Commentaires à propos de l'article "Famine verte" : réflexion
par JM Moreau, le 17 Août 2011 21h14
La libéralisation des échanges et la concurrence inquiètent certains, attentifs qu'ils sont aux exclus et déboussolés face à la nécessité de gérer les problèmes d’une façon globale, ce qui demande des
repères différents d'une gestion au coup par coup. D'autres témoignent de leur espoir dans la mondialisation, y voyant une occasion d'élargissement des échanges, d'amélioration du bien-être global et du pouvoir d'achat. D'ailleurs, même les plus opposés d'entre nous à la mondialisation ne manquent pas d'y participer, en consommant biens et services : qui n'a pas, par exemple, son gsm/smartphone, lequel vaut cinq fois moins qu'il y a quelques années grâce à la mondialisation ?
Nous sommes, là , en présence d'une controverse ... La libération des marchés bénéficie massivement au consommateur, même aux plus modestes. Sauf, me direz-vous, les perdants, ceux qui restent sur la touche. C'est à l'État de créer les...
La libéralisation des échanges et la concurrence inquiètent certains, attentifs qu'ils sont aux exclus et déboussolés face à la nécessité de gérer les problèmes d’une façon globale, ce qui demande des
repères différents d'une gestion au coup par coup. D'autres témoignent de leur espoir dans la mondialisation, y voyant une occasion d'élargissement des échanges, d'amélioration du bien-être global et du pouvoir d'achat. D'ailleurs, même les plus opposés d'entre nous à la mondialisation ne manquent pas d'y participer, en consommant biens et services : qui n'a pas, par exemple, son gsm/smartphone, lequel vaut cinq fois moins qu'il y a quelques années grâce à la mondialisation ?
Nous sommes, là , en présence d'une controverse ... La libération des marchés bénéficie massivement au consommateur, même aux plus modestes. Sauf, me direz-vous, les perdants, ceux qui restent sur la touche. C'est à l'État de créer les conditions qui permettent la reconversion de ces derniers.
Est-ce que ce sont les méchants de l'OMC qui détruisent nos champs de betterave ou nos élevages laitiers ? Est-ce que la mondialisation détruit nos modes de vie ? Le pouvoir local est-il supplanté par le pouvoir mondial ? Ce sont des questions importantes de même que celle de savoir quelle agriculture voulons-nous chez nous et, demain, pour le monde entier.
Les enseignements pourtant vont à l'encontre de ce que pense la doxa agricole que certains relaient aveuglément ici (Doxa, ensemble - plus ou moins homogène - d'opinions confuses, de préjugés populaires, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication.) : le libre échange est toujours optimal et le protectionnisme toujours mauvais. C'est l'un des résultats le moins controversé en économie : l'ouverture des frontières crée un surplus de richesses global.
Pourquoi ? Parce qu'il faut comprendre la libéralisation des échanges comme un progrès technique, permettant de mieux utiliser les ressources disponibles. Ainsi, chacun peut acheter moins cher à l'extérieur et fabriquer davantage ce qu'il sait bien faire. Bien sûr, le progrès technique (ou la libéralisation) n'est pas positif pour tout le monde. L'invention de l'électricité s'est soldée par un chômage massif des marchands de bougie. Pourtant, nous préférons tous fonctionner à l'électricité plutôt qu'à la bougie. Et les fermiers brésiliens qui passaient en fraude les semences OGM de soja argentines le faisaient parce qu'ils y trouvaient leur intérêt, pas parce que « on » (?) les obligeait.
Le pouvoir serait-il du côté des marchés financiers ? A quelques exceptions près, un gros investisseur n'a aucun pouvoir. Il suit les prix et, sur un marché actions-obligations, ne gagne que quelques %. L'investisseur qui spécule, qui achète pour revendre plus cher, n'a pas de pouvoir, si ce n'est un pouvoir d'entrée (acheter le titre) et un pouvoir de sortie (vendre).
Les idéologies m'importent peu, et trancher les « sujets qui fâchent » en un simple « pour » ou « contre » n'apprend et n'apporte rien … Au risque de me répéter, je ne suis contre personne. Je suis partisan de laisser à chacun, producteur comme consommateur, la liberté de choix et je suis d'avis que l'agriculture aujourd'hui, exactement comme hier, est un pilier pour l'avenir. Je pense aussi qu'il y a de la place pour tout le monde, à condition d'être efficace et de s'organiser afin de vendre sa production dans les meilleures conditions : un paysan, où qu'il soit dans le monde, existe quand il trouve un débouché à ses produits. Sans cela, il doit sortir du business. D'où l'importance, à mes yeux, de la coopération agricole, un mode d'organisation des marchés, basé sur une économie sociale, comme les associations, les syndicats, les mutuelles… D'où l'importance, maintes fois rappelée dans mes commentaires, d'une bonne perception des besoins du marché dans les filières longues et d'une pratique commerciale et d'un marketing de proximité dans les filières courtes.
Mais cela, certains, manifestement, oublient d'en tenir compte dans leurs jugements, préférant évacuer leurs frustrations en me donnant le rôle du diable (alors que le comportement de la puissance publique évolue surtout en fonction des pressions d'associations, de groupes de pression et autres ONG), plutôt que de proposer des solutions réalistes eu égard à l'environnement économique et aux perspectives de la future PAC
par laitier2023, le 10 Octobre 2024 14h35
les agro industriels utilisent en masse cette matiere organique, ils etaient les premiers a arreter les elevages, La boue leur est livrée gratuitement et certains recoivent des sous pour payer les ep
par Henri, le 04 Octobre 2024 16h16
En préparation de la prochaine simplification administrative prévue pour l’agriculture, la section FWA d’Arlon-Visé-Comines organise une semaine de formation dédiée à l’installation de clÃ
par Pfff, le 04 Octobre 2024 06h38
Les éleveurs peuvent-ils répondre très sérieusement.
Sur les réseaux sociaux, un vétérinaire bien connu , Léo pour ne pas le citer exhorte les éleveurs ovins et bovins de vacciner fco3, fco8
par VAN DAMME Jean-Claude, le 02 Octobre 2024 08h57
Bonjour,
Je reviens vers vous parce que mon véto n\'est pas en mesure de me répondre et ne semblait pas être très motivé de chercher une réponse.
Je n\'ai pas osé trop insisté, il a déjà tro
par Stechou , le 17 Septembre 2024 07h38
Au printemps c\'était les petits moucherons qui posaient problèmes avec en primes l\'humidité et le temps froid, vient ensuite l\'été avec des récoltes minables et la fièvre catarrhale, arrivé d
par Benoît GEORGES, le 16 Septembre 2024 09h18
Info de l’ARSIA à partager massivement ! la FCO sérotype 8 et la MHE approchent de nos frontières!
La fièvre catarrhale ovine sérotype 8 (FCO-8) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) s
par carolo
le 18 Août 2011 08h23
Je commence par dire que toute forme d'extrémisme est néfaste, les oligopoles,grâce a leur pouvoir de pris, maximisent systématiquement leur rente en écrasant injustement les maillons fragmentés de leur filière, compromettant ainsi la qualité, la productivité, voire l'avenir même de ces filières. l'asphyxie des maillons fragmentés et la rente des maillons concentrés sont indépendantes de leur productivité et de la qualité de leur valeur ajoutée. Le niveau de prix et de marge n'est plus fonction que du pouvoir de prix des différent maillons. la seule issue pour le secteurs fragmenté est de disparaitre pour être remplacé par des secteurs concentré, capables d'opposer pouvoir de prix a pouvoir de prix, et de fournir de façon massifiée des matière première à l'industrie agroalimentaire . Les mastodontes rentiers piétinent les petites ou les jeunes pousses et compromettent l'innovation, l’emploi, la croissance, la qualité de vie.
Sucellos
le 18 Août 2011 09h21
Parler d'oligopole, soit un marché où opèrent un petit nombre d'opérateur, dans le marché unique européen, ouvert, subissant les effets de la mondialisation (par exemple le lait est directement influencé par la Nouvelle-Zélande) et les rendre responsables de la chute des prix est assez démagogique.
Vous semblez oublier que les marchés agricoles ont mis en évidence la nouvelle géopolitique du monde. Les nouvelles puissances émergentes, aujourd'hui membres du G20, ont d’abord affirmé leur nouveau pouvoir au sein des marchés agricoles. Le Brésil et la Chine par exemple se sont révélés au monde économique en devenant des puissances agricoles exportatrices occupant respectivement les 4ème et 5ème rang mondial derrière l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada.
Vous oubliez aussi que la volatilité des prix des produits agricoles a un caractère structurel, lequel a été mise en évidence par l’anglais Gregory King dès 1696, sous forme de «?loi?» retraçant la forte sensibilité des prix agricoles aux variations de la production.
Vous oubliez aussi que la part de la matière première agricole dans les produits transformés par ces soi-disant oligopoles ne représente qu'une part minime, de l'ordre de 15%.
Se réfugier derrière des déclarations du type "les mastodontes rentiers piétinent les petites ou les jeunes pousses et compromettent l'innovation, l’emploi, la croissance, la qualité de vie", fait partie de cette doxa qui préfère les incantations simplistes qui ne résolvent rien, à la reconnaissance que la fixation des prix agricoles est un mécanisme très complexe, les marchés obéissant à des règles complexes et difficiles à appréhender globalement, car c'est bien d'un marché mondial qu'il s'agit.
FRV100
le 18 Août 2011 10h00
Ok, comment expliquez vous que malgré la flambée du prix du sucre sur le marché mondial, le prix des betteraves ne remonte pas dans notre portefeuille!
C'est comme le prix des engrais, les industriels savent que tant que le prix des NA ne dépassent pas 3X le prix des blés, ils peuvent y allez!
Les laiteries (pas coop) ne paient pas le lait au prorata de ce quelles valorisent les produits vendu!(je rectifie, même certaines coop voir billet du laitier ci-bas)
En résumé je vois de quel côté vous vivez,et quel monde vous defendez, vous vous dite "proche" des paysans, et pourtant, vous ne leur arriverez jamais aux même valeurs!
Ou alors c'est de la jalousie!
Ah aussi ne venez pas encore dire que je vous ai injurié!, dans l'article précédent, (c'est dire votre haine vis a vis de moi), c'est vous qui m'avez 'piqué"!
Je n'ai rien contre l'agroindustrie a partie du moment ou TOUS peuvent vivre, paysans comme PDG!
Sucellos
le 18 Août 2011 11h04
Pour les engrais, voyez l'analyse suivante : www.agriavis.com/news-2702-le marche des engrais mineraux est marque par le deplacement de la demande mondiale vers la chine et l inde.html, même si l'article date d'un an, la situation est pareille.
Pour le sucre : www.agri-outlook.org/document/21/0,3746,en_36774715_36775671_48106133_1_1_1_1,00.html
Pour le lait : voyez les billets de Moreau. La dernière enchère Fonterra (16/8) a confirmé la tendance à la baisse (en moyenne 0,9%, mais - 2,2 pour la poudre grasse).
Conclusion : loi de l'offre et de la demande.
Au risque d'encore vous "piquer", sans aucune haine ni jalousie : faites une pétition pour l'abolir !
Une chose encore que vous ne devez pas oublier : l'agriculture représente moins de 2% du PIB belge, le nombre d'agriculteurs, avec tout le respect qu'ils méritent pour leur travail, ne sont plus que quelques centaines. Les groupes de pression "écolo-sauveurs de la planète-protecteurs des animaux" font beaucoup de bruit et sont écoutés attentivement par les décideurs. Et les consommateurs-contribuables, à la recherche des meilleurs prix, font partie de l'équation qui s'inscrit dans une internationalisation de l'économie et la perte de pouvoir de l'Europe au profit des économies émergentes. C'est cela la réalité qui demande des réponses pragmatiques et non des slogans comme les vôtres.
par le carolo
le 18 Août 2011 11h57
Première impression; Yara avec BASF on le monopole des azoté. Les oligopole avec 15% foute la merde. La nouvelle Zélande il sont compétitif car il on pas d’hiver pas de besoin de stock fourrager pas besoin d'étable juste une salle de traite au milieux d'une prairie, la solution c'est taxer leurs importation pour cause de concurrence déloyal envers l’hiver des Européen alors comparer se qui est comparable... l'Europe tan qu'il aura des subvention ne pourra jamais dire qu'elle est compétitive .
JM Moreau
le 18 Août 2011 15h26
@ Carolo
Pensez vous vraiment que votre slogan "taxer les importations de produits laitiers" soit la solution ?
Chiffres pour UE27 en mille tonnes pour les 5 premiers mois 2011 de (source Commission, DG Agri)
Beurre : production : 763,4 ; export : 44,2 ; import : 8,6
Lait écrémé en poudre : prod : 408,5 ; export : 204 ; import 0,3
Lait entier en poudre : prod 243 ; export 186,9 ; import : 0,2
Fromages : prod 3.231,9 ; export 275,1 ; import : 25,1
Nous sommes en concurrence sur les marchés importateurs (Russie, Chine, Afrique, Moyen Orient) avec la NZ, les USA, l'Argentine et probablement l'Inde et l'Ukraine de plus en plus : c'est en cela que ce qui se passe ailleurs nous concerne directement et influence les prix.
Les importations réalisées par l'UE le sont dans le cadre de contingents GATT (impossible donc de les taxer !) et comme vous le voyez, elles ne représentent que peu de chose par rapport à notre production. Pourquoi ? Parce que les droits d'entrée sont tels que personne ne peut pénétrer notre marché en dehors de ces contingents. Nous sommes donc protégés et c'est ce qui a d'ailleurs fait l'objet de féroces discussions dans le cadre du cycle Doha.
Ce n'est pas la première fois que je vous conseille de vérifier les chiffres avant de vous lancer dans des incantations.
Si nous parvenons à exporter de telles quantités, c'est que quelque part certains de vos collègues européens, dont de nombreux coopérateurs, sont suffisamment compétitifs (collecte de lait en UE27 : 2,3% de janvier à mai de cette année ; Belgique : 1,3%, France : 6,3% ; Allemagne : 2,5% ; Irlande : 13,5% ; Pays-Bas : 0,9%). Je vous rappelle que l'Irlande est dans les starting blocks pour le 01/04/2015 afin d'augmenter rapidement sa production de 50% une fois les quotas supprimés ...
Et si vous en avez assez de la "merde" des oligopoles, organisez votre transformation/commercialisation sans passer par eux en profitant des aides "de minimis" de Lutgen.
tirelipimpon
le 18 Août 2011 16h31
J'aimerais bien savoir produire mon litre de lait avec des nourritures qui représente seulement 15% de mon prix de vente.disons ... 15% de 30 euros cad 4.5euros ou 1,8 fb. on est plus près de 50% en réalité. Eh en plus ce sont les fermiers qui doivent recevoir des leçons d'économie de la part des intellos.
007
le 18 Août 2011 17h49
Il faut taxer beaucoup plus les produits importés qui sont en surplus dans nos propres productions.
Voyez les légumes et fruits qui nous viennent d'Espagne dans les rayons des grandes surfaces à bas pris, transports compris et nous Belges on nous rabote les prix marché de l'offre et de la demande et en attendant les Espagnoles demandent le soutien de L’Europe pour leur économie.
Il y de l'orage dans l'air dans ces euros de misères............................
007
le 18 Août 2011 18h02
www.rtl.fr/actualites/vie-pratique/economie/article/fruits-legumes-les-producteurs-appellent-a-l-aide-7711256621
vachekyrie
le 18 Août 2011 21h30
@sucellos
Conclusion : loi de l'offre et de la demande.
C'est vous qui l'avez écrit,Merci
Cela fait plus de 2 ans qu'on essaye de vous l'expliquer, c'est plus facile quand on le comprend par soi même, c'est plus valorisant!
par le carolo
le 19 Août 2011 08h15
@ Moreau; l' Europe est le plus gros importateur de denrée alimentaire solvable au MONDE alors nous parler que l'Europe est exportateur me fait rigoler de imbécillité de ceux qui le crie, alors ouvrir les marchez avec des accort by latérale sa arrange les petite affaire de certain, il ne faut pas OUVRIR LA PORTE ON SAIS JAMAIS QUELLE COURANT D' AIR IL YA DERRIÈRE. Du travail il en a fabriquons les jouet de st Nicolas nos vêtement nos voiture nos télé nos ordinateur nos gsm et l'Europe ne payera presque plus de chômeur, la concurrence déloyale au SOCIAL sa suffit. Emprunter pour vivre égale faîte du ménage...
tirelipimpon
le 19 Août 2011 10h42
@ par le carolo
tu as aussi compris que la mondialisation tuait le social. Je crois que ce sont les mondialistes qui ont des oeillères. l'économie sans intervention des états, un système réservé aux élites et ceux qui ne savent pas suivre, on les laisse sur le bord du chemin. Et qui s'occupe des plus faibles? Le contribuable taxé à 50 % et les grosses sociétés à 8%, mais ce n'est pas suffisant, donc les états ont emprunter pour sauver les apparences d'un système qui va dans le mur. Cette dette nous explose en pleine figure aujourd'hui.
Les économistes disent que trop d'austérité va freiner l'économie, donc on va inventer un système permettant encore plus de dettes, des euro-bonds. C'est comme soigner un alcoolique avec un bac de duvel. Y'a surement des fermiers qui ont vécu ce drame de faire des crédits pour payer un autre crédit, et ça c'est le début de la fin de l'indépendance.
Sollecus
le 19 Août 2011 12h06
@ Sucellos
C'est le moment d'aller en vacances d'hiver en Nouvelle- Zélande.............
Mais où sont les vaches.............dans cette neige?
www.7sur7.be/7s7/fr/2663/Meteo-Extreme/article/detail/1305113/2011/08/16/La-Nouvelle-Zelande-paralysee-par-les-chutes-de-neige.dhtml
par carolo
le 19 Août 2011 14h25
@ tirelipimpon .; L'ex URSS a régner plus de 70 ans, les autiste qui la gouvernait se sont retrouver dans le mur. l’Amérique, l'Europe sont sur le même chemin ... des gouvernant qui pédale dans la semoule et comme mon chien il cour après leur queue, la honte de demain dans le libéralisme c'est que sans guerre demain ont deviendra la propriété de nos créditeur , et la retraite de nos aine sera caduc et c'est nous les jeune qui comme au moyen ages les prendront en charge...
007
le 19 Août 2011 17h02
@ Mr Moreau
www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/17/monsanto-poursuivi-pour-biopiraterie-par-l-inde_1560365_3244.html#ens_id=1557369&
Pirates des caraïbes sera peut-être bientôt en bateau vers les plus démunis...
on commence à en avoir souper de ces monsanto qui sont répertorier dans les spéculateurs boursiers............
Sucellos
le 19 Août 2011 17h14
Curieusement, personne ne réagit à propos de la conclusion de Moreau, citation : "... partisan de laisser à chacun, producteur comme consommateur, la liberté de choix et je suis d'avis que l'agriculture aujourd'hui, exactement comme hier, est un pilier pour l'avenir. Je pense aussi qu'il y a de la place pour tout le monde, à condition d'être efficace et de s'organiser afin de vendre sa production dans les meilleures conditions : un paysan, où qu'il soit dans le monde, existe quand il trouve un débouché à ses produits. Sans cela, il doit sortir du business. D'où l'importance, à mes yeux, de la coopération agricole, un mode d'organisation des marchés, basé sur une économie sociale, comme les associations, les syndicats, les mutuelles… D'où l'importance, maintes fois rappelée dans mes commentaires, d'une bonne perception des besoins du marché dans les filières longues et d'une pratique commerciale et d'un marketing de proximité dans les filières courtes."
L'attitude Calimero prédomine ... Comme d'habitude, les tirelipimpon, 007, carolo, Sollecus et autres adeptes de LaRouche et Cheminade n'ont au bout de leur clavier que "taxer", "protectionnisme", "libéralisme honteux", "mondialisation qui tue le social", "multinationales et banques vampires", etc .... carolo est ancré dans ses idées que l'UE n'exporte rien et est ouverte à tout alors que c'est un des marchés agricoles les plus protégés au monde et que, par exemple, nous sommes les premiers exportateurs de produits laitiers dans le monde ! ; 007 oublie que nous vivons dans un marché unique dont fait partie l'Espagne. Le comble avec le commentaire de Vachequyrie : c'est plutôt à ces adeptes du protectionnisme qui n'ont pas encore compris que la PAC de papa c'est finit et que les producteurs doivent s'adapter "aux signaux du marché" pour reprendre les termes du Commissaire à l'agriculture, qu'il ou elle devrait expliquer ce qu'est la loi de l'offre et de la demande !
Quant à la mondialisation responsable de tous nos ma
Sucellos
le 19 Août 2011 17h25
Suite
Quant à la mondialisation responsable de tous nos maux, notamment des pertes d'emplois, c'est travestir la vérité : le véritable "coupable" c’est tout simplement le progrès technologique : en 40 ans, les industries manufacturières et l'agriculture ont réalisé des progrès technologiques stupéfiants et de gigantesques gains de productivité. Et si la part de l'industrie diminue dans un PIB en croissance, c'est parce que d'autres secteurs progressent plus vite. Le fait est que les gains de productivité réalisés dans nos industrie comme dans notre agriculture font que "produire ou fabriquer des choses" est devenu une activité à faible valeur ajoutée qui utilise infiniment moins de main d’œuvre qu’il y a 20, 30 ou 50 ans. Et c’est précisément ce qui permet à nos concitoyens – et à commencer par les moins fortunés – de disposer d’un pouvoir d’achat plus élevé qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire. Si l’industrie – comme l’agriculture – emploie beaucoup moins de monde aujourd’hui qu’en 1970, ce n'est pas à cause de la mondialisation mais à cause du progrès technologique et c’est ce même progrès technologique qui, en compressant les coûts de production, nous permet de vivre dans un confort dont nos grands-parents à nos âges n’auraient même pas osé rêver.
N'oubliez pas non plus que mondialisation signifie aussi que des entreprises étrangères investissent chez nous et créent des emplois. Il n'y a d'ailleurs pas si longtemps que Demotte se gargarisait en mettant en évidence l'attractivité de la Wallonie. Bien sûr, certaines industries comme le textile ou l’électroménager ont considérablement délocalisé leur production vers des pays à bas salaires. C'est visible et a l’immense avantage d’être facile à vendre à l’opinion publique : cela a donné naissance dans l’imaginaire collectif à l’idée selon laquelle nous serions victime d’une "désindustrialisation" causée par la "concurrence déloyale" des pays à bas salaires. Mais la mondialisation permet aussi à des entreprises étr
FRV100
le 19 Août 2011 19h32
Amen,....
Quand je parle de production locale, ce n'est pas pour les régions industrialisées, mais bien pour les pays dit du "tiers monde"
Vous parlez des bas salaires, un cadres en Roumanie (il ne faut pas allez si loin) touche a peine 400€!
Vous parlez de GSK,...., savez vous seulement de combien elles participent dans le financement du pays (contributions,...)Elles ne s'installent pas chez nous pour nos "compétences" mais bien pour les facilités fiscale que notre chers gouvernement veut bien leurs octroyer! faciliter d'embauche aussi au niveau fiscale, on crée des emplois qui coute de l'argent aux travailleurs!.....
Vous même ne répondez pas a mes questions, augmentation du prix du sucre, pas des betteraves; les laiteries ne paient pas la vrai valorisation des produits laitiers aux producteurs;...( le prix frontera, basta), quand vous parlez de l'offre et de la demande, on le voit bien dans la prix de l'engrais ou du sucre, pourquoi n'est il pas possible dans le lait? Parce que ce sont des décisions politique.Et je ne reve pas de monde cloisonné! et bla bla bla..........pire qu"un baudet, avec des oeillères
Sucellos
le 19 Août 2011 20h09
@FRV100
Alleluia !
Sucre versus betteraves : demandez les comptes de votre acheteur. Vous aurez peut-être la réponse à vos préoccupations.
Idem pour le lait versus produits laitiers.
Les comptes sont normalement disponibles auprès de la centrale des bilans : analysez les et faites nous part de vos conclusions. Sans œillères.
Si ma mémoire est bonne, lorsque les prix Fonterra étaient au plus haut il y a quelques mois, le lait ici était aussi au plus haut, des niveaux jamais atteints avant. Idem lorsqu'ils se sont effondrés ici : voyez le graphique de l'indicateur publié par Fonterra : la courbe est parallèle à celle de l'évolution du prix payé à la production. La loi de l'offre et de la demande fonctionne aussi pour le lait. Si vous ne voulez pas l'admettre, si vous ne voulez pas accepter que les prix "Océanie" sont des indicateurs sur lesquels acheteurs et vendeurs se basent, c'est votre problème, pas le mien.
Mais puisque vous estimez que c'est une décision politique, demandez à M Tarabella : comme il se présente comme le chevalier qui défend et protège les agriculteurs, il pourra certainement vous apporter la réponse que vous souhaiter entendre. Il pourra aussi peut-être réussir à abolir la loi de l'offre et de la demande, pour vous sauver. En temps de crise, les peuples se tournent vers les puissants de ce monde !
FRV100
le 19 Août 2011 20h17
Houla!, nerveux( je sent un petit tremblement!)
Je n'ai jamais demandé qu!on abolisse la loi de l'offre et de la demande, j'ai juste demandé de savoir REGULER l'offre, je me fou de traire pour exporter au prix mondiale!
En résumer concernant le sucre c'est encore l'agroindustrie qui va se graisser les pattes
et concernant le prix frontera quand il etait au plus c'était tous simplement parce ce qu'on manquait de lait-) l'offre et la demande!
tirelipimpon
le 19 Août 2011 23h42
Je me dis que Sucellos n'a pas un revenu dépendant de l'offre et de la demande mondiale,et c'est pourquoi il sait bien faire la leçon aux autres. Et la bataille entre lactalis et leclercq pour fixer un prix : c'est l'offre et la demande ou c'est le rapport de force pour faire plier l'adversaire ??
www.cerfrance.fr/blog-agri/category/une/
Vous qui défendez si bien le libéralisme, je me demande ce que vous feriez des chomeurs victimes de l'avancée technologique,des retraités, des malades, sans aides de l'Etat, l'Etat étant illégitime chez les libéraux
Concernant les sucreries, j'ai remarqué et c'est la première fois mais c'est peut-etre le début d'une tendance,que quand j'ai commandé mes pulpes par contrat écrit j'étais obligé de
prendre le tonnage commandé tandis que la sucrerie pouvait varier son prix dans une fourchette de19 à 24 euros la tonne après réception de ma commande. Offre et demande ou rapport de force sachant que nous manquons de fourrage???
PA25
le 20 Août 2011 08h06
Si les detenteurs de bétails manqueront de fourrages,ils auront des tonnes de pommes deterre,a prix derisoires.
par ble carolo
le 20 Août 2011 08h19
les circuit court, oui mais pas avec des normes de l'industrie, mon chers sucellos, mon grand père lui il a pas eu de retraite, il a pas non plus payer de loi sociale et quand il a tué c'est cochon il a pas payer la tva en fait il a jamais rien demander a personne pour élever sa famille alors les fonctionnaire dans cette situation il on du prendre un manche en main . maintenant si tu veut vendre la viande de ta production tu paye plus de frais que de valeur viande sans parler akcet a la profession et cotisation pour te faire contrôlé , nous on veut bien vendre moins chers donner nous des armes pour le faire.
Sucellos
le 20 Août 2011 19h57
@ Sollecus
Nouvelle Zélande : pour répondre à votre question : www.radionz.co.nz/news/rural/82700/no-milk-collected-from-2000-farms
Environ deux mille producteurs ont été contraints de vider quelques 9,5 millions de litres de lait pendant deux jours suite à l'impossibilité de collecter leur lait vu l'état des routes. Certains ont pu l'utiliser pour nourrir leurs veaux, d'autres ont dû le jeter.
Les aléas climatiques font partie de la vie de l'agriculture. C'est vrai partout dans le monde.