Cours du blé
par lr JM Moreau, le 09 Août 2010 18h44
La FAO, en raison de l'impact de conditions météorologiques défavorables sur les cultures, revoit à la baisse ses prévisions de production mondiale de blé pour 2010 : 651 millions de tonnes, contre 676 millions de tonnes annoncées en juin. On attend dans les prochains jours celles de l’USDA. Selon la FAO, les craintes d'une nouvelle crise alimentaire mondiale ne sont pas justifiées à ce stade, en dépit de problèmes de production dans certains grands pays exportateurs. Le marché mondial du blé reste, en effet, nettement plus équilibré que lors de la crise alimentaire mondiale en 2007/08 : après deux années consécutives de récoltes record, les stocks mondiaux ont été suffisamment reconstitués pour couvrir le déficit prévu de la production actuelle. En outre, les facteurs externes, y compris l'environnement macro-économique et l'évolution des marchés alimentaires, qui ont été les principaux moteurs de la...
La FAO, en raison de l'impact de conditions météorologiques défavorables sur les cultures, revoit à la baisse ses prévisions de production mondiale de blé pour 2010 : 651 millions de tonnes, contre 676 millions de tonnes annoncées en juin. On attend dans les prochains jours celles de l’USDA. Selon la FAO, les craintes d'une nouvelle crise alimentaire mondiale ne sont pas justifiées à ce stade, en dépit de problèmes de production dans certains grands pays exportateurs. Le marché mondial du blé reste, en effet, nettement plus équilibré que lors de la crise alimentaire mondiale en 2007/08 : après deux années consécutives de récoltes record, les stocks mondiaux ont été suffisamment reconstitués pour couvrir le déficit prévu de la production actuelle. En outre, les facteurs externes, y compris l'environnement macro-économique et l'évolution des marchés alimentaires, qui ont été les principaux moteurs de la hausse des prix internationaux en 2007/08, ne sont pas, selon la FAO, une menace à ce jour. Toutefois, avertit l’organisation internationale, l'interruption par la Russie de ses exportations de céréales en raison de la canicule a créé une situation « sérieuse » sur le marché du blé et si la flambée des prix se poursuivait, elle pourrait causer des problèmes de sécurité alimentaire dans les pays pauvres, selon la FAO. Cette décision russe « représente un élément d'instabilité sur le marché » des céréales et « une situation qui n'était pas grave est devenue maintenant sérieuse », a déclaré un haut fonctionnaire de la FAO. Cette annonce « inattendue et très rapide » risque « d'interrompre le commerce» international des céréales provisoirement », les détenteurs de réserves tablant sur une poursuite de la hausse des prix, a-t-il ajouté. Le problème est de savoir combien de temps la hausse des prix va durer. Pour l'instant, il est encore trop tôt pour le dire et, selon les experts, il faut attendre deux-trois mois, notamment les perspectives de récolte de l’hémisphère Sud, corrélées avec le phénomène météo de « La Niña ». Pour la Rabobank, le prix du blé restera élevé pour les dix prochaines années. Si la flambée actuelle est due aux événements russes (sécheresse et embargo sur les exportations), elle donne, selon son expert, un signal quant à un changement structurel du marché. Les États-Unis pourraient offrir des solutions à court terme, mais à long terme l'industrie alimentaire devra améliorer son efficacité sous peine de voir les prix des aliments augmenter. La reprise de la croissance fait que à nouveau cette année on produira moins que ce que l’on consomme, et bien que les niveaux des stocks soient actuellement élevés, le monde devra probablement faire face à une diminution des stocks à moyen terme. La croissance démographique et la relative prospérité dans les pays émergents sont à l'origine de cette croissance de la demande. Les modifications des habitudes de consommation dans des pays comme la Chine et l'Inde signifie plus de personnes consommant des produits à base de blé. Et lorsque les gens deviennent plus prospères, ils commencent à manger plus de viande. Et les grains sont des éléments essentiels de l'alimentation animale : pour chaque kg de poulet que l’on achète, on a besoin de deux kg d'aliments. D’un autre côté, seuls des prix élevés permettront aux producteurs d’améliorer la productivité, ce qui est nécessaire pour rencontrer la croissance de la demande. La mise en culture de nouvelles terres ne suffira pas à elle seule. Une autre conséquence de la hausse des cours : l’éthanol US grimpe également à Chicago !
par Phil.0, le 22 Mars 2023 10h11
La ministre tellier aurait annoncé qu\'elle n\'était pas favorable à ce stade au rampes d\'accès aux ruisseaux pour abreuver le bétail mais qu\'elle était favorable au creusement de mares.
Nous con
par JA2, le 19 Mars 2023 19h48
Bonjour je suis en train de regarder pour drainer des terrains.
Le sol est énormement lourd et argileux.
Est-ce que drainer ici vaut le coup? combien est-ce que ça rapporte environ par an?
Quelle
par Stechou , le 15 Mars 2023 07h42
Fin du régime TVA forfaitaire en 2028 , j\'ai lu cela hier sur intervat, donc nous serons tous à la \"normale\" , qu\'elle est l\'intérêt a ce moment là de faire la ferme et pire de mon point de vue d
par Pas sorti, le 13 Mars 2023 16h22

2 images qui soulignent l\'inquiétude légitime que l\'on ressent dans le monde agricole !
Le politique qui lance du vent encore et toujours.
Et les écoles qui lancent de nouvelles formations qui so
par Transmission , le 03 Mars 2023 18h33
Un voisin veut progressivement diminuer son troupeau et je serais intéressé de lui reprendre ses génisses. Cependant, je voudrais lui \'imposer\' des origines. Nous travaillons tous les deux avec d
par méditation, le 01 Mars 2023 12h49
Voilà comment cela se passe en FRance :Choisir entre sa retraite et les aides PAC!
Pour prétendre aux aides de la PAC pour la période 2023 à 2027, la limite d’âge de 67 ans (âge de la retrait
agri
le 10 Août 2010 21h24
fin avant deparler decour du blé faudrait peut etre savoir lemoissonner