Marchés à terme
par Ir JM Moreau, le 05 Juillet 2010 10h02
Un contrat à terme est une opération négociée entre deux parties, l’acheteur et le vendeur, sur un marché organisé et réglementé appelé « marché à terme ». Il constitue, pour l’acheteur, un engagement d’acheter et pour le vendeur, un engagement de vendre un actif sous-jacent à un prix fixé dès aujourd’hui mais pour une livraison et un règlement à une date future. Ce prix formé par la libre confrontation de l'offre et la demande, sert de signal pour de nombreuses décisions économiques telles que la mise en production, le stockage ou la transformation. L’actif sous-jacent peut être un produit physique (matières premières), un instrument financier (actions, obligations, taux d’intérêt, cours de change) ou encore un indice boursier ou climatique… Le négoce à terme n'est pas une nouveauté née de l'imagination d'un financier moderne, mais existe quasiment depuis que les hommes commercent entre...
Un contrat à terme est une opération négociée entre deux parties, l’acheteur et le vendeur, sur un marché organisé et réglementé appelé « marché à terme ». Il constitue, pour l’acheteur, un engagement d’acheter et pour le vendeur, un engagement de vendre un actif sous-jacent à un prix fixé dès aujourd’hui mais pour une livraison et un règlement à une date future. Ce prix formé par la libre confrontation de l'offre et la demande, sert de signal pour de nombreuses décisions économiques telles que la mise en production, le stockage ou la transformation. L’actif sous-jacent peut être un produit physique (matières premières), un instrument financier (actions, obligations, taux d’intérêt, cours de change) ou encore un indice boursier ou climatique… Le négoce à terme n'est pas une nouveauté née de l'imagination d'un financier moderne, mais existe quasiment depuis que les hommes commercent entre eux. Les producteurs et les utilisateurs de matières premières, notamment, ont toujours voulu se garantir contre des fluctuations des prix pouvant pénaliser leur commerce. Le rôle premier des contrats à terme, lesquels ont été conçus à l’origine pour les marchés agricoles, est de minimiser les risques de pertes liés aux fluctuations de cours de l’actif sur lequel ils portent (rôle de 'couverture'). Cela permet à l’acheteur de se prémunir contre une hausse éventuelle du prix du produit en question et au vendeur de s’assurer contre une baisse. En face des professionnels du produit sous-jacent (le producteur dans le cas évoqué) se placent d’autres opérateurs qui ont des anticipations ou des intérêts différents. Ils peuvent être de purs spéculateurs, qui interviennent dans l’espoir de tirer profit d’un mouvement de marché à la hausse ou la baisse. Ils ont un rôle important pour le bon fonctionnement des marchés car ils favorisent la liquidité, permettant l’exécution d’ordres de grande taille avec un minimum de fluctuations de cours. A tout moment, les cotations à terme représentent donc un consensus d’opinions sur le niveau de prix que le produit sous-jacent atteindra à une certaine date. Le marché à terme est en fait une réponse aux problèmes de transparence et de défaillance rencontrés parfois sur les marchés de livraison différée. Par opposition aux opérations de livraison différée, les caractéristiques des contrats à terme sont standardisées : qualité de la marchandise livrable, quantité ou unité de négociation, échéances et conditions de livraison fixées par avance, seul le prix est discuté par les opérateurs. Cette standardisation aboutit à la fongibilité des contrats, c’est à dire la possibilité pour un opérateur de dénouer sa position avec une contrepartie différente de sa contrepartie initiale, en passant une opération inverse à la position détenue. Il améliore donc le fonctionnement des marchés. L’objectif prioritaire pour le marché à terme est d’assurer une sécurité maximum des opérations. Cette sécurité s’appuie sur l’existence d’une chambre de compensation, contrepartie unique de l’ensemble des acheteurs et des vendeurs, dans le cadre d’une négociation qui rompt avec les transactions bilatérales en vigueur (constitution obligatoire d’un dépôt de garantie, procédure des appels de marge quotidiens). Le développement de marchés à terme pour le beurre et les poudres devrait permettre, en théorie, au vendeur (le fabricant de beurre ou poudre en l’occurrence) d’avoir une quasi certitude quant au prix « futur » de sa production, quel que soit finalement celui qui dénoue l’opération, et donc de stabiliser le prix qu’il est en mesure d’offrir pour sa matière première. Plutôt que de déterminer le prix payé pour le lait à posteriori, les acheteurs devraient être en mesure d’annoncer à priori ce prix, ce qui permettrait aux producteurs d’ajuster leur production en connaissance de cause. Dans le cas des produits laitiers, ce ne serait pas le fermier qui participerait à ce marché, mais les transformateurs. La spéculation, crainte par certains, ne peut se produire que sur des contrats existants. Par ailleurs, l’expérience du passé a montré que le prix du marché « cash » converge vers le prix à terme, le marché des contrats aidant ainsi à la « découverte » du prix. A noter que sur les marchés anglo-saxons, les contrats à terme sont appelés future
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