Visite chez un producteur laitier Québecois

par le wallon, le 10 Juillet 2011 22h10

Bonne visite chez Etienne JEAN
www.youtube.com/watch?v=41C-bs6Ldwo&feature=related 

Dommage que ces vaches laitières ne pâturent pas !
Etable semblable au mien sauf pas de grille .
Investissement d'achat de quota : 25000 dollars canadien /vache . Il faut être riche pour être producteur là bas .

Sucellos
le 11 Juillet 2011 10h32

Une analyse de l'Institut Economique de Montréal sur les politiques agricoles : www.iedm.org/files/point1210b_fr.pdf 
Au canada, les quotas concernent aussi les oeufs et la volaille.
A relever aussi la mise en marché collective : des idées pour les collectivistes !
Autre analyse au sujet des problèmes relatifs à la relève au paradis des producteurs laitiers : lejournaldemontreal.canoe.ca/chroniques/nathalieelgrablylevy/archives/2011/01/20110113-062708.html 
Extrait : Pour exploiter une ferme laitière de taille moyenne (55 vaches), il faut un investissement initial supérieur à 2 M$. Serait-ce la terre qui coûte si cher? Les installations? L'équipement? Le bétail? Pas du tout! Tous ces actifs peuvent être acquis pour 600 000 $, environ.
Ce qui coûte horriblement cher, ce sont les quotas de production. Un quota laitier pour une vache coûte 25.000 $, soit 25 fois la valeur d'une vache. L'aspirant producteur doit donc débourser 1,4 M$, simplement pour obtenir le permis de production. Quand 70 % d'un investissement n'achètent absolument rien de productif, mais seulement une autorisation de fonctionner, faut-il être étonné que la relève soit difficile à trouver?

PA25
le 11 Juillet 2011 12h33

Imaginez un salarié devant s acheter un quota d heure a prester pour pouvoir etre rénuméré......

le wallon
le 11 Juillet 2011 16h22

Pour être producteur chez eux, il est préférable d'être enfant unique sinon qu'elle galère !!!!!
Vive l'Europe sans quota (rire ..)

tirelipimpon
le 12 Juillet 2011 00h11

La génération qui se sera installée au début de l'ère de commercialisation des quotas sera sacrifiée. Y'a des frères ou soeurs qui n'ont pas eu pitié pour celui qui allait reprendre la ferme parentale et acheter le quota. Dans certains partages de famille, celui qui aura eu le quota sera perdant vis à vis de celui qui aura eu la terre. Autre cas: un fermier a acheté 300 000 litres de quota pour une belle somme dans sa carrière, son fils n'est pas intéressé par l'élevage, il veut ètre menuisier. Il ne touchera pas un euro de son quota pour aider son fils à se lancer dans sa carrière. La suppression des quotas c'est bien pour les jeunes éleveurs laitiers mais c'est injuste pour des enfants qui veulent faire un autre métier.

Sucellos
le 12 Juillet 2011 09h06

Depuis le début, la réglementation fixait la durée du régime du prélèvement à un nombre limité de campagnes. Il fallait donc s'attendre à ce qu'un jour on ne prolonge plus ce régime.
L'erreur a été de financiariser les échanges de droits. Pour rappel, c'est à la demande des producteurs que cette financiarisation s'est faite, d'abord entièrement librement, ensuite sous un certain contrôle avec le fonds. A l'époque les producteurs se sont imaginés avoir gagné le gros lot puisqu'ils les avaient reçus gratuitement et qu'ils ne pouvaient que voir leur valeur augmenter ...
Vous avez dit spéculation ?
Ce que je crains, c'est que des crédits bancaires garantis par les quotas ne souffrent de déchirantes révisions. Un investissement non productif, outre qu'il limite les possibilités d'investir pour améliorer sa productivité, est toujours risqué ...
Les entrepreneurs responsables savent cependant depuis 2004 que leur quota devra être comptabilisé à "0" dans moins de 3 ans. Comme l'expert comptable Zora l'a écrit un jour, il devrait être possible de passer le solde restant après amortissements en pertes et donc de récupérer au moins cela. A voir avec son comptable la meilleure façon de traiter cet "actif immatériel".

tirelipîmpon
le 12 Juillet 2011 10h29

C'est justement ceux qui ont arrèter la production qui ont pu faire de la spéculation. Cela permettait à l'état de taxer ces ventes de quota et d'autre part les banquiers frottaient dans leurs mains via les crédits. Un système qui permettait de vider le monde agricole de ses réserves financières et permettre aux banques de prendre leur capital en main. L'Europe a bien su joué sur les mots pour rouler les fermiers dans la farine,l'achat au fonds 'est une réallocation, les primes Pac ne sont pas un supplément salarial mais une compensation de pertes, la baisse du montant des dpu s'appelle modulation, tout un vocavbulaire pour berner les agriculteurs.

Sucellos
le 12 Juillet 2011 14h06

C'est vrai, j'oubliais que nous sommes les cibles d'un complot de l'Etat, des banques et des multinationales laitières déguisées en coopératives. A quand votre succursale de MM Cheminade et LaRouche pour nous permettre de mener le combat salvateur qui nous permettra de sauver notre patrimoine ?

tirelipimpon
le 13 Juillet 2011 09h19

La preuve de ce que j'affirmè en ce qui concerne ce vocabulaire de fonctionnaire pour abaisser les manuels: vos dialogues avec FRV100. Je n'imagine pas deux fermiers s'insulter pour un i ou un é. Ca n'est plus un débat pour défendre des idées, c'est ridiculiser qq'un parce qu'il n'a peut-etre pas eu l'occasion de faire des longues études, j'appelle ca de la discrimination . Vous vous attaquez aux personnes plis qu'à leurs idées. Ce forum prend une mauvaise direction, c'est tout.

Sucellos
le 13 Juillet 2011 10h27

Rassurez vous : le ridicule ne tue plus depuis longtemps.
La rectification concerne des paronymes (deux mots dont les sens sont différents mais dont l'écriture et/ou la prononciation sont fort proches) et ne vise pas à ridiculiser. Je suis certain que notre éminent ami ne "profanera" plus d'injures.
Quant à l'idée de départ de FRV100, je la rappelle : "Comme par hasard la "fiabilité " des chercheurs est a sens unique!Seule ceux qui ne trouvent rien ou qui critiquent la façon de faire des premiers est sont réellement clean, ils ne reçoivent pas de pot de vin, ni de vacances aux bermudes!!"
J'avais répondu : "... C'est votre droit, personne ne vous interdit de croire ce que vous voulez, que ce mal menace l’humanité, comme autrefois la peste, le choléra et plus récemment le sida, les maladies à prion ou la grippe aviaire. Mais cela ne vous donne pas le droit d'insulter les gens qui ne vont pas dans votre sens."
Si vous en concluez que c'est l'attaquer, libre à vous. Si vous considérez que traiter les gens qu'il ne connait pas de corrompus, ce n'est pas insulter ces personnes, c'est que nous n'avons pas le même sens des valeurs et que les mots ont un sens différent.

FRV100
le 14 Juillet 2011 00h07

Ben non je suis pas encore au lit, concernant les "injures",seule celui qui se sent concerné le prendra comme une injure, si tu te sent coupable je vais vérifier plus souvent mes factures!!Comme dans tous les métiers il y a des "bons" et des "mauvais"..........

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