temps".
Le passéisme est un piège vers lequel les ignorants nous entraînent.
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L\'année n\'est pas finie mais je trouve de pire en pire , jamais tranquille à ce demander si l\'enfer ne serai le paradis pour le secteur agricole en polyculture élevage ?
Hier en passant devant un
bobine
le 24 Juillet 2012 19h40
aaah le bon vieux paradigme productiviste...
Le paradis
le 24 Juillet 2012 21h37
Mais qui sont les ignorants ????????
Suite de l'article plus bas : USA :pire sécheresse depuis 56 ans. Article qui vient de disparaître de la page principale suite aux 2 nouveaux arrivants.
Si vous suivez le secteur laitier depuis des années, vous êtes bien placé pour nous indiquer quelles laiteries en Belgique rémunèrent le mieux ses producteurs en fonction du mix-produit transformé. Je serai heureux de votre réponse en regardant le tableau des prix de base du site . Merci d'être concret.
par JMMoreau, le 24 Juillet 2012 18h45
Et c'est reparti pour un tour ...
Ce qui m'étonne le plus chez vous, c'est le très faible usage de ce qui fait que l'on nous distingue des autres animaux : l'intelligence. Avoir à sa disposition un merveilleux outil d'adaptation et s'en servir si peu, ou plutôt, l'utiliser plus pour fuir la réalité en demandant aux autres des solutions "clé sur porte", que pour l'affronter en l'analysant ...
par Le paradis
Mais c\'est choux verts et verts choux, mr moreau . Les prix de base du lait sont dans les mêmes fourchettes de prix. Ils s\'entendent bien . Le mix -produit transformé qui apporte une plus value à la laiterie ne transparaît pas....chez le producteur.
Quand il s\'agit de vous mouiller, vous restez au soleil.
le Pay
le 25 Juillet 2012 03h44
M Moreau
vous n'en avez pas marre de débiter toujours les mêmes conneries provocatrices ?
Les conséquences de la libéralisation c'est au lieu de 4 fermes familiales trayant 50-70 vaches, un seul fermier trayant 280 vaches... avec 4 polonais au noire et une femme qui travaille à l'extérieur et prend encore la place de quelqu'un dautre.....8 pertes d'emploies correctes !
Comment défendre une politique qui mène à celà ?
PA25
le 25 Juillet 2012 07h14
@le pay; voila, c est ca la réalité,vous l'avez parfaitement décrite!!!
le Pay
le 25 Juillet 2012 09h30
C'est une réalité qui ne tient pas la route et qu'il faut combattre.
JM Moreau
le 25 Juillet 2012 10h24
Demandez à M Di Antonio de proposer au Conseil européen et au PE de voter un règlement qui abolit la loi de l'offre et de la demande, qui retire l'UE de l'OMC, qui interdise aux fermiers de produire ce qu'ils ont envie, qui impose au consommateur des prix en déconnexion du marché mondial, qui triple les droits d'entrée des textiles asiatiques, des appareils électroniques chinois, malaisiens ou indonésiens ...
Le protectionnisme porte en lui le germe de l’impérialisme, du nationalisme et de la guerre et est bien entendu un mode d’organisation naturel pour une économie dirigée, celle que vous souhaitez manifestement. L’ouverture de nos frontières au reste du monde ne permet en effet pas de diriger l’économie selon vos plans et vous confronte à la concurrence, à un principe qui vous dérange fondamentalement : la liberté.
Et cela n'a rien à voir avec du productivisme.
@ Le paradis
le billet n'a pas disparu du site, cliquez sur le lien "Articles plus anciens" ... Il n'était pas nécessaire de recopier les commentaires qui n'ont rien à voir avec le sujet de ce billet ... Je vous ai répondu où il fallait.
JM Moreau
le 25 Juillet 2012 10h31
@ le Pay et bobine
Je pense que vos blocages vous ont empêché de saisir le message ! Je le répète donc
"N'est ce pas préférable de réfléchir aux relations entre les avancées technologiques, les gains de productivité qu’elles imposent et l’organisation de notre agriculture ? Agro foresterie, agricultures intégrée, biologique, durable, écologiquement intensive, aujourd’hui, la science permet de construire ou reconstruire des équilibres biologiques pertinents, adaptés parfaitement à leur environnement, et capables de nourrir les bêtes, les hommes, l’avenir et le producteur. Seule une agriculture intelligente, pensée et construite sur le savoir et les connaissances scientifiques pourra nourrir l'humanité et assurer le troisième pilier du durable : la viabilité des exploitations d'un point de vue financier."
Où voyez vous du productivisme ? Serait-ce parce que vous êtes allergique au mot "science" ?
Où voyez vous un plaidoyer pour la libéralisation ? Elle existe, c'est la réalité que vous refusez et ce que je suggère c'est de développer une agriculture viable, respectueuse de l'environnement, qui ait sa place dans un monde globalisé ... une agriculture multiple, avec ses exploitations insérées dans des logiques de proximité et ses exploitations produisant pour des marchés mondialisés. Afin de laisser à chacun la liberté de choisir ce qui est bon pour lui. Pas en imposant des idéologies réductrices. Pas avec des incantations comme seuls arguments.
JM Moreau
le 25 Juillet 2012 10h45
@ le Pay
Depuis que je vous lis sur ce site, vous répétez toujours la même rengaine : la réalité, celle qui voit la diminution des exploitations laitières et leur concentration (on produit de plus en plus de lait et la SAU ne diminue quasi pas si l'on tient compte des changements d'affectation des sols), "ne tient pas la route" et "il faut combattre cette réalité".
Mais jamais vous n'avez suggéré comment ce phénomène, qui dure depuis plus de 50 ans, pourrait-il être "combattu" et inversé ! Et ce n'est pas le seul prix du lait qui l'explique : voyez au Canada, la diminution du nombre d'exploitations est du même ordre. Et il vaut aussi pour les céréaliers.
Si vous voulez garder des fermes du type que vous estimez être le meilleur, celui que j'ai caricaturé dans mon billet, c'est dans le cadre d'une insertion dans des circuits courts que vous y arriverez. Mais alors, il faudra prouver au consommateur que vos produits valent la peine d'être achetés, que cela vaut la peine pour lui d'aller au marché du samedi sur la place du village ... Car personne ne pourra imposer au consommateur de faire ce choix plutôt que de manger le soir nouilles et pizzas industrielles.
azert
le 25 Juillet 2012 10h47
Le problème n'est pas la globalisation et la mondialisation mais la concurrence déloyale... Des pays exportent vers l'Europe en ayant pas un minimum de considérations environnementales et en exploitant des hommes, des femmes voire des enfants. Ce qui met à mal nos productions locales.
la laitière
le 25 Juillet 2012 12h03
ETRE PAYE EQUITABLEMENT POUR NOTRE TRAVAIL, POINT BARRE MONSIEUR MOREAU
Sucellos
le 25 Juillet 2012 12h46
@ la laitière
le problème, chère laitière, c'est que certains de vos collègues gagnent leur vie avec les prix offerts par le marché ... Avez-vous lu les montants qui figurent sur le graphique des prix moyens payés en Europe ? Faut-il vous les rappeler ?
Alors, qui doit décider ce qu'est un "payement équitable" ? Le soviet des membres du MIG ? Au nom de quel droit ?
Et avec ce prix, comme dit Moreau, ne vous étonnez pas que nos consommateurs préféreront acheter les excellents produits laitiers à bas prix importés d’Allemagne ou du Danemark ... Résultat : votre transformateur fermera.
Mais peut-être alors demanderez vous d'interdire leur commercialisation sur les étals de nos supermarchés ...
Jusqu'à preuve du contraire, chère laitière, nous sommes dans une économie de marché, avec libre circulation des marchandises dans le marché unique européen, pas dans cette dictature bolchevique que vous et vos amis semblez appeler de tous vos vœux. Ce type de système a toujours et partout amené à des désastres invraisemblables et à des dépressions ... Si les Etats pouvaient se substituer au marché, alors, l'URSS, qui avait totalement éliminé le marché et détenait tous les moyens physiques de gérer l'économie, aurait été un succès ...
la laitière
le 25 Juillet 2012 17h10
A 53 ans, il y en a qui rament encore et qui ont pourtant honoré tous leurs emprunts.
Prix du soja, des intrants : normal? mazout, normal, engrais, normal???????????????????????????????
Spéculation normale?
tirelipimpon
le 25 Juillet 2012 17h33
voici quelques chefs d'entreprise du Nord Pas de Calais qui s'en sortent malgré la crise
idele.fr/domaines-techniques/economie-et-gestion-de-lexploitation/couts-de-production/publication/idelesolr/recommends/les-leviers-pour-optimiser-le-cout-de-production-en-bovins-lait-nord-picardie.html
cliquez sur les fiches 1 à 4 et vous découvrez les couts de production de chaque atelier
Gaec Moulin du Brésil : en 2010, 402 euros
Bertrand Boutin :361 euros
Gaec des normandes : 414 euros
Gaec de la prairie : 392euros
par le carolo
le 25 Juillet 2012 19h14
@azert; vous vous avez compris, la concurrence déloyale est mortel a celui en face de vous, exp: l’emmental de ma coop, pas compétitif car coop honnête, et oui elle introduit pas 20% huile de palme dedans, pas obligé de marqué sur emballage contiens huile de palme , alors client baisé....
Sucellos
le 25 Juillet 2012 20h47
Cher tirelipimpon,
Vous allez vous faire critiquer comme JM Moreau et moi-même ! Oser mettre des fiches de calcul de coûts qui montrent d'aussi grandes différences de coûts (de 361 à 414) et surtout qui sont introduites par une phrase sacrilège pour certains : "L'analyse du coût de production des systèmes laitiers pour identifier marges de progrès et leviers techniques est un enjeu essentiel pour le secteur laitier face à la volatilité des marchés et des prix des intrants et face à la concurrence croissante entre bassins de production."
Mais si vous vous y mettez aussi, peut-être que d'autres suivront ...
Sucellos
le 25 Juillet 2012 21h18
@ la laitière
Vous n'avez pas répondu à JM Moreau : qui devrait imposer un prix ?
Le prix des aliments sont pareils pour tout le monde. Et ils vont encore monter, soyez en certaine.
Avez vous lu les fiches référencées par M tirelipimpon ? Quel est votre coût d'aliments par litre de lait ?
la laitière
le 26 Juillet 2012 08h06
la seule chose qui me préocuppe à part le prix des intrants, c'est le prix du lait touché par le producteur et le prix payé par le consommateur et les marges engrangées entre-temps par les intermédiaires.
POINT BARRE.
JM Moreau
le 26 Juillet 2012 19h13
Et moi, ce qui me préoccupe, c'est de mettre en place, chez nous, les conditions qui permettent à l’agriculture de s'adapter aux nouvelles donnes que sont la volatilité des prix, le changement climatique, les demandes sociétales et environnementales, la sécurité alimentaire, l'équilibre nord-sud, et ce dans le contexte d'une PAC telle qu'on nous l'annonce. Et il n'y a pas une seule solution ...
Le rôle de la recherche, pilier de l'évolution des pratiques qui devront évoluer pour permettre cette adaptation, devra être défini, et il sera nécessaire d'y associer les consommateurs et la grande distribution étant donné que fondamentalement, l'agriculture produit pour le marché ...
la laitière
le 26 Juillet 2012 20h27
s'adapter c'est ce qu'on fait en tant que producteur tous les jours.
JM Moreau
le 26 Juillet 2012 21h17
Heureux d'apprendre que vous avez trouvé la solution à vos préoccupations.
la laitière
le 27 Juillet 2012 08h46
on est bien obligé vu la spéculation des matières premières et le prix du lait trop bas.
tirelipimpon
le 27 Juillet 2012 11h40
Avec le prix actuel, aucun des 4 exemples que j'ai cité plus haut, ne s"en sort aujourd'hui. D'autant plus que les matières premières ont pas mal augmenté depuis 2010.
a la laitière
moi aussi je m'adapte comme je peux, avant je ramais dans un cours d'eau mais aujourd'hui la démocratie a décidé que je serai dans ce torrent qu'est la libéralisation avec mon canoé. Je ne puis qu"aller a gauche ou à droite pour éviter quelques obstacles pour ne pas abimer mon embarcation. Mais quand je serais trop vieux pour ramer, j'empecherais ma fille de prendre ma barque. Il y a assez de professions qui permettent de gagner sa vie SUREMENT sans se soucier des marchés.
Le paradis
le 27 Juillet 2012 11h55
www.rtbf.be/info/regions/detail_producteurs-de-lait-les-distributeurs-automatiques-ne-sont-pas-rentables?id=7811395
Trouver des solutions à vos préoccupations ?... Trop facile à dire Mr Moreau, Sucellos. Les dieux vous entendent.
Sucellos
le 28 Juillet 2012 14h17
Je laisse aux protagonistes la responsabilités des échanges. Je ne partage pas l'idée relative à la "spéculation des matières premières". Mais je comprends le sens du commentaire de JM Moreau ...
La laitière dit qu'elle s'adapte "tous les jours" ... C'est qu'elle (ou il) a trouvé comment répondre à la volatilité dont elle (il) connait le sujet dit-elle (il) dans un autre commentaire ... On ne peut, face aux torrents de lamentations qui inondent ce site (et qui répond à la liberté des échanges), que se montrer heureux lorsque une (un) exploitant(e) dit qu'il a réussi à s'adapter. C'est la preuve que tout n'est pas définitivement perdu comme beaucoup l'écrivent ici ... et qu'il y a donc des solutions (même M tirelipimpon en convient !). Et donc que nous n'aurons pas à faire la file pour avoir une brique de lait comme nous l'annonçait naguère M Benjy.
Benjy
le 28 Juillet 2012 23h30
Mon père m à tj appris à tourner ma langue dans ma bouche avant de parler!
Vous sucellos, vous parlez sans vraiment connaître le métier!
On est pas à la bourse en ferme, vous avez une vache au matin, au soir elle est peut être morte!
Enfin je perds mon temps à vous écrire... Ça changera pas votre discours!
On peut essayer de s adapter au marche en trouvant qq solutions, mais certainement pas La Réponse aux diverses soucis de cette crise laitière!!
La volatilité parlons en, l agriculture doit s adapter en crevant, les banques on elles joué en bourse et on perdu BCp d argent, on pourrait dire qu elle n avaient qu à s adapter?? Mais l état les ont aidé!!
Sucellos
le 29 Juillet 2012 14h37
@ Benjy
"On peut essayer de s adapter au marche en trouvant qq solutions, mais certainement pas La Réponse aux diverses soucis de cette crise laitière!!"
D'accord avec vous. Il n'y a pas de solution unique. La réalité, qu'on le veuille ou non, c'est le "marché", et vous n'avez aucune prise sur lui. Par contre, et je pèse mes mots, ce que vous êtes sensé connaître, c'est votre coût moyen de production, le coût du dernier litre produit (= votre coût marginal) et les diverses composantes de ces coûts. Votre père aurait été, je pense, d'accord. C'est valable pour tout business, y compris pour ce lait que vous persistez à dire que je ne connais pas. Et votre bonne connaissance de votre métier devait vous permettre de prendre les décisions adéquates afin de retrouver des marges correctes. Par contre, si vous n'avez qu'une vague idée de ces paramètres de gestion, bonne chance ... même si vous "connaissez le métier". Pour rappel, on ne produit pas pour produire, on produit pour satisfaire la demande de ses clients ...
Mais je pense, et je pèse aussi mes mots, que si vous êtes focalisé sur la vache qui "peut être morte au soir" (ce que j'entends parfaitement, ... moi aussi ce soir je peux être passé de vie à trépas), vous ne prendrez jamais aucune décision ... A quoi bon, en effet, s'obstiner à essayer puisque la vache peut mourir !