Volatilité des prix et G20
par lr JM Moreau, le 10 Novembre 2010 20h11
De plus en plus d’acteurs se réunissent au sein d’instances internationales afin de discuter du problème de la volatilité des prix agricoles. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), organisation intergouvernementale intégrée au système des Nations Unies et visant à examiner les politiques relatives à la sécurité alimentaire mondiale, en est un exemple récent. Pour info, ce Comité vise à représenter les acteurs de la vie civile, au même titre que les chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif de cette réunion du Comité (octobre) était d’avancer sur la question de la sécurité alimentaire en agissant, notamment, sur la volatilité des prix alimentaires. Un groupe de Haut niveau a été chargé de plancher sur le problème. Ce n'est pas à ceux qui me lisent ici que j'apprendrai que la volatilité des prix agricoles a des conséquences dommageables : quand les prix sont trop bas, ils ne...
De plus en plus d’acteurs se réunissent au sein d’instances internationales afin de discuter du problème de la volatilité des prix agricoles. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), organisation intergouvernementale intégrée au système des Nations Unies et visant à examiner les politiques relatives à la sécurité alimentaire mondiale, en est un exemple récent. Pour info, ce Comité vise à représenter les acteurs de la vie civile, au même titre que les chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif de cette réunion du Comité (octobre) était d’avancer sur la question de la sécurité alimentaire en agissant, notamment, sur la volatilité des prix alimentaires. Un groupe de Haut niveau a été chargé de plancher sur le problème. Ce n'est pas à ceux qui me lisent ici que j'apprendrai que la volatilité des prix agricoles a des conséquences dommageables : quand les prix sont trop bas, ils ne permettent pas aux fermiers de vivre de leur métier et les découragent à produire. Quand ils sont trop élevés, ils freinent l’accès à la nourriture des populations les plus défavorisées. Même si on peut trouver une explication plausible à la dernière poussée de fièvre des marchés des céréales (la sécheresse en Russie et l'embargo qui s'en est suivi), ce sont surtout les consommateurs des pays pauvres et les populations les plus démunies des pays riches qui, comme à chaque flambée des cours, vont en subir les conséquences les plus pénibles. A la veille du sommet du G20 de Séoul (Sarkozy qui en prend la présidence entend y ouvrir le chantier de la volatilité des prix des matières premières, avec pour les matières premières agricoles, l'examen, notamment, de la transparence des marchés et des politiques de stockage), une voix s'est élevée pour demander que l'on prenne en compte l'impact des déséquilibres monétaires et de change (autre sujet préoccupant du jour) sur le secteur agricole. Il s'agit de Momagri, un « think tank » qui plaide pour une nouvelle vision de l'agriculture mondiale. Son Président, Pierre Pesesse, estime qu'« Il est essentiel de prendre en compte ces variables de change et monétaires dès le prochain G20 car les marchés agricoles, devenus plus instables avec la spéculation, sont porteurs d'une nouvelle crise financière et alimentaire, sans compter que la menace d'une libéralisation sans régulation du commerce agricole international est toujours présente à l'OMC. » l’ONG Oxfam, de son côté, appelle à ce que ce sommet du G20 soit l’occasion pour la communauté internationale d’adopter un véritable « consensus sur le développement » synthétisant les problématiques de la croissance, du climat et de la faim dans le monde. Si il est évident que les nations riches et puissantes doivent aider les pays pauvres et en difficulté à construire leur nation et assurer leur développement, il est tout aussi évident, aujourd'hui, qu'il ne paraît pas vraiment y avoir de lieu de régulation des relations internationales et que les Etats semblent en panne pour en créer, obnubilés par leur situation intérieure. Le cas de notre UE est symptomatique : elle éprouve toutes les peines à mettre en place toute nouvelle politique ou institution communes. Avec la mondialisation, il y a une intégration des sociétés qui dépasse la concertation des États. Ainsi, la sécurité des pays du Nord se joue dans la résolution de l'insécurité des pays du Sud et non dans l'engagement des armées du Nord sur les territoires des pays du Sud. De même, il est illusoire, pour un pays, de croire qu'il pourra assurer sa sécurité en fermant ses frontières aux flux d'instabilités venus des zones de conflits ou de misère. Le G20, ce « Club » qui rassemble les dirigeants des Nations générant quasi 90% du PIB mondial, sera-t-il en mesure de trouver une réponse à ce problème de volatilité qui nous pourrit la vie ?
par Pfff, le 17 Avril 2024 09h16
Ils ont vraiment l\'art de tirer profit de toute fatalité !
La CBL et nos politiques sont bel et bien responsables du dégoût des producteurs. Non seulement nos conditions de travail sont en décal
par Benoît GEORGES, le 11 Avril 2024 11h47
Affiliés ou anciens affiliés, agents ou anciens agents, sympathisants, anciens administrateurs, venez pour cette fête exceptionnelle !
Vous ne vous êtes pas encore inscrits pour le repas ? Il est
par Benoît GEORGES, le 09 Avril 2024 16h49
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
par Pfff, le 07 Avril 2024 21h11
Les candidatures commencent à sortir.
Que penser de celle de Benoît Cassart ?
Du côté des engagés, l\'actuel député Lutgen ne se représente pas à l\'Europe mais ça serait Christiane Collinet c
par Délation , le 04 Avril 2024 20h40
Êtes-vous informé qu\'une laiterie vendrait du lait a perte ? Et que peut-être cela ne la dérangerait pas d\'aller en faillite pour peut-être ne pas à devoir un jour peut-être payer les parts aux
par News, le 26 Mars 2024 12h09
La région wallonne s\'inquiète de voir le ratio prairie permanente atteindre le plancher.
Dès l\'année prochaine, le labour des prairies pourrait être soumis à autorisation et dès l\'année suivan
007
le 11 Novembre 2010 08h54
Le petit président français se déplace avec son nouveau joujou.. et pour survoler les paradis fiscaux, son petit luxueux engin ne coûte que 201 millions d'euros... Ce vol a t-il une utilité ? La Volatilité est à ce prix que depuis 2 ans pas grand chose ne bouge dans cette guerre des monnaies. Mais on ne sait jamais, pour le faire grandir face au futur scrutin de 2012, il faut plus qu'une belle épouse et qu'un super engin volant... il faut trouver une régulation aux marchés financiers désastreux commis par des traders habitants dans les îles paradisiaques.....
zohra
le 11 Novembre 2010 10h25
Bientôt la Saint-Nicolas, le petit Nicolas a été gâté... tant qu'à dire que son épouse est jolie, tu n'es pas difficile 007...
nicole
le 11 Novembre 2010 15h25
commentaire un peu déplacé mais laisse-le, l'humour n'a jamais fait de mal à personne : nouveau joujou afin de permettre d'envoyer Carla en l'air.....................................................................
henri porte des lilas
le 11 Novembre 2010 17h02
@ nicole Je parlais bien sûr de la carlingue de petit nicolas qui chante souvent en avion la chanson de jacques Dutronc : l'hôtesse de l'air....; Attention Henri va censurer si on lui montre pas l'engin... voir video :Air Sarko one sur Dailymotion.