Les chiffres clés de l’agriculture biologique
par Bio Man, le 12 Juillet 2012 23h10
Les bénéfices de l’agriculture biologique en Afrique
Les pratiques de l’agriculture biologique intègrent délibérément les pratiques
agricoles traditionnelles et utilisent les ressources locales. Elles conviennent
donc particulièrement bien aux petits producteurs - la majorité des agriculteurs
africains – qui produisent pour eux-mêmes et pour les marchés locaux.
L’agriculture biologique contribue à fournir des biens publics aussi bien à
l’échelle nationale que locale en Afrique.
L’agriculture biologique :
Contribue durablement à la sécurité alimentaire en Afrique. Les systèmes
de gestion biologiques ont doublé les rendements dans les zones arides et
les terres dégradées (par exemple, à Tigray, en Ethiopie). Une étude à l’aide
d’un modèle internationalement reconnu a montré qu’une conversion à
l’agriculture biologique (jusqu’à 50%) entraînerait en Afrique subsaharienne
un accrois...
Les bénéfices de l’agriculture biologique en Afrique
Les pratiques de l’agriculture biologique intègrent délibérément les pratiques
agricoles traditionnelles et utilisent les ressources locales. Elles conviennent
donc particulièrement bien aux petits producteurs - la majorité des agriculteurs
africains – qui produisent pour eux-mêmes et pour les marchés locaux.
L’agriculture biologique contribue à fournir des biens publics aussi bien à
l’échelle nationale que locale en Afrique.
L’agriculture biologique :
Contribue durablement à la sécurité alimentaire en Afrique. Les systèmes
de gestion biologiques ont doublé les rendements dans les zones arides et
les terres dégradées (par exemple, à Tigray, en Ethiopie). Une étude à l’aide
d’un modèle internationalement reconnu a montré qu’une conversion à
l’agriculture biologique (jusqu’à 50%) entraînerait en Afrique subsaharienne
un accroissement des disponibilités alimentaires et une réduction de la
dépendance à l’égard des importations de produits alimentaires.
Offre le modèle le plus efficace pour freiner le dramatique processus de
désertification qui a actuellement lieu en Afrique - où les deux tiers du
continent sont des déserts ou des terres arides - grâce à la prévention de
l’érosion et de la dégradation des terres ainsi que la remise en état des terres
dégradées.
Permet de créer des conditions de vie durables pour les familles d’agriculteurs
africains et leurs communautés, en favorisant l’accès à de nouveaux débouchés
commerciaux et en leur offrant de meilleurs prix pour leurs produits. De plus,
la meilleure rémunération des produits biologiques est non seulement une
incitation importante pour les producteurs individuels, mais offre également
de plus grandes chances aux communautés de devenir plus autonomes et de
générer de nouvelles opportunités en matière d’éducation et d’emploi.
Améliore la santé humaine et maximise les services environnementaux par la
préservation de la biodiversité, l’amélioration des sols et l’exclusion des intrants
chimiques agricoles qui contaminent les êtres humains et les écosystèmes.
Réduit les coûts liés aux intrants extérieurs, en excluant l’utilisation des engrais
et des pesticides chimiques, des organismes génétiquement modifiés et des
produits pharmaceutiques.
L’agriculture biologique est un système holistique de gestion de la
production agricole qui promeut la santé des écosystèmes agricoles en
combinant les connaissances traditionnelles et scientifiques. Les systèmes
d’agriculture biologique se basent sur des pratiques de gestion des
écosystèmes plutôt que sur les intrants agricoles extérieurs.
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Les chiffres clés
Actuellement, près de 417 000 hectares sont certifiés bio et gérés par au moins 175 266
producteurs en Afrique.
Les pays ayant les plus grandes superficies agricoles exploitées sous certification
biologique sont la Tunisie, l’Ouganda, l’Afrique du Sud et la Tanzanie. Ces terres sont
majoritairement exploitées pour des cultures pérennes. Les principales cultures pérennes
sont des cultures de rente telles que les olives (Afrique du Nord), suivi du café, du palmier
à huile, du coton et du cacao.
Les pays disposant de cahiers des charges officiels de l’agriculture biologique sont la
Tunisie, l’Egypte et les pays d’Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda et
Burundi). Le cahier des charges pour les produits biologiques de l’Afrique de l’Est et le
label biologique qui lui est associé ont été rendus public en mai 2007 à Dar es Salaam, en
Tanzanie.
En plus des 417 000 hectares de surfaces agricoles bio, 8,2 millions d’hectares sont
certifiés comme forêts et zones de « collectes sauvages ». Les plus grandes zones se
trouvent en Zambie (7,2 millions d’hectares), au Soudan (490 000 hectares), au Kenya (186
000 hectares) et en Ouganda (158 328 hectares).
Une partie importante de la production biologique se déroule également dans le secteur
informel et sans certification. Il existe des agriculteurs biologiques pour lesquels la
certification n’a pas d’avantages : ceci est vrai pour les agriculteurs qui pratiquent une
agriculture de subsistance, essentiellement pour assurer la sécurité alimentaire de leur
famille ou de leur communauté. Il n’existe pas de statistiques officielles sur ce type de
production biologique.
Burkina Faso - 4 038
Maroc - 4 216
Congo (Rep. Democr.) - 8 788
Madagascar - 9 456
Côte d’Ivoire - 13 311
Ghana - 22 276
Tanzanie - 23 732
Afrique du Sud - 50 000
Ouganda - 88 439
Tunisie - 154 793
Ghana - 3 000
Togo - 5 101
Congo (Rep. Democr.) - 5 150
Madagascar - 5 455
Burkina Faso - 6 195
Zambie - 9 524
Kenya - 18 056
Tanzanie - 22 301
Ouganda - 86 952
Mali - 5 850
Les dix premiers pays ayant les plus grandes superficies
agricoles certifiées en bio (en hectares)
(IFOAM/FIBL Survey 2008)
Les dix premiers pays ayant le plus grand nombre de
fermes bio
(IFOAM/FIBL Survey 2008)
Burkina Faso - 4 038
Maroc - 4 216
Congo (Rep. Democr.) - 8 788
Madagascar - 9 456
Côte d’Ivoire - 13 311
Ghana - 22 276
Tanzanie - 23 732
Afrique du Sud - 50 000
Ouganda - 88 439
Tunisie - 154 793
Ghana - 3 000
Togo - 5 101
Congo (Rep. Democr.) - 5 150
Madagascar - 5 455
Burkina Faso - 6 195
Zambie - 9 524
Kenya - 18 056
Tanzanie - 22 301
Ouganda - 86 952
Mali - 5 850
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ifoam is the international umbrella organization of Organic Agriculture movements worldwide.
ifoam‘s mission is leading, uniting and assisting the organic movement in its full diversity.
our goal is the worldwide adoption of ecologically, socially and economically sound systems
that are based on the principles of Organic Agriculture.
International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM) e.V. | Trial Court Bonn, Association Register no. 8726 |
Executive Board: Gerald A. Herrmann, Alberto Lernoud, Mette Meldgaard
par Pfff, le 17 Avril 2024 09h16
Ils ont vraiment l\'art de tirer profit de toute fatalité !
La CBL et nos politiques sont bel et bien responsables du dégoût des producteurs. Non seulement nos conditions de travail sont en décal
par Benoît GEORGES, le 11 Avril 2024 11h47
Affiliés ou anciens affiliés, agents ou anciens agents, sympathisants, anciens administrateurs, venez pour cette fête exceptionnelle !
Vous ne vous êtes pas encore inscrits pour le repas ? Il est
par Pfff, le 07 Avril 2024 21h11
Les candidatures commencent à sortir.
Que penser de celle de Benoît Cassart ?
Du côté des engagés, l\'actuel député Lutgen ne se représente pas à l\'Europe mais ça serait Christiane Collinet c
par Délation , le 04 Avril 2024 20h40
Êtes-vous informé qu\'une laiterie vendrait du lait a perte ? Et que peut-être cela ne la dérangerait pas d\'aller en faillite pour peut-être ne pas à devoir un jour peut-être payer les parts aux
par Benoît GEORGES, le 31 Mars 2024 19h12
Cette obligation s’applique uniquement aux agriculteur·rice·s (la loi prévoit une interdiction stricte en zone agricole) mais c’est un bel exemple à suivre pour tous et toutes en faveur de la
par News, le 26 Mars 2024 12h09
La région wallonne s\'inquiète de voir le ratio prairie permanente atteindre le plancher.
Dès l\'année prochaine, le labour des prairies pourrait être soumis à autorisation et dès l\'année suivan
Sucellos
le 13 Juillet 2012 09h02
Et il y en a qui se plaignent de ce que je fais de longs articles ...
Bio man : ce serait plus honnête (intellectuellement, sans parler de respecter la propriété intellectuelle) et facile de déposer le lien vers la publication que Ifoam a mise en ligne : docs.google.com/viewer?url=http://www.ifoam.org/growing_organic/3_advocacy_lobbying/fr_leaftlet_PDF/Statistic_Africa_fr.pdf
Et vous pourriez toiletter votre texte lorsque vous faites un copié collé d'un document pdf : la mise en page serait plus agréable !
Cela ne contredit pas que c'est impossible de nourrir 9 milliards de personnes avec l'agriculture bio, laquelle, en Afrique, ne parvient déjà pas aujourd'hui à nourrir correctement sa population alors que c'est sur ce continent que l'on prévoit la plus forte augmentation de population.
Ce discours est celui de ceux qui ont les moyens de payer 30% plus cher leur nourriture et qui ne savent pas ce que c'est que de se demander si on pourra mettre quelque chose dans son assiette ne fût-ce qu'une fois dans la journée ...
Et ne venez pas encore accuser FAO et OCDE de vouloir empoisonner l'humanité ! Vous êtes ridicule !
Relisez aussi les conclusions de Rio 20 et celles du G20. Si vous êtes producteur bio, content de l'être, avec un marché pour vos produits qui vous satisfait, tant mieux pour vous. Mais surtout, cessez de vouloir imposer au monde entier votre propre conception du monde ! C'est le début de toutes les dictatures qui n'ont amené que la désolation.
Sucellos
le 13 Juillet 2012 09h05
Et puisque vous aimez les longs articles : voyez celui-ci, posé et laissant toute idéologie de côté.
www.delaplanete.org/L-agriculture-biologique-peut-elle.html
Bio Man
le 13 Juillet 2012 10h25
@sucellos
J'ai encore le droit en tent qu'agriculteur de donner mon avis sur ce site je pense être vrai et juste. Je ne vous donne pas le droit de m'interdire quoi que ce soi.
Bio Man
le 13 Juillet 2012 10h37
@sucellos
L'article est signé sur le bas, donc je suis honnete et je n'ai pas le temps moi, d'épurer" les textes comme vous dites; Mon but est faire entendre d'autres vérités que celle des libéralistes que vous êtes, Vous, Mr Moreau.....
Agro
le 13 Juillet 2012 11h44
Manger bio coûte moins cher que manger chimique :
- les aliments bios sont 100% assimilables,donc plus nourrissants, donc on mange moins
- les aliments bios achetés chez les producteurs, sur les nombreux marchés, ou encore dans les groupements d'achat sont mois chers que les aliments conventionnels dans les magasins
- manger bio améliore toujours la santé ce qui permet d'éviter les pertes de revenu causées par les maladies et d'augmenter la rentabilité au travail
- acheter des aliments bios est toujours un investissement qui rapporte plus qu'il ne coûte, tout le problème est de ne pas se laisser entuber par les prix surfaits pour cause de mode, c'est donc une des clefs de la solution pour permettre aux plus défavorisés de s'en sortir. Il n'y a que les riches qui peuvent se permettre de bouffer n'importe quoi et d'être malades tout le temps.
le Pay
le 13 Juillet 2012 12h05
@agro
commentaire: j'aime....
bobine
le 13 Juillet 2012 19h18
@ Bio Man
1 amigo. Rem: tu vas vite te rendre compte que celui qui pond les plus longues tartines et de manière quasi systématique (compulsive ?) c'est le Suce l'os en question ;-) Perso, je ne le lis plus...
Enibob
le 14 Juillet 2012 12h03
Agri-web devient un site religieux !
Cessez ce genre d'ukases et de proclamations qui ne reposent que sur des croyances, le biologique étant considéré comme le bien suprême, le mal étant tout le reste ... Et comme il faut bien un diable encore plus détestable que les autres, on a trouvé sans problème : les OGM, ses producteurs, ses consommateurs, et plus généralement tout ceux qui ne les détestent pas. Les bons sujets et les bons ouvrages, comme les mauvais, sont clairement désignés pour rassurer et tranquilliser les fidèles.
Il y a de la place pour tout le monde ...
Enibob
le 14 Juillet 2012 12h16
@ Agro
Vous proclamez "manger bio améliore toujours la santé ce qui permet d'éviter les pertes de revenu causées par les maladies et d'augmenter la rentabilité au travail"
Que pensez vous des consommateurs allemands de germes bio qui sont morts de les avoir consommés et des autres hospitalisés de longues semaines ? Pour rappel, près de 4.000 cas d’infection à Escherichia coli entérohémorragique !
La commune dirigée par M Mamère en France a aussi vu un foyer épidémique, là encore à partir de graines germées bio bien entendu. C'est probablement sa passion pour les produits bio et sa certitude que "manger bio améliore toujours la santé" comme vous dites, qui l'aura rendu aveugle face au véritable risque sanitaire !
Ces "fidèles" ont-ils vus leur santé s'améliorer ?
Votre discours, c'est de l'aveuglement idéologique.
Noël
le 14 Juillet 2012 13h15
N. Mamère a t-il été jugé responsable de cet achat pour sa commune de graines non encore parfaitement germées...?
Il ne s’agit bien évidemment pas de remettre en question le modèle d’agriculture Bio qui correspond à un besoin exprimé par la société pour les produits de l’agriculture. Il s’agit juste d’en finir avec une vision romantique à l’excès du rapport de l’Homme avec la terre et de remettre un peu de science dans le débat.
Peut-être que vous préférez les produits des élevages de certains pays du sud pouvant aussi recevoir des antibiotiques comme facteurs de croissance. C'est Satan qui parle....
le wallon
le 14 Juillet 2012 13h27
Dans mon entourrage j'ai une personne qui a toujours consommé bio .
Cela n'a pas empêché d'avoir un cancer qui s'est généralisé ........
Sucellos
le 14 Juillet 2012 15h08
@ bobine
Diantre, votre sucellophobie empire ! Votre supériorité (LOL, dirait mon petit fils !) se traduit par un sec "Je ne vous écoute pas" !
Attention, sans le génie du cerveau le corps humain n'est pas en mesure de fonctionner. Et si une constipation ou une occlusion se prolonge, le cerveau s'embrume, ralentit et se meurt bientôt ...
Ce qui est lassant, ce n'est pas que ce que vous pensez diffère de mes valeurs, c'est le jugement et la condamnation que vous en faites et le dédain et le mépris qui en découlent.
Il est, en effet, plus aisé de critiquer un homme que de débattre de ses idées : cela ne réclame aucun effort et ne demande aucune compétence.