Il est temps de changer Par le président de l'Abs (30% agriculteurs flamands)
par le Pay, le 06 Septembre 2011 17h45
Tijd om te veranderen Inflatie. Indexverhogingen. We kennen het fenomeen: het leven, alles wordt gewoon duurder!
- Il est temps de changer. Index inflation nous connaissons le phénomène: la vie, tout devient simplement plus cher.
Eén artikel blijft echter aan dezelfde te lage prijs: de landbouwproducten, de basis van voeding van onze bevolking. Of je nu een appel of een ei neemt of een varken, koe, schaap of kip, de gemiddelde huidige prijs is nog steeds dezelfde van over 20, 30 of 40 jaar geleden! Is dit nog wel normaal? Is dit wel duurzaam, om nog maar eens het modewoord te gebruiken? Economen gaan er nochtans van uit dat een maatschappij die altijd kiest voor het goedkoopste, vroeg of laat de rekening gepresenteerd krijgt!
- Un article reste au même prix: les produits agricoles, la base de l'alimentation de notre peuple. Pommes, oeufs , vaches, moutons, poulets.... le prix moyen est le même qu'il y 20, 30, 40 ans. ...
Tijd om te veranderen Inflatie. Indexverhogingen. We kennen het fenomeen: het leven, alles wordt gewoon duurder!
- Il est temps de changer. Index inflation nous connaissons le phénomène: la vie, tout devient simplement plus cher.
Eén artikel blijft echter aan dezelfde te lage prijs: de landbouwproducten, de basis van voeding van onze bevolking. Of je nu een appel of een ei neemt of een varken, koe, schaap of kip, de gemiddelde huidige prijs is nog steeds dezelfde van over 20, 30 of 40 jaar geleden! Is dit nog wel normaal? Is dit wel duurzaam, om nog maar eens het modewoord te gebruiken? Economen gaan er nochtans van uit dat een maatschappij die altijd kiest voor het goedkoopste, vroeg of laat de rekening gepresenteerd krijgt!
- Un article reste au même prix: les produits agricoles, la base de l'alimentation de notre peuple. Pommes, oeufs , vaches, moutons, poulets.... le prix moyen est le même qu'il y 20, 30, 40 ans. Est ce encore normal ? Est ce durable pour utiliser un terme à la mode.
Les économistes prétendent pourtant qu'une société qui choisi toujours le moins her payera un jour la notte.
Goedkoop betekent: weinig of geen winst en dus geen ruimte voor investering en vernieuwing. Geen investering betekent achteruitgang en uiteindelijk het einde van een sector. Goedkoop is dus nefast voor de economie en creëert een afhankelijkheid van import.
- bon marché = pas de bénéfices = pas de possibilité d'investissement = recul pour l'économie et création de la dépendance aux importations.
Wat is de verklaring van deze evolutie? De verstoorde marktwerking, het onvoldoende werken van vraag en aanbod, de technologische vooruitgang, rendementsverhoging, eenzijdige bedrijfsadvisering, de mentaliteit van de mens?
- Quel en est l'explication ? Marchés dérégulés ? le mauvais rapport Offre / demande ?
l avancée de la technologie? l'augmantation des rendements , conseils de gestion unilatérales, la, mentalité des gents ?
In de landbouw bepaalt nu eenmaal de markt de prijs van het voortgebracht product. Bij een gelijke verkoopprijs en steeds stijgende kosten hebben de landbouwers vaak de voor de hand liggende oplossing gekozen om hun inkomen te verzekeren, nl. méér produceren. Zodoende hebben wij voortdurend mee een markt gecreëerd waar er meestal genoeg (lees "te veel") aanbod aanwezig was. Onze toeleveringsbedrijven en onze afnemers waren hier blij om, meer nog, zij hebben ons voortdurend gestimuleerd om die weg op te gaan.
- En agriculture, c'est le marché qui fait le prix avec des prix de vente stables et des charges en constantes augmentation, les agriculteurs ont choisi la plupart du temps d'augmenter les volumes produits, d'ou un marché en surproduction ce qui fait le bonheur de nos acheteurs, qui nous ont constamment poussé dans cette voie.
Ook de (Europese) politiek deed haar duit in het zakje: door de liberaliseringsgolf van Europa en onder druk van de WTO worden de laatste aanbodbeheersende en marktondersteunende systemen overboord gegooid.
- L'Europe sous la pression de l'OMC a joué son rôle également en libéralisant les derniers marchés régulés.
Is dit dan ons lot? Goedkoop en overvloedig voedsel produceren ten koste van alles?
- Est ce donc là notre sort: produire trop au détriment de tout ?
Alsof de consument daar veel van voelt! Enkel bij prijsacties kan hij vaststellen hoe groot marges wel zijn in de voedselketen.
- Comme si le consommateur y perdrait ! Cest lors des actions sur le prix qu'il peu se rendre compte des marges de la grande distribution.
Een betere aanbodbeheersing zou de oplossing kunnen zijn, maar daar wringt het schoentje. Wij moeten kappen met onze individualistische ingesteldheid en meer collectief denken. Dit moet gebeuren over de grenzen heen. Wij moeten ook meer gaan samenwerken met de collega's van de buurlanden. Europa moet voor ons ook die samenwerkingsoptie mogelijk maken.
- Réguler l'offre serait la solutiion mais cest là que le bas blesse. Nous devons nous débarasser de notre individualisme être plus collectif par delà les frontières. Mais l'europe doit nous soutenir dans cette voie.
Steeds meer werken en investeren om minder te verdienen kan niet meer.
- travailler toujours plus pour gagner moins, ça suffit
"En de boer, hij ploegde voort" zegt het spreekwoord. Alleen zijn we met minder en minder en wordt het veld steeds moeilijker om te ploegen. De wielen slippen steeds meer door, we hebben steeds minder grip, om het maar in tractortermen te verwoorden.
-" Et le fermier coninua à labourer" dit le dicton. Seulement nous sommes de moins en moins et labourer devient de plus en plus pénible. Les roues patinent toujours plus profond, et nous avons de moins en moins de prise (en termes tracteurs)
TIJD OM TE VERANDEREN !
- IL EST TEMPS DE CHANGER !
Hendrik Vandamme
Voorzitter ABS (Président ABS)
par laitier2023, le 10 Octobre 2024 14h35
les agro industriels utilisent en masse cette matiere organique, ils etaient les premiers a arreter les elevages, La boue leur est livrée gratuitement et certains recoivent des sous pour payer les ep
par Pfff, le 04 Octobre 2024 06h38
Les éleveurs peuvent-ils répondre très sérieusement.
Sur les réseaux sociaux, un vétérinaire bien connu , Léo pour ne pas le citer exhorte les éleveurs ovins et bovins de vacciner fco3, fco8
par VAN DAMME Jean-Claude, le 02 Octobre 2024 08h57
Bonjour,
Je reviens vers vous parce que mon véto n\'est pas en mesure de me répondre et ne semblait pas être très motivé de chercher une réponse.
Je n\'ai pas osé trop insisté, il a déjà tro
par Henri Louvigny, le 18 Septembre 2024 16h27
Nous sommes à la recherche de quelques agriculteurs prêts à tester la nouvelle application: Hector, conçue pour faciliter la gestion quotidienne de votre exploitation. En participant à cette phas
par Stechou , le 17 Septembre 2024 07h38
Au printemps c\'était les petits moucherons qui posaient problèmes avec en primes l\'humidité et le temps froid, vient ensuite l\'été avec des récoltes minables et la fièvre catarrhale, arrivé d
par Benoît GEORGES, le 16 Septembre 2024 09h18
Info de l’ARSIA à partager massivement ! la FCO sérotype 8 et la MHE approchent de nos frontières!
La fièvre catarrhale ovine sérotype 8 (FCO-8) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) s
vachekyrie
le 06 Septembre 2011 20h04
Merci Mr Vandamme, il est temps de changer!!
J'attend de voir ce que les couillons de service vont pouvoir lui répondre, et pas que sur ce site mais aussi sur celui de l'ABS!
Piet Van
le 06 Septembre 2011 20h35
Le Boerenbond s'occupe du changement par des moyens industriels qui ont une emprise sur le patrimoine des petits fermiers locaux. Piet Van Themsche fait des achats chez Ikea .........des petits jeux pour le plat bon marché des enfants et ignore le grand jeu des adultes qui vendent les produits porcins et autres à des prix ridicules. Merci Monsieur H . Vandamme d'ABS de nous soumettre votre point de vue bilingue.
Sucellos
le 06 Septembre 2011 22h30
L'analyse de M Vandamme n'explique pas pourquoi certains semblent satisfaits des conditions actuelles du marché. Ce sont probablement ceux-là que M le Pay, ci-devant révolutionnaire, appelle "les traîtres". Coupables à ses yeux de se débrouiller et de tirer leur épingle du jeu. Coupables d'être "agriculteurs" et pas "agripleureurs" ou "agriraleurs".
J'ai relu le texte plusieurs fois, mais je ne trouve pas de solution pour arriver à ce changement, si ce n'est un souhait de "réguler l'offre" (sans préciser ce que ce concept fétiche couvre effectivement), mais que le constat de l'individualisme général fait par M Vandamme transforme en voeux pieux (son impuissance se traduit par son appel à l'Europe, par ailleurs coupable de déréguler).
La Commission envisage de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs : je m'attendais à une proposition de création de groupements qui négocieront leurs produits pour faire contrepoids aux acheteurs. Même pas un appel à aller soutenir Abraracourcix-Massol en Armorique la semaine prochaine.
Décevant de voir que certains sont heureux d'entendre "Tijd om de veranderen". Point. On crie le slogan, et puis, business as usual ! En attendant la révolution conduite par M le Pay ?
Henri porte des lilas
le 07 Septembre 2011 08h23
Si une personne est satisfaite sur les conditions actuelles du marché du lait, mr le Wallon, aura une augmentation de 0,75 € sur le prix de base..........mais il oublie de dire qu'il doit acheter des nouveaux pneus routes pour le tour de France de la paille qui passera par la Marne.
Il oublie aussi la facture d'électricité salée qui va arriver....et les engrais et les tourteaux...
Pour rester rentable, il faut traire à la main et allumer les bougies.........et donner des patates aux bêtes.......
le Pay
le 07 Septembre 2011 12h14
Cher Sucellos
L'EMB cest l'exemple même de ce que prône Mr Van Damme.
Et quoi q'en pensent certains, l'EMB travaille pour l'avenir, est prise au serieux au niveau Européen et considérée comme un un interlocuteur important, parce qu'il propose des solutions concrètes.
Au risque de me répéter, un responqblle de la MUH (Mr Stass) m'a dit un jour chez moi dans ma ferme, que nos idées étaient "intellectuellement inacceptable", quand je lui ai demandé comment il pensait qu'un jeune pouvait encore reprendre une ferme dans les conditions actuelles, il m'a répondu que le fermier de demain c'est le fils unique qui reçoit sa ferme, lui demandant si il trouvait i"intellectuellement acceptable que nous aiyons payer des milions pour du quota, du terrain des étables... et que nous devions donner tout celà pour que celà soit rentable pour notre successeur, il a bien vite tourné les talons et a pris la porte !!
Non à une agriculture de "Barons" et au féodalisme Mr Sucellos, pace que ceux qui tirent leur épingle du jeu comme vous dites c'est parce qu'il ont un bagage derriere eux mais, alors auront ils encore envie de travailler, car en fin de compte ils feraient bien mieux de vendre et vivre de leurs rentes...
le wallon
le 07 Septembre 2011 13h30
@ " le Pay "
Nous savons tous bien qu'il y aura de moins en moins d'agriculteurs demain il arrivera un moment où cela sera très grave car ceux qui resteront pour produire ne sauront plus compenser la production manquante des sortants .
Pour moi, il est tout à fait exact que si l'on veut encore des jeunes dans la professions, il faudra que les parents soient là pour les aider sinon il sera impossible pour un jeune de s'installer !
La seul bonne chose pour un jeune de demain, c'est qu'il n'y aura plus de quota mais devront faire face à d'autres préoccupations comme la flambée des terres, la fluctuation des marchés ....
Une chose où l'on est tous égal sur terre, ce que l'argent gagné toute notre vie, nous ne partirons pas avec en terre !! Alors autant aider nos enfants à continuer ce que nous avons créé et ne les étranglerons pas avec des reprises faramineuses !!!!
le Pay
le 07 Septembre 2011 15h16
@ Wallon
Et si un veut reprendre, comment faut il faire pour les autres ?
par le carolo
le 07 Septembre 2011 15h50
@ wallon, c'est le discourt d'un vieux leadeur appelé JP .CH...; c'est bien se qu'il a dit a mon Père" il faut avantager ton fils" et bien mes sœur étais pas du tout contente, car dans ma famille il a pas de bâtard tous on été respecté par Papa et c'est bien pour une raison comme celle la que beaucoup de jeune ne peuve ou n'ose pas commencer. Deux ferme vale mieux qu’une
le wallon
le 07 Septembre 2011 21h05
Ta question le Pay était aussi valable il y a 30 ans !
le Pay
le 07 Septembre 2011 22h52
Tu ne répond pas à la question Wallon, explique moi comment tu ferais toi qui a toujours la meilleure solution pour tout
Sucellos
le 08 Septembre 2011 07h28
Solution : les héritiers créent une société qui reprend le patrimoine et celui qui veut se lancer dans l'agriculture loue l'exploitation à ladite société. Il ne devra donc pas financer l'héritage en s'endettant à tel point qu'il ne saura plus investir. Ce sera une véritable solidarité familiale et non la recherche d'un profit.
Quotas : oubliez les et consacrez votre énergie à organiser la commercialisation sans devoir pleurer un soutien d'un état qui a fait la preuve de son incapacité en s'endettant sans limite. N'oubliez pas que la majorité ne veut plus d'un dirigisme totalitaire, y compris chez les agriculteurs !
FRV100
le 08 Septembre 2011 08h29
Wouaw, fallait y penser!!, sauf que mes frères et soeurs veulent leurs blés dès maintenant!!
Raymond
le 08 Septembre 2011 09h42
Mr Sucellos
Cela fait déjà pas mal de temps que j’observe vos élucubrations sur ce site et enfin je me décide à réagir à vos propos diffamatoires envers les agriculteurs que nous sommes.
Tout d’abord, pour que nous puissions dialoguer « à armes égales », il serait peut-être plus honnête de votre part de nous indiquer (même sans aller dans les détails) qui vous représentez et la fonction que vous exercez. Pour la plupart de nous à qui vous vous adressez, nous sommes des agriculteurs, des travailleurs de la terre et des animaux, qui pour une bonne partie travaillons quasi 365 jours par an à fournir une production de très haute qualité (certains étant plus performants que d’autres, je ne le nie pas, et d’autres également, il ne faut pas l’oublier, largement favorisés par leur héritage). Il serait donc plus correct que nous ayons une petite idée de qui nous avons en face de nous qui apparemment ignore ce qu’est la vie d’agriculteur.
Ensuite, j’aimerais vous faire part de ma modeste expérience et de ce que je peux observer autour de moi. En effet, cela fait maintenant une vingtaine d’année que je fais partie d’un CETA (centre d’étude des techniques agricoles) constitué d’une bonne douzaine de producteurs de lait encadré par un ingénieur agronome. Nous nous réunissons plus ou moins une fois par mois pendant la saison hivernale en vue de perfectionner nos modes de fonctionnement. Pour ce faire, nous comparons nos comptabilités de gestion, nous faisons appel à différents orateurs pour nous exposer de nouvelles techniques ou règlementations, nous effectuons des visites de fermes etc, etc, etc,… Nous ne sommes, je ne pense pas, des abrutis. Jusque là tout fonctionne. Mais ce qui devient de plus en plus inquiétant c’est la continuité. Je m’explique. En gros les 2/3 de notre groupe ont 50 ans, tous ces derniers ont des enfants mais aucun n’a de successeur. Pour le dernier tiers, nous avons des plus jeunes (pas de tout jeune) qui soit sont célibataires, soit leur épo
le wallon
le 08 Septembre 2011 11h07
@ le Pay
Si le capital est trop élevé pour votre fils reprendre, il n' y a qu'une solution, vendre !!
Avec sa part, votre fils va voir alleur pour reprendre une autre exploitation plus modeste !!
Dans mon cas, je sais que je ne suis pas un exemple (rire )mais je me suis arrangé comme ceci afin d'éviter les problèmes après la mort de mon épouse et moi même .
Mon exploitation fait en ce moment 70 ha en propriété dont dedans il y a 2 parcelles à batir de 20 ares .
J'ai faits une donation de 50 ha pour mes deux fils les batiments agricoles .
Pour mes deux filles qui commencent dans la vie professionnel,elles auront chacune une parcelle à batir une aide financière pour la construction de leur maison .
Les 50 ha de terrain agricole ont été estimé à 500000 euros et les deux parcelles à batir ont été estimées à 400000 euros .
A notre mort, mon épouse et moi, les 20 ha restant (que j'ai acheté cette année !) seront repartagés aux 4, ainsi que mon corps de logis et l'argent .
Tout le monde chez moi est satisfait (rire )
Et toi le Pay,comment vas tu partager ton patrimoine ?
le Pay
le 08 Septembre 2011 15h19
Et bien justement, je ne sais pas !! J'ai investi énormémént dans la ferme et les gîtes (qui doivent rester liés à la ferme car en zone agricole), emputer la ferme d'une partie me semnble impensable à l'heure ou il faut au minimum ne pas régresser, donc à moins que le prix du lait me permette das quelques années lorsque les charges diminueront de mettre de l'argent de côté ce dont je doute, et bien c'est un casse tête et un grand soucis.
Tes ha estimés à 10000€/ha mesurprennent, chez nous en région herbagère pourtant, on vend jusqu'à 35000€/ha !! proximité des pays bas. Certains hollandais viennet louer des terrains à maïs (rendement myen 15t ms /ha) à 1000€/an !! évidemment chez eux ça soûte encore plus cher, explic. ils ne remboursent le capital que lorsqu'ils rvendent leurs terres à leurs enfants ou autres et comme ils sont à la normale, et savent donc donc déduire tout. Mais bon il y en a autant qui disparaissent là bas qu'ici si pas plus.. il n'y a pas de miracle..
alors 1 qui reprend,les deux autres quoi ???
profète
le 08 Septembre 2011 17h45
@ wallon
Je te souhaites de vivre au moins 3 ans encore et davantage pour les avantages de la donation à tes deux fils pour la nu-propriété et toi et ton épouse usufruitiers ad vitam .
Mais ce n'est pas un partage pour faire bénéficier un ou deux repreneurs. Ce n'est pas une reprise de ferme, c'est un partage de pure biens mobiliers et immobiliers.
Si tes fils ne font pas la ferme, ils seront peut-être entrepreneurs, en Sprl ou en S agri, alors il faudra exploiter les Ha. ?? a moins qu'ils veulent payer des impôts....
Ce n'est pas le cas de Le Pay qui est encore jeune et qui veut engager un ou des enfants dans l'exploitation.
Sollecus
le 08 Septembre 2011 18h12
Je vois que je ne suis pas le seul à récuser Sucellos. On voit qu'il patauge dans la choucroute des sociétés administratives... car personne ne peut dire que la location d'un patrimoine familiale avec bail de carrière peut contenter les nombreux partisans ... capables de reprise de ferme avec des prix élevés pour des produits dérisoires. Il faut que cela change pour le revenu des repreneurs.
Sucellos n'est sans doute pas concerné . Il compte bien 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et après continuez svp ............. valet, dame, roi .......
le wallon
le 08 Septembre 2011 19h35
Je me suis mal exprimé, lorsque j'ai acheté une grosse partie de mes terrains (nettement moins que 35000 euros /ha ), je les ai mis directement au nom de mes deux fils . Ceci s'est fait ainsi car mes deux filles n'étaient pas encore née à l'époque .
Oui mes deux fils vont créer une SPRL pour exploiter les 70 ha .
Les prix des terres que tu cites, le Pay, non rien avoir avec les prix de ma région car je suis en région défavorisée . N'empêche, certains ont des chevaux et ils n'ont pas la même notion de l'argent comme nous tous et ils font grimper les prix ..... L'un d'entre eux, a voulu me mettre des battons dans les roues lorsque j'ai acheté les 20 ha cette année . Il était client chez mois, maintenant il pourra aller voir ailleur pour nourrir ses 20 cheveaux durant les hivers . Nous vivons dans un monde où le fric est maître .
tirelipimpon
le 09 Septembre 2011 08h28
Chez moi aussi, plus rien en dessous de 30000 euros, dans le Westhoek, Flandre occidentale. Beaucoup payent pour évacuer les effluents d'élevage par manque de surface. Rien que ces deux postes devraient vous faire comprendre cher wallon que tous ne gagnent pas leur vie de la meme manière et pourtant notre pays est petit. Pour ma part, la législation nitrate me coute 0,75 fb supplémentaire à travers tous mes litres à livrer. Trop d'élevages, pas asseez de terres, la loi de l'offre et de la demande fait le reste
PA25
le 09 Septembre 2011 09h29
50 000 euros a l ha dans ma région....... Les grands détenteurs de blanc bleu ont besoin de terres !!!!
le wallon
le 09 Septembre 2011 11h33
@ tirelipimpon
C'est bien connu, la Flandre a toujours voulu produire plus et maintenant elle est dans la merde jusqu'au coup car elle manque de surface . Et dire qu'une grande majorité des Flamands veulent scinder le pays en deux !
Chez moi dans le Luxembourg, nous avons des grands espaces, ça les Flamands nous envient !
Le moins chère que j'ai payé pour des terres, c'était à 50 cent /m² . Maintenant, cela vaut 4 fois plus mais lorsque l'on discute de partage dans une famille, il est logique que l'on ne joue plus avec la spéculation .
Notre quota d'après 2015 sera les terres !
obelix
le 09 Septembre 2011 19h37
les conseils de sucellos ne sont pas à jeter !!!! certains pratiques de la sorte avec leurs patrimoine.....
quand à l'achat de terre, il ya possibilité de de faire passer en frais une partie de la valeur de cette terre...... via le montage de notre ami sucellos.....
mais bon..... comme c'est pas fairebel qui le dit........ ça ne vaut rien!!!!
Cotisant
le 10 Septembre 2011 06h31
Vous mélangez votre portion magique fwa de patrimoine terre avec la sauce laitière, il y a comme un certain malaise indigeste dans vos propos..
Si le wallon se trouve en zone défavorisée, il vaudrait mieux parler de prairies..., puisqu'il a toujours un quota de 300.000 L dont la valeur financière sera perdue dans quelques années.
et qu'il va arrêter de traire... Pourra-t-il labourer toutes les pairies défavorisées ?....
Sucellos
le 10 Septembre 2011 19h58
@Raymond
Votre appréciation négative de mes commentaires montre que celui que j'ai déposé le 30 Août 2011 à 21h47 a dû vous échapper. Je me permets donc de le recopier à votre attention.
Précision : j'ai beaucoup de respect pour les manuels, et je pense que les agriculteurs ne sont pas que des manuels, mais doivent faire preuve de grandes capacités de gestion pour réussir face aux évolutions que notre agriculture européenne a connues ces dernières années avec la fin progressive des sécurités que la PAC des origines avait créées. Je ne les prend donc pas pour des cons, loin de là.
Je me permet juste de me moquer de ceux qui sont atteints de psittacisme, qui parlent à tort et à travers, simplement pour contredire les billets ou commentaires de ceux qu'ils estiment indignes afin de se défouler, sans contribuer de quelque manière que ce soit aux réflexions (exemples : les élucubrations canines autour d'un os de mouton alors que le sujet concerne les blés hybrides et les blés OGM, des considérations limite xénophobes sur les chinois et les autres, les thèses malthusiennes remises à l'honneur par des écolos réactionnaires qui s'emploient à culpabiliser agriculteurs et consommateurs, etc).
Si pour vous cela signifie diffamer tous les agriculteurs c'est que nous n'avons pas la même notion des mots.
Quant à votre souci de savoir ce que je représente, j'avais déjà précisé cela à une interrogation similaire de M Obelix : je suis un contribuable-consommateur ayant quelques notions d'agriculture et une certaine connaissance des milieux agricoles et financiers et j'observe le monde. Je ne représente aucun intérêt de quelque sorte que ce soit, ne suis pas actionnaire de multinationales semencières ou de laiteries ou de fabricants d'engrais ou de pesticides.
Sucellos
le 10 Septembre 2011 20h16
Suite
Je regrette beaucoup que certains, appelés "les râleurs" par M le Wallon (en fait des agripleureurs), ont des oeillères et une attitude de rejet pour toute idée qui ne soit pas dans une ligne dirigiste dont la majorité des EM européens ne veut plus. Jouer au Calimero, toujours rejeter sur les "autres", sur le capitalisme, sur la mondialisation les causes de ses propres errements ou décisions inappropriées, se complaire dans une théorie d'un vaste complot des banques, des multinationales et des libéraux qui vise à asservir l'e,semble des paysans de ce pays et trouver de multiples mauvaises raisons pour critiquer ceux qui ont pu s'adapter aux conditions du marché est lassant. En outre, cela ne fait rien avancer et ce ne sont pas les incantations de M le Pay et ses appels à la révolution, les références aux théories fumeuses de La Rouche et Cheminade ou les délires de M 007 qui vont modifier quoi que ce soit. Ce sont juste des moyens d'évacuer de profondes frustrations.
Tous nous devons travailler dans ce qui est appelé le "marché unique". Le Conseil européens et le PE, les législateurs de notre UE, ont démocratiquement décidé que l'agriculture devait s'orienter pour répondre aux signaux du marché et que l'environnement et la biodiversité devaient être pris en compte. Nier cela est irresponsable, d'autant plus que nombreux sont ceux qui ont compris et se préparent à cette donne dans le contexte d'une demande internationale qui sera très probablement soutenue. Le nier, c'est risquer de rester sur le bord de la route. En contrepartie, des outils devraient être mis à disposition des producteurs pour renforcer leur pouvoir de négociation. C'est cela qui devrait mobiliser les énergies et non des leurres comme Fairebel ou autres qui ne sont que "peanuts". Important aussi, les structures qui détermineront la capacité de financement des exploitations. Ce sont ceux qui ne veulent pas voir cette réalité qui finiront par "patauger dans la choucroute administrative" et qui d
Sucellos
le 10 Septembre 2011 20h26
Suite
Ce sont ceux qui ne veulent pas voir cette réalité qui finiront par "patauger dans la choucroute administrative" et qui devront quitter le business, n'en déplaise à M Sollecus, le poète d'Agri-web. Le système n'est pas fou, M Raymond : pour gagner sa vie, dans n'importe quelle activité, vous devez produire à un coût inférieur au prix que l'on vous offre. Sinon, vous devez trouver un autre client qui accepte de vous payer le prix que vous demandez (par exemple dans la vente directe) ou trouver le moyen de diminuer vos coûts de production ou prendre une autre orientation (par exemple le bio). D'accord, c'est facile à dire, mais c'est la dure réalité.
Quant aux départs et cessations, l'agriculture n'a pas le monopole : voyez les charbonnages, la métallurgie, etc ... Combien de drames humains ! Cela n’empêche pas l'économie de continuer à tourner, même si c'est au prix d'un endettement colossal pour financer des emplois.
Bonne chance et bon succès dans vos efforts.
le wallon
le 10 Septembre 2011 20h53
@ Cotisant
Je me situe dans le Luxembourg où l'on sait cultiver, certe pas comme en Hesbaye mais on y cultive du maïs, du blé, du Ray Gras, de la luzerne et les rendements sont corrects .
Sur nos 70 ha, 35 ha sont labourées !!
A ma pension, il est vrai que je vais arrêter de traire (tout mon cheptel va partir chez un de mes neveux dans le nord de la France, il souhaite se lancer dans la production laitière lorsqu'il n'y aura plus de quotas . Tous mes DPU seront vendus aussi à ce moment là, de cette manière nous serons libres de faire ce que l'on veut avec nos terres !!!
Sollecus
le 12 Septembre 2011 08h22
@ Sucelos : voici une déclaration poétique............... "Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l'horizon et le futur est son royaume, face aux autres générations, je déclare avec Aragon :
youtu.be/Uc1ykcSk4J8
le Pay
le 12 Septembre 2011 11h41
@sucellos
S'il y en a bien qui n'ont opas des oeillères, c'est nous, et c'est pour celà que, nous nous rendons compte de l'avenir qui nous est tracé ! Justement nous, nous ne voulons pas finir comme les charbonnage et lma métallurgie, parce que nous nopus occupons de nourrir les gens, activité primordiale s'il en est.
Et tout ce que nous demandons c'est justement de nous réunir pour se battre pour un prix rémunateur, ou avec vos mets, renforcer notre pouvoir de négociations, mais si on ne reguile pas l'offre, mr sucellaos, celui sera toujours nul, alors l'avenir sera aux capitalistes ou aux tricheurs.
Cotisant
le 13 Septembre 2011 18h05
@ wallon
je ne veux pas t'importuner vu ton contexte ouvert de travailleur haut de gamme et je tire mon chapeau sur ta loyauté et sur tes résultats qui méritent plus que médailles, mais comme tu le dis si bien dans ta région on sait cultiver. Pourquoi vendre tes DPU à un futur locataire car il me semble qu'avec 50 ha en pac inscrits, c'est une manne céleste future pour tes successeurs
que tu négliges là. La liberté de tes Ha me laisse de marbre . Je ne peux que te faire réfléchir sur l'avenir, toi qui veut équilibrer le partage en bon père de famille . et Bravo d'ailleurs.
le wallon
le 13 Septembre 2011 19h41
@ Cotisant
Vous savez, dans ma vie j'ai travaillé dur, jamais pris de vacances (sauf mon épouse à qui je lui en ai offert ). J'ai acheté des terres pour mes enfants,je leur ai payé l'université ... Alors à mon avis, je crois que j'ai le mérite de me faire un petit pécule en fin de carrière ??
Mais la décision final n'est pas encore certaine, au dernier moment je pourrais changer d'avis et ne pas les vendre . Il faut voir comment la PAC va évoluer .......Mes deux fils qui vont reprendrent les 70 ha et les déclarer à leur nom devront sûrement prendre un mi- temps chacun ?