par JM Moreau, le 15 Juillet 2012 14h40

France Agrimer a fait réaliser par les cabinets d'études GEM et AND International une étude sur l'utilisation des matières grasses et matières protéiques du lait dans les différents secteurs des industries agro-alimentaires européennes.
Au delà de la consommation par les ménages, une fraction importante de la production laitière sert à produire des ingrédients utilisés dans l'industrie agro-alimentaire. Il peut s'agir de poudre de lait, de beurre, de caséine, de lactose et d'un grand nombre d'autres dérivés.
Ce marché a été affecté par la baisse des aides publiques comme celles qui favorisaient l'utilisation de beurre et de crème en biscuiterie, viennoiseries ou pour les crèmes glacées ou celle de poudre de lait dans les aliments destinés aux animaux.
Par ailleurs, les ingrédients d'origine laitière peuvent être concurrencés par des matières grasses ou protéines d'origine végétale dont le prix est gén�...

France Agrimer a fait réaliser par les cabinets d'études GEM et AND International une étude sur l'utilisation des matières grasses et matières protéiques du lait dans les différents secteurs des industries agro-alimentaires européennes.
Au delà de la consommation par les ménages, une fraction importante de la production laitière sert à produire des ingrédients utilisés dans l'industrie agro-alimentaire. Il peut s'agir de poudre de lait, de beurre, de caséine, de lactose et d'un grand nombre d'autres dérivés.
Ce marché a été affecté par la baisse des aides publiques comme celles qui favorisaient l'utilisation de beurre et de crème en biscuiterie, viennoiseries ou pour les crèmes glacées ou celle de poudre de lait dans les aliments destinés aux animaux.
Par ailleurs, les ingrédients d'origine laitière peuvent être concurrencés par des matières grasses ou protéines d'origine végétale dont le prix est généralement plus avantageux.
Néanmoins, ce marché s'est bien tenu ces dernières années. La demande des pays tiers et l'innovation technologique ont permis de compenser les baisses de consommation enregistrées dans certains secteurs comme celui des aliments du bétail.
L'étude (lien) dresse un état des lieux des utilisations en 2010 par secteur ainsi que les principales évolutions depuis 2005. Les perspectives d'utilisations à l'horizon 2015 sont envisagées.
Relevons notamment les conclusions suivantes (citations) :
- Une des forces des grandes industries laitières reste la maîtrise de la fragmentation et des recombinaisons possibles entre protéines solubles, caséine, matières grasses et lactose, qui permet de proposer toute une gamme de produits adaptés à un large éventail de demande et qui offre une relative souplesse face à la volatilité des prix de chaque ingrédient.
- Des travaux en cours montrent aussi que les associations entre ingrédients d'origine végétale et ingrédients d'origine laitière présentent des avantages notables, tant pour les matières grasses que pour les protéines. Ces associations permettent d'allier les atouts des produits végétaux (notamment le prix) et des produits laitiers (caractéristiques techniques, nutritionnelles et organoleptiques).
- l'augmentation des exportations en liaison avec la croissance de la demande pour ces ingrédients
- la croissance de la production pourrait être de 10-15 % entre 2010 et 2015 pour les secteurs des fromages fondus, des produits laitiers frais, des glaces, des laits infantiles, de la pâtisserie viennoiserie. Le domaine de la diététique et santé (produits pour sportifs, seniors et produits de contrôle de poids) devrait également se développer dans les prochaines années, mais à un rythme encore modéré en Europe (à la différence des taux de croissance affichés aux Etats Unis sur ces marchés).

   

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