
Auto-suffisance alimentaire mondiale
par jeune agri, le 23 Avril 2011 12h19
que faut-il croire aujourd'hui?
j'ai reçu comme vous joint au sillon belge cette semaine, une brochure d'infos sur les nitrates. J'observe avec attention celle-ci et 2 choses me frappent : on y défend les nitrates (normal, éditée par une multinationale produisant ces nitrates) et d'autre part, on y dit que ces nitrates sont plus que nécessaire pour être capables de nourrir le monde.
Or, quelques semaines tôt, j'entend à la radio que l'on pourrait être capable de produire suffisamment si toute la superficie était bio (rendement élevé mais moindre que conventionnel).
Qu'en pensez-vous?
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par le carolo
le 23 Avril 2011 16h50
ce que je pense c'est que la société qui a éditer cette brochure est en situation de quasi monopole en Europe et nous les éleveur on crache très dure pour en acheter si je dispose du nitrate Russe sur mes prairies même s'il fait des poussière sa me couterait certainement moins chères ...
007
le 23 Avril 2011 18h39
Trop de publicité autour d'un produit, il vaut mieux s'abstenir et privilégier les aliments sains et pas regarder l'alimentation mondiale.... car l'industriel coupe le produit naturel en quatre pour en faire des sous -produits puis en huit pour en faire de la poudre ..
si tu consommes de l' Activia tu comprendras qu'il n'y a rien de bon là dedans, ce n'est que pub et merde...Nitrates et engrais avec modération.
Et connaître l'origine du produit proche de chez toi. Confiance et compétence ne riment pas avec abondance et malbouffe....
le wallon
le 23 Avril 2011 19h56
Sur toutes mes terres en plus des engrais de ferme, j'ai épandu mes engrais composé (que j'avais en stock de l'année dernière) à la mi Mars .
Résultat mes vaches laitières produisent du lait depuis 10 jours rien qu'avec de l'herbe et j'ai ensillé il y a deux jours 10 ha de Ray gras (de première qualité et la quantité y était . ) .
Et lorsque je vois deux agri de ma région qui sont bio qui se plaignent d'avoir pas grand chose de nourriture .La sécheresse n'arrange pas leur situation !!
Heureusement que " le wallon " a encore assez bien de boules de maïs, elles auront rendu service à deux bio .Les lois sont faites pour être contournées !!
Si nous voulons nourrir la population de demain, il faudra soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement sans être pour autant bio !!!
par le carolo
le 23 Avril 2011 20h00
@ Jm Moreau; si tu possède ton lopin de terre ou un jardin ou tu l' occupe gratuitement et que ta pas les tune pour l'engrais ou les phyto tu peut vider ton cabinet dessus et faire du purin d'ortie et sans une tune tu va quand même manger a ta faim, si on te chasse pas et tentasse pas dans la ville alors tu vie pauvres mais heureux...
JM Moreau
le 23 Avril 2011 21h05
@ le carolo
J'ai mon jardin et je me débrouille, merci (je dois quand même acheter lait, fromages, viande, poisson ...). Mais ce n'est pas avec mon jardin et mon purin d'orties que je contribuerai à la réduction de la faim dans le monde ...
Pour la FAO, la réponse à la demande de produits agricoles (y compris pour les agro-carburants) devrait provenir de l'augmentation de la productivité. L'expansion des surfaces cultivées devrait être limitée car comportant des risques substantiels de perte de biodiversité, de dégradation d'écosystèmes ainsi que d'accroissement d'émissions de carbone suite aux défrichements. La priorité du développement d'une agriculture durable devrait donc se focaliser sur l'amélioration de la productivité, particulièrement en Afrique sub saharienne et en Amérique du Sud où les rendements sont inférieurs à 50% du potentiel lié aux technologies existantes.
M De Schutter (voir billet de titi) plaide pour le développement généralisé de l'agroécologie, définie comme "ensemble de pratiques agricoles qui recherche des moyens d?améliorer les systèmes agricoles en imitant les processus naturels, créant ainsi des interactions et synergies biologiques bénéfiques entre les composantes de l?agroécosystème", pour porter cette nécessaire amélioration de la productivité. Son rapport est illustré de nombreux exemples de succès. Agroforesterie, intégration agriculture-élevage, soutien sans faille des systèmes de vulgarisation et système de recherche agronomique performant sont les clés du succès. Cela signifie d'importants investissements publics qui ont fait défaut ces dernières décennies et donc une révolution à ce niveau. En Afrique, se pose aussi le système foncier : qui va investir (agroforesterie, élevages, amélioration foncière, irrigation) sans certitude quant à la sécurité foncière (je parle d'expérience) ?
Les défis sont tels que personne ne détient la vérité absolue et que à la fois les systèmes intensifs, mécanisés, à faible utilisation de MO et faisa
JM Moreau
le 23 Avril 2011 21h07
Suite
Les défis sont tels que personne ne détient la vérité absolue et que à la fois les systèmes intensifs, mécanisés, à faible utilisation de MO et faisant appel aux intrants et des systèmes à faible utilisation de telles ressources mais performants seront nécessaires pour répondre aux défis devant lesquels nous nous trouvons.
Le fait que la période de surplus, de faibles prix, de rendements au mieux stagnants depuis la première révolution verte des années soixante soit probablement derrière nous devrait permettre, si les pouvoirs publics soutiennent la recherche et veillent à assurer des conditions de commercialisation correctes pour les producteurs (ce que souligne aussi O De Schutter), d'assurer les investissements nécessaires à une agriculture durable, c'est à dire économiquement viable, socialement acceptable, et écologiquement responsable.
le Pay
le 24 Avril 2011 02h02
@ jm Moreau
Il y a 35 ans nous étions 4 millard, aujoud'hui 6 millards, en 35 ans tout à triplé de prix sauf le prix de nos produits qui ont presque toujours été en surproduction.... alors cause toujours....
En Pologne les agriculteurs étrangers pourront bientôt s'installer sans devoir s'associer avec des locaux, quand on connait la marge d'évolution des productions rien que là bas, la sous production c'est pas pour demain !
Cest tout de même marrant que tout ceux qui nous vendent leurs produits que ce soit engrais concentrés semences mazout..., sont de plus en plus en situation de monopole, et nous on nous empeche de nous associer en groupement de producteurs sufisamment puissants d'une part et d'autre part que beaucoup de crét... d'agriculteurs préfèrent jouer cavalier seul plutôt que de se battre ensemble pour un revenu équitable.
JM Moreau
le 24 Avril 2011 16h11
Ce que personnellement je ne trouve pas marrant, c'est quand on offre la possibilité aux producteurs laitiers de renforcer leur pouvoir de négociation face aux laiteries, on assiste à une levée de boucliers ! Comprenne qui pourra.
La fluctuation des prix est à la fois un attribut normal et une condition essentielle au bon fonctionnement d?un marché concurrentiel. Selon la logique économique, lorsqu?un produit se raréfie son prix augmente, ce qui entraîne une diminution de sa consommation, et une augmentation des investissements dans la production du bien. Cependant, lorsque les fluctuations des prix sont incertaines et sujettes à de fortes oscillations sur une période prolongée, l?efficacité du système des prix commence à flancher car cela augmente l'incertitude, l'autre volet de la volatilité. On semble entrer dans une période où la volatilité sur les marchés agricoles semble s?être accrue. Et comme les marchés sont de plus en plus intégrés au niveau mondial (ce que certains ne paraissent pas encore avoir compris, préférant vivre dans le passé en comptant sur une hypothétique politique de gestion de l'offre et d'administration des prix), des chocs économiques qui peuvent se produire sur la scène internationale peuvent désormais se propager aux marchés intérieurs plus rapidement qu'il y a quelques années.
Il faudra apprendre à vivre avec cela : comme un certain délai s?écoule entre la décision de production et la mise en place de celle-ci, la volatilité représente un risque pour les agriculteurs qui fondent leur investissement et leur planification sur des prix prévisionnels.
Espérons que la PAC post 2013 parviendra à incorporer des mesures qui minimiseront les effets qui parfois se traduisent par de vastes fluctuations des revenus.