Réver cela ne fait pas de mal

par richard3, le 25 Novembre 2010 12h29

mais surement que se sont des utopistes, non ils sont sur une autre planète,non c'est de l'intox,

http://www.lelezard.com/communique-508472.html

JM Moreau
le 25 Novembre 2010 20h18

D'accord avec vous, tant que l'on ne prend pas ses rêves pour la réalité, car alors les réveils sont durs ! Le modèle canadien peut effectivement faire rêver. Vous devez toutefois admettre que les décideurs européens, démocratiquement désignés par les électeurs européens des EM depuis 50 ans n'ont jamais opté pour ce système. Les mécanismes de décision européens sont complexes, longs et basés sur un large consensus des représentants des EM. L'initiative en matière de législation appartient à la Commission et avec Lisbonne, il faudra une co-décision Conseil-PE. Aucune des propositions sur la table ne se réfèrera au modèle canadien : voyez les conclusions du GHN, les discours du Commissaire ... L'UE veut participer à l'approvisionnement de la demande croissante dans le monde, sur cela il y a un consensus et c'est, par définition, contraire au modèle canadien. Mais on peut rêver ...

richard3
le 25 Novembre 2010 20h40

pour moi en Europe il n'y que les parlementaires qui sont élus les autres sont désignés à leur fonction un peu comme les fonctionnaires

par le carolo
le 25 Novembre 2010 20h44

les rêve peuves devenir une réa liter pour cela on doit i croire vraiment, dans se cas si il ne faut rien attendre du politique, ce sont les producteurs eux même a s'organiser . l'Europe a elle seule ne nourrira pas le monde, elle peut juste l'aider a se nourrir.

le Pay
le 26 Novembre 2010 00h01

Cest quoi votre probleme Mr Moreau ? Votre frustration envers les agriculteurs doit être grande pour vouloir nous pousser à accepter une poltique qui, nous conduit à l'esclavage moderne. Les éleveurs de porcs ont casi tous diparus grace au système que vous défendez et ceux qui restent sont des assités ou des esclaves du travail:combien ne vont pas travailler à l'extérieur en plus de leur travail à la ferme pour survivre. Vous nous donnez la main pour nous conduire à labattoire monsieur Moreau! Notre seul salut dépend d'un changement plotique radical, et il faut remotiver les troupes pour se battre pourquoi pas aux cotés des betteraviers qui à leur tour rentrent en guerre contre l'aboltion de leur quotas. Les FJA commencent eux aussi à prendre conscience de la situation puisqu'ils invitent des collègues cannadiens à Ciney pour qu'ils nous explquent leur système. La lutte continuera jusqu'en 2013 à nous de la gagner,

le Pay
le 26 Novembre 2010 00h05

Voici une invitation à laquelle nous devons répondre nombreux!! Chers membres, Nous vous convions le Mardi 30 Novembre 2010 à 20h00 au « Centre de Zootechnie » rue des Champs Elisées 4 à Ciney pour une commission lait de la FJA. Rencontre avec de jeunes Agriculteurs Canadiens : Les jeunes agriculteurs canadiens sont membres de la Fédération de la Relève agricole du Québec. Ils viendront nous expliquer : - Le système Canadiens de Gestion de l?offre - La mise en marché collective (outil fondamental) Etat des lieux des discussions sur la future politique laitière en Belgique Situation de la production 2010 (Superprélèvement ou pas ??) Nous espérons vous voir nombreux à cette réunion d?information et de débat. Sébastien Geens, Ludovic Van de Walle, Secrétaire Président Commission Lait FJA

007
le 26 Novembre 2010 07h47

En visite chez les agris de l'Allier, Sarkozy déclare vouloir taxer les marges des grandes distributions si l'observatoire des prix n'est pas équitable.... et créer un organisme INTERNATIONAL de l'agriculture... infos ou intox sur fond de campagne électorale ??? www.lepoint.fr/fil-info-reuters/sarkozy-pour-une-coordination-mondiale-de-la-production-agricole-25-11-2010-1267007_240.php 

JM Moreau
le 26 Novembre 2010 11h03

Concernat le système canadien, quelques titres du bulletin 'Info-transferts' de l'Université de Laval, bulletin sur l?établissement et le transfert de ferme. Jan 2009 : Transfert de ferme : un plaidoyer pour la gestion. Près de la moitié des entreprises sont en situation difficile;Bonne gestion = 93 000 $/an de plus; La gestion : des principes simples qu?il est toujours temps d?appliquer ! La gestion : un mode de pensée et d?action à la portée de tous ! Mars 2009 : De producteur à entrepreneur : L?entrepreneuriat, c?est une façon de prendre les décisions et non une question de chiffre d?affaires. Oct-Nov 2009 : Avenir et rentabilité ! Les entreprises les plus rentables font de investissements plus productifs, sont plus efficaces même si, ou parce qu?elles, sont plus endettées. 84 % n?ont pas la capacité de renouveler complètement leurs immobilisations. Donc, 16 % sont bien gérées et en bonne santé financière. Fév 2010 : Transférabilité de la ferme moyenne : Conséquence de l?inflation et de l?endettement, le potentiel financier de transférabilité des entreprises est de moins en moins évident. Mars 2010 : Quand la « bulle » est gonflée ! : Spéculation et production ne font pas bon ménage ! Si rien ne change, l?entreprise laitière moyenne du Québec est en péril ! Avr 2010 : La relève de demain et le conseil. Beaucoup plus que d?une relève « Entrepreneur », le Québec a besoin d?une relève « Gestionnaire ». Il faut donc adapter la formation et le conseil à ces besoins en gestion d?entreprise. Ces articles sont écrits par des scientifiques. Chacun en tirera ses conclusions. La mienne est que l'herbe n'est pas toujours plus verte chez le voisin, même si elle le paraît. Je pense que la démarche 'European dairy darmers' (www.dairyfarmer.net/)  dont j'ai déjà parlé sur ce site, à savoir partage des expériences entre producteurs et appui par des scientifiques pour la recherche de solutions, y compris en gestion, mériterait de se développer chez nous.

le Pay
le 26 Novembre 2010 12h05

Vous voyez, vous démolissez de nouveau le système canadien qui fait pourtant l'unanimité: Ils ont les meilleurs prix de loin depuis 20 ans....Venez donc à la réunion confronter vos dires aux producteurs canadiens présents, qu'on aie un débat objectif.

le wallon
le 26 Novembre 2010 12h57

La seul personne qui à la tête sur ses deux épaules, c'est Mr Moureau !! J'apprécie de lire tous ces commentaires qui sont justes ! Pour ce qui est des quotas, il y a eu beaucoup trop de gens qui se sont enrichis avec les transferts jusqu'à chez certains, ils ont hypotéqué leur bien pour acheter des quotas à 45 bef . Le fond des quotas a été une très bonne chose mais elle aurait du être instauré en 1984 pour éviter cette escroquerie de prix ... Personnellement, je pense que nous allons vers la contractualisation . La meilleur des choses serait de produire ce que les laiteries ont besoins pour leur client afin d'écouler la marchandise et que nous ayons tous un prix stable (qui est pour moi 30 cent de moyenne -prix de base !).

le Pay
le 26 Novembre 2010 15h47

Mr Moreau et le Wallon, Ce que vous oubliez un peut vite c'est la génération qui a du acheter le quota lait, et qui perd tout ces millions avec la fin du quota. C'est là une escroquerie organisée. De plus c'est les terrains qui flambent maintenant puisque c'est ça le quota de demain. Et le Wallon, si tu espères avoire une moyenne de 30 cent prix de base après les quotas, tu te foures le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate ! On a déjà plus ce prix là maintenant ! Je te rappelle que la MUH a décidé de prendre tout le lait que ses coopérateurs voudrons produire, Ils sont d'ailleur en train d'installer une poudrerie pour les futurs surplus. Bonjour les dégats au niveau du prix. C'est drôle Mr Moreau que vous ne fassiez jamais aucune réflexion sur ma comparaison avec les porcs qui sont dans un situation désastreuse. C'est là une preuve indéniable de justesse de notre analyse.

Ir JM Moreau
le 26 Novembre 2010 16h23

Le marché du porc n'est pas un marché que je suis de près. On ne peut pas tout connaître. Selon ce qu'en j'en sais, il s'agit d'une crise liée à une surproduction dans un marché très concurrentiel, que le renchérissement des aliments n'arrange pas et que l'arrivée en force de l'Allemagne et la compétitivité de l'Espagne ont exacerbée dans nos régions (Bretagne, Flandres, ...) C'est récurrent car dès que les prix s'améliorent, tous les engraisseurs se remettent à peupler leurs porcheries. On appelle cela le cycle du porc. Ce secteur, jaloux de son indépendance et fortement intégré, bénéficie de peu de soutien : stockage privé lorsque la crise est profonde et restitutions à l'exportation mais ces dernières sont mises à l'index. Les marchés japonais et russe sont les exutoires traditionnels de nos productions européennes excédentaires, mais la concurrence est rude avec les USA et les brésiliens. Je ne pense pas que structurellement le secteur laitier puisse se comparer au porc : les temps de réaction et l'organisation de la production sont aux antipodes l'un de l'autre.

007
le 26 Novembre 2010 16h38

Et le marché du poulet, vous le situez dans quelle partie du monde... ? Car là c'est peut-être l'inverse, c'est une viande blanche qui vient, qui repart en Thaïlande ??? avec dioxine ou pas, le marché est aussi à recycler... Le marché de la poudre de lait est aussi plus international que jamais. Et cela tue de plus en plus les petits producteurs d'Afrique et bientôt les gros producteurs européens .... Continuer à produire, à vous endetter et alors les industriels vous intègreront de plus bel...avec un salaire de misère...

tirelipimpon
le 26 Novembre 2010 17h05

Les éleveurs de porcs ont un énorme avantage sur le secteur laitier. Pas de liaison au sol en ce qui concerne la production d'aliments et pas d'achat de quota, pas de leasing en cas de production plus énevée

par le carolo
le 26 Novembre 2010 19h20

en 2015 fini, plus de quota, la protection contre l'intégration sera sautée et le système pourra commencer a être intégrer, des ferme de 8000 vaches pourront prendre la place de celle de200 et oui c'est la fatalité de la politique de Marianne et sont équipe d' ultra libéraux dont beaucoup sont toujours au travail a l'Europe...

JM Moreau
le 26 Novembre 2010 19h26

@le Pay Fin des quotas : c'était certain depuis 2004. Ce n'est donc pas une escroquerie. Si la gestion est professionnelle, la valeur d'achat, le cas échéant, doit être inscrite dans les comptes (investissement immatériel) et amortie année après année. En 2015, du fait de la fin des quotas, il faudra voir avec les spécialistes financiers s'il n'est pas possible de passer une écriture qui acte cette situation que l'on peut assimiler à la perte d'une immobilisation quelconque. dans ce cas, c'est par le biais de la fiscalité que vous récupérerez la valeur résiduelle après amortissement. Zohra, experte en comptabilité, pourra peut-être donner un avis et les organisations professionnelles, engager les négociations avec le fisc.

zohra
le 26 Novembre 2010 20h58

Votre raisonnement est acceptable...d'un point de vue comptable. mais que le 1er avril 2015 ne soit pas un réveil brutal...pour nous producteurs laitiers.(libéralisation, surproduction, chute des prix agricoles, non-maîtrise des quantités produites, prix de revient non rémunérateur, spécialisation à outrance des exploitations, disparition des petites exploitations, perte d'emplois en agriculture,régulation indispensable, nécessité d'un nouveau modèle agricole compatible avec le développement durable... Par les temps qui courent (non maîtrise des coûts de production, volatilité des prix,...) une connaissance en gestion est nécessaire... Si vous voulez savoir, mon mari est fier d'être avec une gestionnaire...

zohra
le 26 Novembre 2010 21h35

la contractualisation sera-t-elle la solution idéale?

par le carolo
le 27 Novembre 2010 07h50

@zohra; un contrat c'est beaucoup de pages pour raconter la même chose, jusque maintenant les contrats ne garantisse qu'une seule chose c'est la garantie que le camion passe pomper. (ou vous les pomper) ???

JM Moreau
le 27 Novembre 2010 11h54

Contractualisation : Il faudra trouver un équilibre entre producteurs et transformateurs, qui assurera des perspectives aux deux tout en gardant suffisamment de réactivité face aux marchés. Ce sera probablement un vrai numéro d'équilibriste. Ce qui est sûr, c'est que le contrat devra indiquer la durée de l'engagement, le volume, la qualité du lait, les modalités de collecte et les critères de paiement. Par contre, il me semble quasi impossible que le prix soit fixé, mais que les deux parties devront trouver comment s'accorder sur les modalités de son calcul à l'aide d'indicateurs liés aux diverses composantes du marché, notamment coûts de production, de transformation et prix de vente des produits de la gamme de commercialisation du transformateur Il ne s'agira plus de simplement produire, mais aussi de s'intéresser au devenir du lait que l'on produit et de savoir ce que le marché demande afin d'y répondre le plus efficacement possible. Ce qui est clair c'est que la contractualisation est dictée par la nécessité de préparer l'après-quotas. Les futurs contrats doivent donc intégrer la gestion des volumes et la velléité de certains producteurs de pouvoir produire plus. Les regroupements envisagés demanderont que les producteurs s'arbitrent entre eux pour les répartitions de volume et la gestion des dépassements ainsi qu'une acquisition de connaissances quant aux conditions de marché. Certains toutefois préfèreront des relations individuelles, ne serait-ce que pour faire entendre les particularités de leur système de production. reste à attendre les propositions de D Ciolos et les suites réglementaires que notre RW leur réservera.

richard3
le 27 Novembre 2010 12h05

Non la contractualisation c'est le transfert du droit à produire vers l'industriel quand aux scientifiques monsieur Moreau ils sont trop instruits pour faire simple et nul ne prévoyaient se qui nous arrivent et en plus ils sont rémunérés par ceux qui les écoutes (le grand capital) nous le voyons bien avec l'INRA chez nous toutes les études sont financées par les industriels donc IMPARTIALES je trouve dommage de vous entendre dire que c'est parce que les canadiens sont payés trop cher de leur lait qu'ils ne progressent pas je viens de comprendre pourquoi les éthiopiens cours vite c'est à force d'être coursés par les lions

JM Moreau
le 27 Novembre 2010 12h37

Aux USA ou en Suisse, dans ces deux pays sans quota laitier, on observe le rôle central que joue l?organisation économique des éleveurs. Coopératives ou organisation de producteurs regroupent l?offre de lait des éleveurs et négocient avec les industriels laitiers. Aux USA, par exemple, 85 % du lait est collecté par des coopératives et ce sont ces coopératives qui le vendent à des transformateurs. Beaucoup de modèles existent. A chacun de voir où est son intérêt à partir du moment où on veut céder la transformation de son produit pour son écoulement à un tiers et ne pas s'en occuper soi même. Adressez-vous aux analystes de l'Institut de l'élevage pour mettre en cause leurs conclusions quant aux limites du modèle canadien si vous avez une autre analyse de la situation : je n'ai fait que rapporter ces conclusions pour éclairer le débat. Personnellement, j'ai confiance dans la qualité des analyses de ces grands instituts de recherche que sont l'INRA, l'Institut de l'élevage, l'Université de Waegeningen, Teagasc en Irlande, FAPRI aux USA et d'autres encore. Si la prospective est souvent un exercice périlleux, une analyse sur des données factuelles est un exercice tout autre. Et les conclusions de l'Institut de l'élevage sont confirmées par les publications de l'université de Laval. Le recul qui caractérise le travail des chercheurs est utile pour la profession : ces travaux doivent permettre une remise en cause et une réflexion quant à l'avenir.

jmf
le 27 Novembre 2010 15h42

Dans un contrat à durée déterminée est mentionné aussi par écrit et à l'avance le prix de votre produit...ou alors il ne faut pas signer si les perspectives ne sont pas bonnes. Si prix de base trop bas, n'incluant pas les frais de productions et vers un avenir incertain, qui peut encore s'engager dans la profession. ?? Il vaut mieux alors que le lait vienne de la nouvelle Zélande avec nos industriels voyageurs que de crever à petit feu ... « Le contrat fixe les critères et les références pris en compte pour la détermination du prix de base du lait ». « Il peut faire référence à tout indicateur ou référence pertinent », précise le décret sans mentionner un possible accord interprofessionnel sur la définition de ces indicateurs par exemple. En résumé, « c?est comme si dans votre contrat de travail, on vous précise les modalités de calcul du salaire mais pas son montant ». Sauf que les producteurs de lait ne sont pas « encore » les salariés des transformateurs ! Seul point positif : « Le producteur est informé, avant le début de chaque mois, du prix de base qui sera appliqué pour les livraisons du mois considéré ».

tirelipimpon
le 27 Novembre 2010 16h27

Pas 'encore des salariés',selon Karl Marx, le salariat est au coeur du système d'exploitation capitaliste car le salarié - réduit à une force de travail marchandisée est soumis à la dictature de l'entreprise et du capital sans pouvoir décider démocratiquement de l'usage de la plus-value créée par son travail. En ce sens, un salarié payé n'est jamais qu'un esclave rému Pour l'économie capitaliste, le salarié est un sujet de droit qui exerce des choix. Son salaire est déterminé par l'équilibre entre l'offre et la demande. La frontière entre indépendant et salarié de la laiterie n'est plus très loin. Je me souviens d'une visite du délégué de la laiterie, on parlait de mon capital accumulé au fil des années dans la laiterie. Et de lui répondre, ma femme étant à mes cotés, tu vois chouchou, ta cuisine, elle est à xxx 'notre laiterie'. Et quand on pourra la commander notre cuisine? Ah Pas avant vos 65 ans monsieur et seulement un quinzième par an jusque 80 ans. et ma chouchou de répondre: ah mais je l'aurais plus besoin alors ma cuisine, si je veux en profiter un peu, c'est maintenent que je la veux, pas dans quinze ans.

FRV100
le 27 Novembre 2010 20h04

@ moreau Connaissez vous le nombres de faillites chez les producteurs de lait aux USA en 2008 2009? Pouvez vous imaginer en 2008 en Suisse que 400 producteurs de lait se sont retrouvés sans ' laiterie' a qui fournir leur lait ? Combien de 'scientifiques' qui aujourd'hui nous sortent des chiffres le font de manière impartiale? Vous allez dire qu'ils sont tous intègres, honnêtes, ...., comme les scientifiques qui ont tjrs affirmés que la cigarettes n'était pas nocive ou que l'on courraient a la catastrophe si ont ne se faisaient pas vaccinés contre la grippe h5n1,...

cricri
le 28 Novembre 2010 10h18

Il est certainement utopique de penser au rétablissement des quotas. Mais, je pense qu'il est encore plus utopique de penser à un prix rémunérateur après 2015. Il suffit d'appliquer la loi de l'offre et la demande ce n'est pas plus compliqué que cela. CONCRETEMENT Mr Moreau, dites-moi un peu comment nous gagnerons notre vie!!!?????? C'est bien beau de connaître son prix de revient, d'ailleurs ma compta m'y aide chaque année, mais il ne faut pas rêver; sans prix correct on peu tenter tout ce qu'on veut... La maitrise des coûts est déjà depuis belle lurette pour une bonne partie de nous un souçis permanent. Mais personne ne sait prouver par A+B que la situation sera vivable. Je suis ouvert à beaucoup de choses mais là, je suis bien plus que perplexe. Il n'y a aucun système proposé (contractualisation ou autre) qui nous garantira un revenu déçent. Par ailleurs on parle de plus en plus de développement durable; mais sans revenu ce sera tout sauf durable. La seule chose qui pourra peut-être nous reclasser sera la production d'énergie. Mais avant de vouloir produire de l'energie verte il serait plus judicieux de déjà n'en pas consommer en faisant venir des produits des quatres coins du globe où l'on a pas du tout les mêmes contraintes qu'ici.

tirelipimpon
le 28 Novembre 2010 14h15

Mais des comptables vont nous expliquer qu'un litre à 25 cents rapportera plus en 2016 qu'un litre à 30 cents en 2000. Si,si. en 2016 il ne faut plus investir dans du quota, mettez cette somme dans des robots de traite. Faudra plus vous plaindre de devoir traire 365 jours par an, la vie sera belle. Mais pourquoi nos chères laiteries ont-elles encore besoins des fermiers si on peut tout automatiser? Peut-etre que nos investissements sont trop lourds, trop longs, trop risqués par rapport à leur rentabilité, ouais, ça doit etre ça.

tirelipimpon
le 28 Novembre 2010 14h35

Bill Bonner dans la Chronique Agora cette semaine: 'On sous-estime la dette. Pour commencer, elle est plus fiable que la valeur des actifs. La crise de 2007-2009 a effacé près d'un tiers de la richesse boursière et immobilière du monde. Et elle a fait disparaître sept millions d'emplois rien qu'aux Etats-Unis. Mais la dette a survécu, intacte. En termes de cash flow nécessaire pour l'entretenir, elle a même augmenté.' Mes dettes, je les connais, elles sont fixées dans le temps, mais mes futurs bénéfices pour les renflouer,ca c'est une autre histoire.

Yvon Mavoir
le 28 Novembre 2010 21h46

@tirelipimpon, moi je dort mieux avec des dettes que avec des poux sa gratte moins

le wallon
le 30 Novembre 2010 11h35

@Culto Pourquoi ne vendriez vous pas votre ferme ici en Europe et partir là bas au Québec ? Certains l'ont fait ! Mais n'oubliez pas une chose, la vente de votre exploitation ici en Europe sera peut être insuffisante pour avoir votre ticket d'entrée pour reprendre une ferme laitière au Québec, tellement que le montant d'une reprise avec quota .....est astronomique . Je serais curieux de voir le compte en banque des producteurs Québecois . ( RIRE !!) Ils ne roulent pas tous sur l'or . Prenons l'exemple de 2007 et 2008 où le lait, il est vrai était payé très correctement . Les laitiers belge, Allemand en ont profité d'investir ( un peu de trop parfois ) dans du matériel neuf, étables ..) croyant que les années de vaches maigres étaient terminées . Les Québecois, c'est pareil, s'ils ont des revenus supérieurs que les nôtres, ils ont aussi des investissements supérieurs (Quotas laitiers à des prix de dingues, des étables avec des citernes qui peuvent stoker le lisier pour les longs hivers rigoureux ......) Je ne sais pas si c'est exact mais on m'a déja dit qu'un européen qui voudrait aller reprendre une ferme là bas, il faut 500000 € en poche pour que les banques acceptent d'accorder des crédits . Quelque soit l'Europe ou le Canada, c'est pas évident . Vous verez, un jour les quotas laitiers canadien subiront le même sort qu'ici en Europe ! Rien n'est éternel ......

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