Le Soir : haro sur la viande !
par JM Moreau, le 27 Mai 2011 08h37
Sous le titre "L'offensive contre la viande est bien lancée", le Soir de ce vendredi publie un Zoom de deux pages, reprenant les "arguments" classiques anti-viandes, particulièrement anti-viande de boeuf (GES, eau, 10 protéines végétales pour une protéine de boeuf, terres, déforestation, etc ...).
Seul bémol à cet article orienté selon les thèses bien connues de la coalition des écolos, environnementalistes, "défenseurs" des animaux, "protecteurs" de notre santé, quelques lignes reprenant les arguments défensifs du secteur exposés par A De Bruyn de la FWA et une référence au site de la Filière en note de bas d'article. Le film dont j'ai parlé il y a quelques semaines "LoveMeat tender" sans que cela ne suscite de réaction, est bien entendu cité, comme le livre de J Safran Froer, "Faut-il manger des animaux".
Le catastrophisme a ici aussi (comme pour les OGM) droit de cité : cesser de manger la viande, particulièremen...
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Allô ? La Fja ?
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- La seule chose qu'ils savent très bien faire, tous partis confondus, c'est soigner leur intérêt per...
zora
le 27 Mai 2011 13h26
il n'y a plus qu'à vivre que d'amour et d'eau fraîche.
par 11 lacoule 12
le 27 Mai 2011 15h07
De la propagande comme ça personne en a déjà fait pour le b?uf ce qu'il est sur sa va pas faire consommer plus, et pourtant les ruminant son les seule a pouvoir digérer la cellulose et ne sont pas en concurrence avec les Omnivore c.a.d nous,alors pire sourd qui ne veut entendre, cette publicité a l'envers arrange très certainement les gouvernement car le poulet le porc et les "végétarien" coute moins chers,l'indice des prix peut descendre le budget de la ménagère sera moins élever et on continuera a faire le plein de taxe a la voiture...
obelix
le 27 Mai 2011 16h47
et ça fait deja des degats chez nous..... la consommation de boeuf diminue!!!
alors que toutes ces campagnes visent principalement l'amerique ( du nord et du sud) et ces feedlot, qu'ils visent egalement la production de viande blanche consommatrice de cereale.... c'est malheureusement la production de boeuf indigène qui prend tout dans les dents!!! parce que pour le consommateur qui veut participer à ces campagne, c'est le portefeuille qui decide: donc on achetera pas ce qui coute le plus cher, c'est a dire le boeuf...
il est grand temps que les filières de l'élevage ainsi que l'amont et l'aval de celle-ci mettent sur pied des campagnes de communications consequente pour repondre à ces attaques!!!
ce qui me sidère le plus, c'est le silence de notre ministre qui vient d'une region herbagére et d'elevage!!.............
propète
le 27 Mai 2011 17h01
Le magazine "Reporter" à RTL ce soir à 19h 45 va dans le sens de l'article.
Comme quoi les médias ne sont pas toujours des bonnes filières à suivre....pour appauvrir la planète
JM Moreau
le 27 Mai 2011 18h39
@ Obelix
Attention : réagir aux attaques doit se faire de façon intelligente. Il ne faut pas oublier que la réduction de l?effet de serre (moins 80% d?émissions des pays développés en 2050 selon le sommet du G8 à Aquila) ne pourra être atteinte sans un effort du secteur agricole. Dans l'UE on parle de 20%. Pour que cet effort soit compatible avec l?augmentation de 70 à 100% de la production alimentaire mondiale d?ici à 2050 (afin de nourrir une population d?environ 9 milliards d?habitants dont les 2/3 seront urbains), il faudra mettre en ?uvre des systèmes de production éco-efficients, c?est-à-dire présentant une forte productivité par kg de CO2 émis. Ces systèmes devront aussi être adaptés de manière à réduire leur vulnérabilité au changement climatique. Le réchauffement du climat s?accompagnera vraisemblablement d?une augmentation de la variabilité et des extrêmes (canicules et sécheresses estivales, précipitations hivernales intenses), ce qui entraînera une cascade de répercussions sur les modes d?utilisation des terres, sur les besoins en eau, sur la qualité des sols, sur la pression de bio-agresseurs, sur la santé animale, sur les besoins en intrants et en énergie et sur l?origine, la qualité et la typicité des produits végétaux et animaux.
Des stratégies d?adaptation à la variabilité et au changement climatique et d'atténuation de l?effet de serre doivent donc dès maintenant être recherchées, en veillant à ce qu?elles soient compatibles avec l?objectif de sécurité alimentaire mondiale.
C'est sur cet aspect qu'il faudra communiquer pour démontrer que le secteur est, selon un autre mot à la mode « responsable ». La recherche est donc primordiale, ce que l'on oublie souvent chez nous.
Vacciné
le 28 Mai 2011 18h19
Je crois que je vais aussi faire un élevage intensif de souris pour les recherches à venir car pour l'instant je les exterminais avec mes nombreux chats, puisque la question m'avait été posée lors de la récente inspection qfl... mais comme les chats sont adulés en Mongolie..je suis entre deux feux..... mondiaux. Alors Monsieur Moreau vous aimez les chats ou les souris...?
C'est vrai quand le chat n'est pas là, les souris dansent....
Le Co2 est aussi dans les airs par kérosène des avions .. mais si les avions transportent des animaux venants du Brésil avec de la Stéroïde ou autres anabolisants, il faut que De Gucht fasse faire une prise de sang pour l'admission en Europe.
Je pense qu'il est vacciné pour le Sida mais pas pour le gonflement des poches dorées...mdr
JM Moreau
le 28 Mai 2011 19h09
Nous sommes confrontés tous les jours à des discours qui invitent à un ressourcement à la nature, qui font la promotion des produits de terroir ou des savoirs indigènes, certains même valorisent un retour en force de la religiosité dans les pratiques alimentaires. C'est un retour du primitivisme, une tendance des sociétés modernes qui pensent que l?espérance n?est plus orientée vers l?avenir mais vers le passé de l?humanité. Exemple parmi d?autres, la multiplication des discours incitant les mangeurs à renouer avec l'alimentation de leurs ancêtres. Le régime préhistorique, cela vous dit quelque chose ?
Ce régime se fonde sur l?hypothèse que l'alimentation moderne n?est pas génétiquement adaptée à notre espèce Homo sapiens et que nous devrions manger ce que consommaient les premiers hominidés, du temps où ils étaient encore des « chasseurs cueilleurs ». Dans cette perspective, les mangeurs contemporains que nous sommes sont conviés à renouer avec une alimentation « naturelle », « ancestrale », « la plus adaptée génétiquement à notre espèce ». Cette alimentation dite « préhistorique » serait schématiquement la suivante : consommer des fruits et légumes frais, des noix, noisettes, amandes, des viandes maigres, des poissons et des fruits de mer. Exit les produits laitiers, les céréales et, dans une certaine mesure, les graisses d?origine animale. Pour « célébrer un retour aux origines », vous pouvez aussi agrémenter vos assiettes d?insectes, de petits reptiles, de fleurs, et de feuilles.
Bémol : les recherches montrent que l'homme de Néandertal et les premiers H. sapiens qui les ont remplacés avaient un régime alimentaire .... carné !
lait caillé
le 29 Mai 2011 09h03
Zora attend sans quelques années tous ces gens vont pleurer d'avoir écouté toutes ces publicités mensongères, qui de plus feront l'affaire des hopitaux car cela regogera de gens MALADES et de façon EPOUVANATLE
JM Moreau
le 29 Mai 2011 09h24
En ce qui concerne le lait, une autre idée reçue : ne plus boire de lait de vache protège des tendinites !
Nombreux sont ceux qui ont des idées toutes faites qui, souvent, viennent du milieu familial, éducatif ou social. Ces idées, malheureusement, ne sont pas remises en question par un raisonnement critique rationnel. Ces idées reçues, rabâchées ou transmises depuis plusieurs générations, sont pourtant couramment des « illusions de savoir », des opinions qui, bien qu?elles ne soient pas fondées sur des faits, constituent une espèce de fonds de savoir, voire de certitudes absolues. Elles reposent soit sur une perception erronée des choses ou des évènements, soit sur une acceptation avec une confiance simple et aveugle de ce que certains disent, soit encore sur une ignorance entretenue au fil des années. La méthode scientifique n'est manifestement pas innée chez l'être humain ni véritablement naturelle. Ajoutons à cela la nécessité d?avoir réellement les moyens et le temps de vérifier chaque affirmation rapportée par l'un ou l'autre faiseur d'opinion, média ou pseudo scientifique.
De telles illusions de savoir, partagées par un grand nombre d'individus, peuvent constituer les préjugés, les croyances de chacun et diriger les actes d'un individu ou d'une société, voire engendrer des mouvements de masse. Ainsi des opinions ou des idées largement répandues dans le public deviennent des traditions ou des préjugés qu'il est souvent difficile de déraciner par le rationnel, l'étude, la vérification ou la réflexion.
L'idée reçue, en tant que croyance, est d?autant plus acceptée et gardée par chacun qu?elle convient à son système de pensée et reste conforme à ses dispositions, notamment quand elle permet une réponse simple à des questions complexes.
Celles qui circulent sur les OGM en sont une belle illustration.