Bœuf : nouvelles des USA et de l'Océanie
par JM Moreau, le 06 Février 2012 11h28
L'industrie américaine est encore sous le choc après le rapport de l'USDA qui estime le nombre de bovins de boucherie à son plus bas en 60 ans.
Dans son rapport semestriel relatif au bétail, l'USDA a estimé le nombre de bovins et de veaux aux États-Unis au 1er janvier à 90,8 millions de têtes, soit 2,1 % en dessous des 92.700.000 d'il y a un an ou le chiffre le plus bas des inventaires au 1er janvier depuis les 88.100.000 relevés en 1952.
Les analystes, s'attendaient à une baisse des stocks d'environ 1,7 %. L'inventaire des vaches de boucherie, une source importante de bœuf pour les chaînes de hamburgers américains, ont diminué de 3,1 p%, soit 0,3 % de plus que ce que l'analyse précédente anticipait.
L'USDA rapporte aussi que les naissances 2011 de veaux s'établissent à 35,3 millions de têtes, en baisse de 1 % par rapport à 2010 soit le chiffre le plus bas depuis les 34,9 millions nés en 1950. Les veaux nés au co...
L'industrie américaine est encore sous le choc après le rapport de l'USDA qui estime le nombre de bovins de boucherie à son plus bas en 60 ans.
Dans son rapport semestriel relatif au bétail, l'USDA a estimé le nombre de bovins et de veaux aux États-Unis au 1er janvier à 90,8 millions de têtes, soit 2,1 % en dessous des 92.700.000 d'il y a un an ou le chiffre le plus bas des inventaires au 1er janvier depuis les 88.100.000 relevés en 1952.
Les analystes, s'attendaient à une baisse des stocks d'environ 1,7 %. L'inventaire des vaches de boucherie, une source importante de bœuf pour les chaînes de hamburgers américains, ont diminué de 3,1 p%, soit 0,3 % de plus que ce que l'analyse précédente anticipait.
L'USDA rapporte aussi que les naissances 2011 de veaux s'établissent à 35,3 millions de têtes, en baisse de 1 % par rapport à 2010 soit le chiffre le plus bas depuis les 34,9 millions nés en 1950. Les veaux nés au cours de la première moitié de 2011 ont été estimés à 25,7 millions, en baisse de 1 % par rapport à 2010.
Même avant la publication de cet inventaire, l'USDA prévoyait que la production totale de viande bovine et de veau aux USAs diminuerait de 5 % par rapport à 2011, à 11.322 millions de TEC.
Pour mettre cela en contexte, cette baisse de 560.000 TEC correspond à plus d'un quart de la production annuelle de bœuf de l'Australie.
En Australie, deuxième plus grand acteur sur les marchés d'exportation, la chute libre du nombre de têtes de bétail, accéléré par la sécheresse et des pénuries de fourrage, ces chiffres US apparaissent comme de bonnets nouvelles pour les producteurs de bœuf et les exportateurs australiens, selon l'économiste en chef du MLA.
"Le premier effet que nous allons voir, c'est qu'il y aura des pressions sur leurs prix comme les États-Unis donnent encore le ton pour les prix ailleurs dans le monde entier, à plus long terme nous devrions voir les prix australiens emboîter le pas», a-t-il dit.
En effet, la diminution de leur nombre de vaches aura une incidence sur leur capacité à produire leur viande destinée à la fabrication et l'Australie (tout comme la Nouvelle Zélande) sont en mesure de combler le déficit en ce type de produit.
La baisse de production aux États-Unis devrait, selon le rapport de l'USDA, se poursuivra pendant au moins les trois prochaines années. Comme le notent les auteurs, l'amélioration des prix pourrait voir la rétention des génisses se poursuivre et s'accélérer, ce qui fera chuter la production de viande des États-Unis davantage au cours des prochaines années, car ces femelles seront retirés des circuits des bovins d'engraissement. Cela devrait aussi être un facteur de raffermissement des importations, tout profit pour l'Océanie. Le MLA s'attend dès lors à une augmentations des livraisons vers les USA en 2012 de 28% à 215.000 tonnes, et ce après une décennie de déclin des expéditions vers ce marché.
En ce qui concerne le marché de la viande destinée à la fabrication, la concurrence a augmenté, diversifiant les marchés pour les exportateurs océaniens, allant des principaux marchés d'importation du Japon et de la Russie, à une collection de marchés plus petits, mais croissants, tels ceux du Moyen-Orient, des Philippines et de l'Indonésie.
A relever aussi que l’augmentation des contingents d’importation dans l’UE de viande bovine provenant d’animaux non traités avec des hormones devrait entrer prochainement en vigueur. La commission du commerce international du PE vient en effet de donner son aval à cette concession de l’UE visant à mettre fin à un différend qui dure depuis 20 ans avec les États-Unis et le Canada sur le commerce du bœuf aux hormones. Une fois voté, ce règlement autorisera les pays tiers à vendre à l’UE, à droit nul, 48.200 tonnes de viande de haute qualité provenant de bovins non traités avec des hormones de stimulation de la croissance. Ce nouveau contingent doit entrer en vigueur dès août 2012.
Rappelons que l’interdiction européenne du bœuf aux hormones est entrée en vigueur le 1er janvier 1990. En 1996, le Canada et les USA avaient porté plainte auprès de l’OMC contre cette interdiction. Ils ont obtenu gain de cause et, en 1998, l’OMC a autorisé USA et Canada à imposer des droits sur les importations d’aliments européens. En 2003, l’UE a adopté une directive interdisant une hormone cancérigène ainsi que cinq autres, en vertu du principe de précaution. Au début 2009, l’UE s’apprêtait à présenter de nouvelles preuves à l’OMC pour justifier l’interdiction, lorsque Washington a annoncé qu’elle amendait la liste des produits européens soumis aux droits de représailles (les droits appliqués au fromage de Roquefort, par exemple, passant de 100 à 300 %). Cette initiative a déclenché la négociation d’un accord intérimaire signé en mai 2009 au titre duquel les USA renoncent à de nouvelles sanctions en échange de contingents supplémentaires pour exporter vers l’UE leur viande de bœuf de qualité.
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ardennais
le 07 Février 2012 23h04
on peut lire www.agrisalon.com/fr/permalien/article/6390796/Le-prix-du-boeuf-atteint-des-sommets.html#
JM Moreau
le 08 Février 2012 17h10
Dans un récent biller intitulé "Viande bovine : heureux irlandais", je donnais en comparaison l'évolution des prix chez nous pour nos fameux culards BBB, classés en majorité AS2 : prix moyen décembre de 482,61 euros les 100 kg ; prix moyen décembre 2011 : 480,68 euros les 100 kg. A comparer avec une croissance de 23,9% sur la même période pour le bétail de référence AR3 irlandais.
Mais le marché semble se redresser : la moyenne janvier 2012 est revenue au niveau de la moyenne décembre 2010 : 482,65 euros les 100 kg !
A titre d'info, les réformes laitières DO3 ont progressé de 26 % entre décembre 2010 et janvier 2012. Une consolation pour les producteurs laitiers !
par le carolo
le 11 Février 2012 19h41
les réforme laitière sont au prix mondial, viande de fabrique, les AS2 sont au prix que les grande surface on décider point