Rapport du GEHN: prémice d'un génocide annoncé!!!
par le terra à terre, le 19 Juin 2010 22h41
A la lecture du rapport du GEHN et suite à la divulgation de celui-ci par un commissaire Européen, il semble évident que l’Europe a décidé de livrer la production laitière à la seul loi du marché qui est celle de l’offre et de la demande. En effet :
- Le GEHN parie sur un ajustement de l’offre à la demande pour un prix rémunérateur. Selon elle, il va y avoir une augmentation de la demande en produit à haute valeur ajoutée (fromage) et une diminution de l’offre suite à une restructuration naturel du visage agricole Européen (beaucoup d’agriculteur sont en fin de carrière sans repreneurs). C’est évidemment un pari ou c’est encore une fois le producteur qui est l’unique dindon de la farce.
- Pour que la pilule passe plus facilement, le GEHN nous donne l’illusion de pouvoir créer des groupements et des inter-professions . Mais, de quel type de groupement va-t-il s’agir ?Voyons ce qui se passe ...
A la lecture du rapport du GEHN et suite à la divulgation de celui-ci par un commissaire Européen, il semble évident que l’Europe a décidé de livrer la production laitière à la seul loi du marché qui est celle de l’offre et de la demande. En effet :
- Le GEHN parie sur un ajustement de l’offre à la demande pour un prix rémunérateur. Selon elle, il va y avoir une augmentation de la demande en produit à haute valeur ajoutée (fromage) et une diminution de l’offre suite à une restructuration naturel du visage agricole Européen (beaucoup d’agriculteur sont en fin de carrière sans repreneurs). C’est évidemment un pari ou c’est encore une fois le producteur qui est l’unique dindon de la farce.
- Pour que la pilule passe plus facilement, le GEHN nous donne l’illusion de pouvoir créer des groupements et des inter-professions . Mais, de quel type de groupement va-t-il s’agir ?Voyons ce qui se passe actuellement dans nos laiteries coopératives ou privées. Ce ne sont pas ces laiteries trop peux puissantes qui décident du prix à payer aux producteurs, c’est la loi du marché qui le décide. Dès lors, les laiteries incitent leurs producteurs à produire d’avantage pour diminuer leur frais fixe et afin d’essayer de mieux payer ces producteurs que les laiteries voisine. Le problème, c’est que ce raisonnement est valable pour toutes les laiteries et dans tous les pays. Si ce raisonnement est valables pour les laiteries, il le sera également aussi pour les groupements qui vont se livrer à une concurrence sans merci et ceci au grand bonheur de l’industriel. Il est donc évident que sans de vrais garde fou, on va droit vers un excédent de lait. Il suffit de voir ce qui se passe en Suisse. En 16 mois (depuis l’instauration de la contractualisation et de groupements trop nombreux), les prix ont diminué de 30% (preuve qu’une contractualisation sans une réelle gestion des volumes produits ne sert pas à garantir un revenu décent aux producteurs) et les stocks de beurre gonflent. Ceci est un véritable chaos pour les producteurs qui sont au bord de l’asphyxie de la nouvelle montagne de beurre qui se forme. Pour qu’un groupement de producteurs soit efficace, il faut qu’il soit structuré au niveau Européen ( un groupement Européen est la sommes de tous les groupements individuel). Il faut qu’autour de la table de négociation, soit présent, les producteurs, les transformateurs, les chaînes de grande distribution, les consommateurs et les pouvoir publique. A l’aide des comptabilités agricole, il faut définir les coûts de production de la matière noble qui est le lait ( main d’œuvre et intérêt de capital compris). Sur base de ces coûts de production, l’industriel doit s’engager sur le nombre de litres qu’il peut transformer pour garantir ce prix aux producteurs tout en permettant, à l’aide de la grande distribution, de le fournir aux consommateurs à un prix décent. Une fois les volumes déterminés, les agriculteurs sont avertis par leur groupement des quantités à produire (et ni plus, ni moins) sur base de référence historique (exemple : -1.75% ou +1.25%….).Cette façon de procédé permet de gérer les volumes produit et de garantir un prix rémunérateur aux producteurs (tout en évitant les excédents autant nuisible pour nos producteurs que les producteurs « hors Europe »). Autrement dit, ce moyen permet de pérennisé une agriculture durable sur l’ensemble du territoire. De ce qu’il a été dit lors de l’assemblée générale de la CBL, concernant les groupements de producteurs (voir le sillon belge du18/6/10 page 14), on comprend vite que celle-ci veut continuer à s’accaparer la valeur ajoutée de notre matière noble ( et non répartir équitablement les marges sur l’ensemble de la filière). En France, ils sont en train de lancer un OFFICE du LAIT. De la manière où celui-ci sera accueilli par la C.E., on verra si celle-ci préfère continuer à faire la part belle à l’industrie laitière ou, si elle préfère garantir une agriculture durable en permettant à l’agriculteur de vivre de son produit.
- On voit aussi dans le rapport, qu’il veule instaurer une surveillance des prix des denrées alimentaires. Surveiller n’est pas agir. Il est évident que c’est très intéressant de voir l’évolution des courbes mais, il faut se donner les moyens de les corriger. L’observatoire va juste permettre d’expliquer pourquoi, lorsque les prix aux producteurs diminuent de 40%, les prix à la consommations augmentent de 3%. Cela va juste permettre de blanchir la filière lait de tous soupçons de réaliser des bénéfices faramineux sur le dos du secteur primaire. Une entreprise qui a un revenu imposable important est une entreprise qui possède un mauvais comptable. En effet, il existe suffisamment de méthode comptable afin de «détourner légalement » le revenu de l’entreprise pour qu’elle ne fasse pas trop de bénéfice.
J’arrive au bout de ma critique qui me semble être positive et il ne m’a pas fallu 9 mois……j’attend vos commentaires nombreux….
par laitier2023, le 10 Octobre 2024 14h35
les agro industriels utilisent en masse cette matiere organique, ils etaient les premiers a arreter les elevages, La boue leur est livrée gratuitement et certains recoivent des sous pour payer les ep
par PINPIN, le 09 Octobre 2024 16h02
A voir ce soir absolument, l émission sur la RTB, Investigation Les agris vont être mis à l honneur, si on peut dire , deux enquêtes nous concernant spécifiquement, les boues d épuration et le l
par Henri, le 04 Octobre 2024 16h16
En préparation de la prochaine simplification administrative prévue pour l’agriculture, la section FWA d’Arlon-Visé-Comines organise une semaine de formation dédiée à l’installation de clÃ
par Pfff, le 04 Octobre 2024 06h38
Les éleveurs peuvent-ils répondre très sérieusement.
Sur les réseaux sociaux, un vétérinaire bien connu , Léo pour ne pas le citer exhorte les éleveurs ovins et bovins de vacciner fco3, fco8
par VAN DAMME Jean-Claude, le 02 Octobre 2024 08h57
Bonjour,
Je reviens vers vous parce que mon véto n\'est pas en mesure de me répondre et ne semblait pas être très motivé de chercher une réponse.
Je n\'ai pas osé trop insisté, il a déjà tro
par Henri Louvigny, le 18 Septembre 2024 16h27
Nous sommes à la recherche de quelques agriculteurs prêts à tester la nouvelle application: Hector, conçue pour faciliter la gestion quotidienne de votre exploitation. En participant à cette phas
jmf
le 20 Juin 2010 16h11
excellent raisonnement de terra à terre. Quels sont les subsides octroyés pour exporter du beurre et de la poudre du lait ? Si on peut encore appeler cela du lait car un lait frais qui a été totalement écrémé est % matière grasse et on rajoute par la suite ce que l'on veut bien faire en fonction du pays demandeur, on appelle cela lait régénéré moi je dirais mieux de l'eau blanche avec des adjuvants aromatiques et des conservants artificiels qui transitent d'un pays à l'autre sans aucun contrôle. Mais cela fait du volume, l'eau coûte chère pour nourrir le monde... au profit de quelques uns.
jmf
le 20 Juin 2010 16h14
Excellent raisonnement de terra à terre. Quels sont les subsides octroyés pour exporter du beurre et de la poudre du lait ? Si on peut encore appeler cela du lait car un lait frais qui a été totalement écrémé est % matière grasse et on rajoute par la suite ce que l'on veut bien faire en fonction du pays demandeur, on appelle cela lait régénéré moi je dirais mieux de l'eau blanche avec des adjuvants aromatiques, de la caséine et des conservants artificiels qui transitent d'un pays à l'autre sans aucun contrôle. Mais cela fait du volume, l'eau frelatée coûte chère pour nourrir le monde... au profit de quelques uns.
le crack
le 20 Juin 2010 22h16
Certaines personnes nous avaient dit que le système Canadien n'était pas possible chez nous (trop de frontière,...). Maintenant, que ces personnes qui ont voulu nous décourager dans cette démarche, me dise, avec le nouveau système que le GEHN veut mettre enplace, comment on va surveiller ces frontières!!!!! Est ce qu'elles pensent que le tout aux marchés va les sauver???? Il me semble illusoire de le croire. Pour vous dire, même la FWA le remet en doute. Au bout de ce lien vous y trouverez leur communiqué de presse sur le rapport du GEHN. www.fwa.be/WEBSITES/documents/00948.pdf Dommage qu'au niveau Européen, la FWA soutient le COPA qui dit juste le contraire!!!!!
par rik
le 21 Juin 2010 09h26
@ le carolo piet vantemch lui il prefaire camper sur sa position car trop têtu ou totalement avec l'industrie laitière ( milcobel).