Quid de l'exploitation traditionnelle ?
par JM Moreau, le 18 Septembre 2011 20h35
http://www.aveniragricole.net/site/index/index.php?page=doss ...Certains, en France, réfléchissent à l'agriculture de demain. J'ai déjà attiré l'attention sur ce qui est appelé "l'agriculture écologiquement intensive" qui devrait répondre à la fois au défi de nourrir la population humaine et à celui de la préservation de l'environnement. Cela ne semble pas susciter de réflexions des habituels commentateurs.
D'autres réflexions tournent autour des structures, notamment quelle viabilité pour l'exploitation traditionnelle que l'on pourrait caractériser ainsi : "un foncier, un outil de production et une force de travail familiale".
L'évolution, tant de la société et des attentes des jeunes agriculteurs que de l'environnement économique dans lequel le métier devra s'exercer, incite à penser que l'exploitation agricole dans l'avenir devra être plus flexible et se construire sur des alliances : mise en commun de moyens de production, alliances financières, partenariats commerciaux ...
Le ...
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Les agriculteurs produiront des matériaux isolants avec du chanvre, du plastic a... Merci les écolos.14 j'aimes
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Il est temps de partir en vacances également !
Sucellos
le 20 Septembre 2011 09h53
@ JM Moreau
Les habituels commentateurs semblent muets dès que vous les invitez à se limiter à un débat d'idées et de sortir des carcans et dogmes traditionnels !
Personnellement, je pense que les idées avancées dans ce dossier méritent autre chose qu'un rejet au nom du dogme de l'exploitation familiale : la mise en commun de moyens permet certainement des économies d'échelle (par exemple réduire le nombre de machines et une optimisation des puissances), de rationaliser les systèmes (par exemple en optimisant la gestion des génisses de remplacement) et d'assurer une meilleure vie sociale. La gestion des risques me paraît aussi facilitée dans ce cas.
Changer ses habitudes et techniques suppose bien entendu une prise de risque pour l’agriculteur. Il faudra donc des politiques adaptées pour soutenir ceux qui voudront résolument s'engager dans une voie novatrice et ce dans une économie ouverte, marquée chez nous par un "verdissement" sous la pression des bobos écolos qui conduira à une diminution des soutiens directs.
Propéte
le 20 Septembre 2011 12h58
Il existe aussi dans nos régions des services de remplacement que vous payez comme salariés selon les heures où les jours de prestation vu les absences pour causes d'accidents, maladies ou vacances.
Vous avez aussi les Cuma. J'ai connu une vedette, il y a 20 ans déjà qui avait le plus gros quota de la région 1.200.000 de litres pour 300 vaches pie noires. 2 ouvriers trayeurs à temps plein. Malheureusement les dettes accumulées ont eu raison de son ambition . Alors plus c'est grand et plus le risque pèse sur les têtes.
Pour durer, il faut moins de volatilité pour nourrir le monde............. de la famille.
André l'ami
le 22 Septembre 2011 08h21
www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-09-22/500000-jobs-vacants-d-ici-2015-a-cause-du-vieillissement-864959.php
Ils disent postes de travail ? Donc les vrais indépendants ne sont pas repris dans le nombre ..........
Sucellos
le 22 Septembre 2011 20h08
JMF traduit bien l'individualisme et la résistance au changement ...
Pendant des dizaines d’années, les progrès techniques réalisés ont été synonymes de sécurité économique, de confort au travail et de meilleur positionnement social. Il semble que l’apparition brutale de la fluctuation du prix des céréales ou des oléagineux, la volatilité des prix du lait, le "plafonnement" des prix du porc ou de la viande bovine, l’explosion de certains coûts alimentaires, la pression environnementale imposée par la société, le retrait d’un grand nombre de produits phytosanitaires "utiles" signifie une perte de repères, une espèce de rupture pour de nombreux agriculteurs, les certitudes ayant disparu.
La réussite économique et la liberté de choix et d’actions des années 80-90 se sont transformées en dépendance des subventions européennes avec l'obligation de respecter des injonctions environnementales imposées par la société dans les pratiques professionnelles. Le métier d’agriculteur se transforme, et savoir produire ne suffit plus à la performance économique.
Rendre son exploitation plus flexible pour l’adapter à son nouvel environnement économique, à ses nouvelles conditions de production, signifie modifier ses pratiques professionnelles et donc élargir ou approfondir ses compétences du chef d’entreprise, voire de chercher des alliances. C'est peut-être cela qui effraye certains ... car cela pose clairement la nécessité de changer sa vision du métier et la manière de l’exercer.