Appel a Manifester : Faisons le point sur le dossier LAIT au niveau européen
par FUGEA, le 03 Mai 2011 08h15
Plus de 2 ans après la crise des producteurs de lait, la trilogie européenne recherche une issue
Les éleveurs, encore en crise, ne sont pas écoutés !!!
Le déversement de 3 millions de litres de lait à Ciney a fait la Une médiatique le 17 septembre 2009 en Belgique, mais aussi de Singapour à Dakar en passant par New York et Madrid. Cette image d'épandage a incarné le désespoir du monde paysan.
Tout d'abord, cette action aura permis aux paysans et paysannes, éleveurs, éleveuses d'exprimer au grand jour l'incompréhension qu'ils vivent au quotidien dans leurs fermes face aux législations européennes.
Cette action avait également permis de dénoncer aux citoyens la machine économique ultralibérale poussée par les lobbies de l'industrie, des multinationales et du commerce mondial, qui libéralise et dérégule la Politique Agricole Commune depuis 1992, et mène à la non reconduction des quotas laitiers aprÃ...
Plus de 2 ans après la crise des producteurs de lait, la trilogie européenne recherche une issue
Les éleveurs, encore en crise, ne sont pas écoutés !!!
Le déversement de 3 millions de litres de lait à Ciney a fait la Une médiatique le 17 septembre 2009 en Belgique, mais aussi de Singapour à Dakar en passant par New York et Madrid. Cette image d'épandage a incarné le désespoir du monde paysan.
Tout d'abord, cette action aura permis aux paysans et paysannes, éleveurs, éleveuses d'exprimer au grand jour l'incompréhension qu'ils vivent au quotidien dans leurs fermes face aux législations européennes.
Cette action avait également permis de dénoncer aux citoyens la machine économique ultralibérale poussée par les lobbies de l'industrie, des multinationales et du commerce mondial, qui libéralise et dérégule la Politique Agricole Commune depuis 1992, et mène à la non reconduction des quotas laitiers après 2015, sans même en avoir réalisé une étude ! Dans ce Monopoly, les intermédiaires et l'aval de la chaîne alimentaire sont gagnants (cfr augmentation du bénéfice de Milcobel et Danone), l’intégration et la contractualisation du monde rural asservissent les producteurs et les consommateurs en ressortent perdants.
Il est urgent de remettre l’agriculture et sa vocation nourricière au centre du débat. La spéculation sur les matières premières doit cesser et les marchés à terme doivent faire place à la régulation/maîtrise publique de la production. Nous demandons un prix rémunérateur stable, tenant compte des coûts de production et des prix abordables pour les consommateurs. Les produits d’imitation (réalisés à base d’huile végétale : huile de palme) doivent être dénoncés et bannis des produits préparés et de la grande distribution.
Que font nos responsables politiques européens ?
Le Conseil européen n’a pas revu sa position de la fin des quotas malgré la demande de la Pologne. La Commission européenne a proposé dans son paquet en novembre 2010 quelques pistes dont la contractualisation qui remplacerait les quotas. Le Parlement européen travaille sur le rapport lait mené par le député irlandais Nicholson, 300 amendements ont été déposés.
Ce 2 mai, la Commission avançait que les contrats seraient volontaires, signés avec un seul partenaire commercial et ne seraient pas établis sur une même base commune (délai, prix,…), cette situation placera les producteurs dans une position de faiblesse, sans aucun pouvoir de négociation comme en 2008 !
A contrario, les laiteries deviennent de plus en plus imposantes (monopole), ex Lactalis est sur le point de se joindre à Parmalat ce qui en ferait le plus grand acteur laitier au monde… et cela avec l’assentiment de l’Europe. Les contrats entre producteurs et transformateurs ne doivent être légalement valides que s'ils prennent en considération les coûts moyens de production laitière dans l'UE. Lactalis explicite même dans son modèle de « contrat type » que l’éleveur ne peut pas faire la grève du lait, c’est une mesure inacceptable ! Les contrats ne sont qu’un leurre qui vont dans le sens du libre-échange.
Le MIG (membre de European Milk Board) et La FUGEA (membre de la Coordination Européenne Via Campesina) affirment clairement qu’autant la proposition de la Commission concernant le paquet lait, que les amendements proposés dans le rapport Nicholson, sont loin d’être à l’écoute pour parvenir à un meilleur fonctionnement du marché laitier ou à des prix justes pour les producteurs. Il est urgent et indispensable d’obtenir un engagement actif des instances politiques européennes pour définir et mettre en oeuvre les instruments de la politique laitière européenne. Les mesures à prendre doivent avoir pour but d’éviter de futures distorsions de marché tout en permettant aux producteurs laitiers de couvrir leurs coûts de production par le biais du prix du marché. Afin d’y parvenir, une maîtrise efficace de la production sur le marché entier est indispensable. En outre, la transparence et une répartition juste des marges dans la chaine de valeur ajoutée représentent un autre objectif important de la politique européenne qu’il s’agit d’atteindre.
A quelques jours de la session plénière et du vote en COMAGRI le 24/5, nous invitons les producteurs et sympathisants à manifester ce 4 mai 2011 à l’appel de l’EMB à la Place du Luxembourg à Bruxelles dès 11H.
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Henri porte des lilas
le 08 Mai 2011 09h18
Oui,les producteurs ne sont pas écoutés et les consommateurs ne sont pas toujours respectés non plus. Donc ce sont bien les intermédiaires qui tirent le maximum de bénéfices à leur détriment jusqu'au jour ou ça va péter . Les producteurs naissent pigeons et le restent car certains profitent et les volent...
Même en Belgique, dans une émission, certains personnes sont dans des filières de productions et alors défendent les consommateurs par de la publicité partiale.
Est-ce bien normal ? Et sont-ils compétents ? ..Rien que de la pub pour leur business....
On n'est pas des pigeons ! : c'est un cri du c?ur et un cri de consommateur-acteur. C'est aussi et surtout un magazine de consommation qui nous aide à voir clair dans la jungle marketing.
Comprenne qui pourra ...