Hausse des céréales, prix du pain, un remake de 2008 ?
par Ir JM Moreau, le 13 Septembre 2010 18h54
Deux ans seulement après la grande crise alimentaire, est-il possible que le monde soit à nouveau confronté au spectre de la faim et des émeutes généralisées ? Le blé, s’il enregistre la volatilité la plus forte, ne fait pas figure d’exception : ces quatre derniers mois, l’ensemble des produits agricoles a été affecté par une volatilité décuplée, orientée à la hausse. Il en résulte que l’indice des denrées alimentaires de la FAO, qui traduit l’évolution des prix des principaux produits agricoles, s’établissait en juillet à 165 points – à 15% seulement du sommet de 191 points atteint au cours de l’année 2008. La volatilité des prix sur les marchés agricoles semble donc imprévisible et de moins en moins contrôlable. Aujourd’hui plus qu’hier, l’agriculture et les marchés agricoles internationaux sont au cÅ“ur des défis politiques, économiques et sociaux de l’humanité. Les dÃ...
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par le carolo
le 13 Septembre 2010 21h50
les première victime de l'augmentation des céréale se sont les éleveurs, le plus gros éleveur belge c'est le bourenbond demain par sont syndicat il va appeler a bloquer les grande surface car avec 3 centrale d'achat pour l'Europe il mette la pression si fort sur les prix a la production que nos intégrateur contractualisateurs sont coincer entre le marteaux et l'enclume alors maintenant que les gros sont prix par les cou ...es ils vont faire bouger les copain du syndicat...
mirabelle
le 13 Septembre 2010 22h02
l'histoire est un eéternel recommencement...
Xyz
le 14 Septembre 2010 18h24
@ Mr moreau j'apprécie votre dernier paragraphe qui concorde les idées de la base du Mig . Enfin vous comprenez le problème de la crise du secteur.. merci du mot REGULATION.
par le carolo
le 14 Septembre 2010 20h05
Attention monsieur Moreaux; il faut être prudent avec le mot régulation, la régulation par la contractualisation est égale a donner les producteurs comme esclaves a l'agroalimentaire ou au coopératives dite de producteurs. Mes la régulation de l'offres par apport a la demande nous somme d'accord. Rien ne sert de produire pour un marchez non solvables ou inexistant.
pigeon
le 14 Septembre 2010 21h23
arretez de dire des conneries le prix du ble de 2010 est le meme que le prix du blé des années 80.la difference qu il ya c est que l engrais est plus chere, la main d oeuvre, les taxes pour stocké's, ...............................................
obelix
le 14 Septembre 2010 22h29
quand les cereales sont à 80 Eur, c'est normal !!!...surproduction quand elle approche les 200 Eur, rien ne va plus, c'est la faute au speculateur!!! et bien merci au speculateurs( reste a prouver que c'est eux les responsables ? ), et dommage qu'il ne s'interesse pas a la viande et au lait......... a 200 Eur, elle sont encore moins chere qu'il y a 25 ans !!!!!!!!!!!! ça derange les boulanger? non non.... mais qui alors??? parce qu on n'as encore jamais fait un tel foin sur le prix des cereales.......
JM Moreau
le 15 Septembre 2010 09h25
Précision : régulation ne veut absolument pas dire interventionnisme, soutien des inefficacités et 'insularisation' de notre agriculture, mais mesures d'ordre général visant à limiter les spéculations en tout genre dans un marché ouvert au même titre que l'on s'efforce actuellement à réguler le secteur de la finance. C'est la différence avec les revendications corporatistes du MIG. La régulation ne doit pas nécessairement venir des autorités mais peut être le fait du secteur lui-même : voyez aux USA l'action de CWT dont j'ai parlé à plusieurs reprises sur ce site. Ce sont les membres des coopératives qui alimentent un fonds qui sert à financer des retraits de vaches, des programmes d'aide aux exportations, etc afin de soutenir le prix du lait. Une régulation à la russe ou à la mode argentine (embargos ou taxation des exportations) provoque l'amplification d'une volatilité qui a toujours existé en agriculture depuis que l'homme a changé son mode de vie, passant de cueilleur à pasteur/agriculteur. Etant donné l'interdépendance accrue des économies, y compris en agriculture, une telle régulation n'a de sens que si elle se négocie au niveau international afin de mettre en place cette gouvernance qui permettra de répondre au défi des prochaines années : doubler la production agricole pour subvenir aux besoins de la démographie. Et même si la population n?augmente que de la moitié, le niveau de vie s?accroît aussi ce qui induit d'énormes besoins en termes de protéines animales (produits laitiers et viandes). Quant à la contractualisation, elle prend un sens quand les partenaires ont un pouvoir égal : c'est le message du Groupe de haut niveau et celui du PE. J'ai informé de la législation espagnole pour le lait sur ce site. La France a introduit le concept dans sa récente loi de modernisation. La Suisse laitière vit cette situation et l'adapte au marché. Reste à mettre en place ce qui permettra aux producteurs d'acquérir ce pouvoir accru de négociation.
JM Moreau
le 15 Septembre 2010 09h59
Le terme de « spéculateur » est devenu péjoratif aujourd?hui aux yeux de l?opinion publique, mais il est important de comprendre que le marché à terme ne peut pas être liquide sans leur intervention. Le terme « spéculateur » vient du verbe latin « speculare », qui signifie « regarder ». Les crises sur les marchés de produits agricoles ont dues à des situations réelles à la différence de certains produits financiers : il existe un marché physique, avec des acteurs réels. L?intervention des opérateurs financiers renforce les tendances de variation de prix à court terme, mais sur le long terme, l?évolution des prix est guidée par l?abondance ou la rareté des produits. Les prix des produits agricoles ont augmenté depuis le début des années 2000, mais ils avaient baissé régulièrement depuis 1950. La chute brutale des prix à la fin de l?année 2008 a été suivie par une remontée toute aussi brutale au cours du premier semestre 2009. Ce qui se passe maintenant est la manifestation extrême d?une instabilité des prix agricoles que les marchés et les politiques publiques ne sont jamais parvenus à contrôler. En effet, l?offre varie fortement en fonction des conditions et de l?environnement de production alors que la demande est relativement stable sur longue période.