France : embellie pour la production laitière

par JM Moreau, le 16 Septembre 2011 22h34
http://bit.ly/qC8pVH

L’étude annuelle laitière de Cogedis Fideor qui porte sur 1.300 exploitations spécialisées (Ouest de la France) met en exergue une amélioration de la situation économique globale. Le coût de production diminue et se rapproche de la barre symbolique des 300 € au 1000 litres.
A relever : la productivité continue de s’accroître chez les producteurs spécialisés. La référence laitière augmente de 6,8 % par rapport à l’an passé pour atteindre 360.000 L sans hausse de la main d’œuvre en parallèle. Une UTH est à même de produire 210.000 L au lieu de 180.000 il y a trois ans. Cette productivité du travail reste un axe d’optimisation économique important. On note encore de grandes disparités entre les exploitations sur ce critère qui peut varier de moins de 100.000 à plus de 450.000 L / UTH. Les progrès technologiques et l’optimisation du cheptel expliquent ces écarts.
L'étude donne aussi des pist...

par le carolo
le 17 Septembre 2011 16h35

Dans tout les calculs de coup de production les MESSIEURS officiel ne tienne pas contre du coups de la main d’œuvres alors c'est facile pour eux de dire que on gagne sa vie avec 30 euro les 100 litres mes on mange pas et sa c'est nous prendre pour des esclaves a leur service.

tirelipimpon
le 17 Septembre 2011 19h07

Cher carolo, va voir ma video sur contrat FMB du 14 septembre. S'il te reste 120 euros par mois(salaire mensuel chinois) et que tu peux vivre avec ça, c'est que tu es compétitif, tu va survivre à la concurrence. Bravo, l'avenir est devant toi.

le terrien
le 17 Septembre 2011 20h25

Cette hausse de productivité est simplement du au fait que le lait ayant été mieux payé, les agriculteurs ont mieux soignés leur vache et de ce fait, bien que les coûts totaux de productions ont augmentés, au litre de lait produit, ils ont diminués.

le wallon
le 17 Septembre 2011 22h44

@ par le carolo

Celui qui a vérifié sur sa feuille de laiterie, pour le mois d'Août, en litrage cumulé, en revenu brut et en prix moyen de janvier à Août vous devez être plus haut que l'année 2007 et celle de 2008 !!!!

Alors arrêtez de dire des mensonges à la population !!!
Les producteurs laitiers spécialisés peuvent dire sans mentir qu'ils ont gagné de l'argent en 2011 et ils le méritent !!!!!
Celui qui a perdu de l'argent en 2011, c'est qu'il y a un problème chez lui !!!

Point barre
le 18 Septembre 2011 08h17

Le prix du lait en trompe l'oeil :

www.paysan-breton.fr/article/12209/un-prix-du-lait-en-trompe.html 

Attention wallon ne te vante pas trop .Et tous ces coûts vérités qui sont liés à ta facture lait, tu n'en parles pas. Tu ne vois que les 31€ / 100 litres de prix de base. Figures-toi que ton maître industriel sa bat avec Leclerc pour faire augmenter le prix du lait en grande surface. Leclerc refuse maintenant de mettre en vente leurs produits en magasin.
Par déduction si Lactalis veut augmenter ses marges ... je suppose qu'ils vont aussi t'augmenter !!! Ce n'est pas dans le sens de l'article ..............du trompe l'oeil ? N'est-ce pas ?

JM Moreau
le 18 Septembre 2011 10h54

L'article référé par M Point barre confirme ce que dit M le Wallon : "les trésoreries des producteurs de lait s’améliorent observent les banques. Le différentiel de prix sur un an a généré 20 000 € de chiffre d’affaires supplémentaire pour un quota moyen."
Je relève aussi deux choses qui méritent réflexion :
1. "Avec 161 €/ha de charges opérationnelles en herbe et 555 €/ha en maïs, la dispersion importante des coûts alimentaires est influencée par le type de ration. Même si en matière de coût alimentaire, « les écarts générés sont trois fois plus importants sur le concentré que sur le fourrage » (source BCEL-Ouest)."
2. "Reste que le « syndrome de 2008 » qui avait conduit de nombreux agriculteurs incités par une conjoncture porteuse à s’équiper semble à nouveau battre à plein : 21,5?% de tracteurs neufs sur le 1er semestre 2011 avec un bond des fortes puissances de 150 à 180 CV, reprise de vente de robots, rush sur les télescopiques ( 15,7 %), etc. sont observés. Le risque étant que de nouvelles exploitations franchissent le niveau d’annuités conseillé doit rester dans une fourchette de 65-70 €/1 000 litres pour se protéger des risques de retournements de conjoncture.
Risque d’autant plus important que déjà les résultats courants jouent le grand écart constatent les centres de gestion bretons. Des écarts à mettre au compte de différences sur les charges opérationnelles (50-60 €/1 000 litres), sur les amortissements (30-35 €), les charges de mécanisation, les frais financiers."
Certains oublient vite les leçons et après mettent en cause "le marché", "la mondialisation", "les banques", "les multinationales" ...

richard
le 18 Septembre 2011 11h54

à vous entendre on pourrait croire que les agriculteurs, pour le peux qu'ils gagne un sous ils le dépensent aussitôt dans du matériel (leurs jouets préférés qu'ils n'ont pas eu petits) nous mêmes nous venons de changer sur un an deux tracteurs et un télescopique, ils avaient chacun déjà 10 000h mais c'est vrai quand on a rien à faire le dimanche nous allons promener avec et en semaine manifester
croyez moi ce n'est pas de gaité de cœur que l'on met de l'argent dans ces foutus ferrailles, et nos tarifs ne nous permettent pas d'amortir nos investissements comme les industriels sur 3 ou 4 ans
mais je suppose monsieur Moreau que vous aimez attiser le foyer pour enflammer ou haranguer le site et les agriculteurs qui s évertuent à vous répondre

le wallon
le 18 Septembre 2011 12h15

@ Richard

Il y a aussi de belles occasions, nettement moins couteux que du matériel neuf mais il ne faut pas avoir peur de faire de long trajet pour aller les voir .
Lorsque je vois certains producteurs laitiers qui travaillent avec des tracteurs neuf de plus de 140 ch pour défaire du foin ou andainer, je me dits que le lait est largement payé chez eux, vous ne trouvez pas ?
Certains ont du matériel surdimensionné pour les travaux qu'ils ont à faire . Un tracteur neuf de 160ch (avec boîte à variation continue ) coûte quand même 100000 euros . Avec une telle somme, vous pouvez en acheter des ha de terres !

Richard, j'espère que tu as quand même conservé un vieu tacot pour les manif. futur ? (rire)

Le paradis
le 18 Septembre 2011 12h23

Une observation des banques ! Bravo pour dire aux producteurs, allez -y foncer.
Le rapport 1 pour 3 en faveur du producteur herbager qui est encore un indépendant qui met de l'engrais et soigne ses prairies mais tributaire du temps. = exploitation moyenne familiale qui ne va pas investir dans robots et autres car manque de visibilité....Mr Moreau votre horizon s'adresse aux intégrateurs qui jouent avec les chiffres et leur compte en banque bien approvisionné par leurs petits clients pour continuer l'épuration vers des tout gros producteurs qui jouent au lotto avec les risques que vous savez....
Ne vaut-t-il pas mieux assurer ses arrières ? Je ne joue pas au lotto et je gagne tous les jours par la sueur quotidienne ............et je reste fier.

PA25
le 18 Septembre 2011 17h02

@Richard; oui avec 100 000 euros, on achete 2 ha de terre.....

JM Moreau
le 18 Septembre 2011 17h08

Suite
Il semble que le risque de récidive soit réel.
Mais chacun est libre de conduire son exploitation comme il l'entend. Mais il faut assumer ses choix et ne pas demander à la collectivité de compenser les conséquences de choix inopportuns.
@ M le Paradis
Une fois de plus, je ne joue le jeu de personne : si les banquiers de producteurs bretons constatent une amélioration des trésoreries, je n'y suis pour rien !
Et si vous n'aviez pas une lecture biaisée, vous sauriez que régulièrement j'insiste sur la nécessité de maîtriser ses coûts ainsi que sur la grande disparité entre les prix de revient ce qui rend très relatif la notion de "prix équitable" tant la diversité est grande.
Une fois de plus, il y a de la place pour tous les types de conduite d'une exploitation et je n'ai aucune religion en la matière. Et je répète assez souvent que la règle c'est de produire à un coût inférieur au prix que l'on vous offre et de se sentir bien. Si vous produisez à 40 cts et que vos clients vous payent sans discuter 1 euro, c'est leur choix responsable et tant mieux pour vous. Mais si vous produisez à 40 cts et que vous voulez confier la commercialisation à la laiterie X qui n'est en mesure, vu les prix que ses clients offrent, de vous payer 30 cts, vous avez un problème. Si passer aux robots vous permet, même avec un endettement important, de produire à 25 cts, où est le problème ? Si vous revoyez votre système alimentaire et la gestion de vos renouvellements pour arriver à 28 cts sans endettement mais avec une autre répartition du travail, où est le problème ? C'est une question de choix et de décision personnelle. N'ayant aucun intérêt financier dans l'industrie, les choix de chacun me sont indifférents.

JM Moreau
le 18 Septembre 2011 18h47

@ M le carolo
Les études référencées ne sont pas des études de "Messieurs officiels". Ce sont des études de sociétés de conseil en gestion/comptabilité, payées par les agriculteurs et subventionnées par l'Etat. Ceci permet à chacun de se situer par rapport aux moyennes et extrêmes et, pour tout entrepreneur normalement constitué, de se poser des questions s'il s'écarte des moyennes relevées. C'est dommage que chez nous, ce genre d'analyses ne soit pas rendues publiques alors que nombreuses sont les organisations publiques ou privées (subventionnées par les deniers des contribuables) qui tiennent les comptabilités des fermes.
Cela donnerait une image plus réaliste de la situation.

tirelipimpon
le 18 Septembre 2011 23h15

Dans l'agriculture, il n'y a pas que des éleveurs laitiers. L'année 2010 a vu des prix records en pommes de terre. Certains ont eu des bénéfices NETS de 8000 euros l'hectare. Voila surement pourquoi autant de nouveaux tracteurs et téléscopiques vendus.

Cotisant
le 19 Septembre 2011 07h10

@ Moreau
Vous pouvez aussi demander un rapport sur la situation financière auprès des marchands de machines agricoles qui ont des listings d'attente de créances... et pourquoi pas demander au call service .....et aux banques ....

Envoyer
Fermer

Appel à tous les acteurs du secteur bio : Lancement de la Grande enquête BIO de l\'été du Collège des Producteurs

par Burlet, le 24 Juillet 2024 15h59

Selon une enquête de l\'UNAB réalisée début 2024, les contraintes économiques de ces dernières années affectent le moral des professionnels du bio. Producteurs, transformateurs et distributeur

Biomonitoring Humain spécifique aux agriculteurs (BMH-Agri)

par ISSeP-Gismondi, le 19 Juillet 2024 09h33

Bonjour L’institut Scientifique de Service Public (ISSeP, Liège) est en charge de réaliser une étude de biomonitoring humain spécifique pour les utilisateurs professionnels de produits phytopha

Eric Walin, le directeur de la SCAR est décédé.

par Benoît GEORGES, le 16 Juillet 2024 19h01

Je viens d\'apprendre le décès d\'Eric. J\'en suis consterné. Je voudrais tout d\'abord présenter mes condoléances à son épouse Marianne, ses enfants Sarah, Romane et Sacha, à sa famille, ses p

\"Ça y est : ma première faillite\" (copié / collé de la publication de Mr Jean-Pol BOONE sur Linkedin, entepreneur wallon \"extra-agricole\"

par SEWE, le 12 Juillet 2024 10h07

Ça y est : ma première faillite. J’ai longtemps hésité à partager cette nouvelle. Il y a quatre ans, je me suis lancé dans le monde agricole. J’y ai découvert un autre monde, le vrai. Un m

Je vous trouve très beau

par Pfff, le 30 Juin 2024 18h27

C\'est le titre d\'un film et c\'est aussi le titre de la petite série à suivre avec un certain nombre de candidats aux élections. Ce weekend, le monde agricole est magnifique, il doit être soutenu,

Les plus commentés

    33 commentaires
  1. Moisson
  2. 24 commentaires
  3. Un ministre tout neuf
  4. 17 commentaires
  5. Entrées pour Libramont

Les plus aimé

    42 j'aimes
  1. par ?: @ Moribond

    Du respect pour les proches du défunt ça me semble le minimum...

    L'anonymat derrière ...
  2. 24 j'aimes
  3. par PA25: Rentabilité nul , mais par passion on a fait vivre un tas de monde ....
  4. 22 j'aimes
  5. par Lucky: Ça doit être ça la simplification à la belge!
    Si quelque chose était simple en Belgique, cela s...