Wageningen : étude relative à la compétitivité du secteur lait
par lr JM Moreau, le 10 Juin 2010 22h04
Une étude relative à la compétitivité du secteur, commandée par le gouvernement des Pays-Bas a été récemment publiée par 'LEI', l'institut de recherche économique de Wageningen.
Voici un bref résumé et quelques commentaires.
Les grandes exploitations, qui ont un coût par unité de production tel qu’elles sont en mesure de recevoir moins pour leur lait seront viables dans les prochaines années. C’est, comme il fallait s’y attendre, une des principales conclusions d'une étude menée par l’institut de recherche néerlandais « LEI » de l’Université de Wageningen et récemment publiée.
L'étude a été commandée par le ministère néerlandais de l'Agriculture pour évaluer l'impact des récentes réformes dans le secteur du lait et voir qu’elles sont les meilleures options pour assurer une transition en douceur vers un système sans quotas avec un impact minimal. En 2008, suite au bilan de santé de la P...
Une étude relative à la compétitivité du secteur, commandée par le gouvernement des Pays-Bas a été récemment publiée par 'LEI', l'institut de recherche économique de Wageningen.
Voici un bref résumé et quelques commentaires.
Les grandes exploitations, qui ont un coût par unité de production tel qu’elles sont en mesure de recevoir moins pour leur lait seront viables dans les prochaines années. C’est, comme il fallait s’y attendre, une des principales conclusions d'une étude menée par l’institut de recherche néerlandais « LEI » de l’Université de Wageningen et récemment publiée.
L'étude a été commandée par le ministère néerlandais de l'Agriculture pour évaluer l'impact des récentes réformes dans le secteur du lait et voir qu’elles sont les meilleures options pour assurer une transition en douceur vers un système sans quotas avec un impact minimal. En 2008, suite au bilan de santé de la PAC, le Conseil a approuvé une augmentation annuelle des quotas de 1%, jusqu'à leur démantèlement en 2015. Cependant, la plupart des États membres n'ont pas augmenté leur production, même avec cette augmentation des droits de production. La raison pour laquelle les producteurs, alors qu’ils en avaient la possibilité n’ont pas produit d’avantage est due aux faibles prix du lait.
Selon l'étude, dans un contexte de libéralisation accrue de la production (sans quota) et la libéralisation des échanges (à travers les accords de l'OMC), les prix pourraient tomber au-dessous des niveaux actuels. Ceci rejoint les conclusions d’autres études, notamment FAPRI.
Le prix moyen du lait critique (prix minimum que le producteur doit recevoir pour couvrir ses frais) analysé dans l'étude était de 0,34 euros le kg. Ce prix a été calculé comme la moyenne des prix moyen critiques, calculé avec les données de 2006 et 2007 de neuf pays : Belgique, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Belgique, Luxembourg, Irlande et Danemark. Pour 2018, les chercheurs prédisent un prix de 0,29 euros / kg (sans accord OMC) ou 0,27 euros / kg (si un accord est conclu à l’OMC). Ces prix seraient nettement inférieurs au prix courant critique, bien plus élevé que le prix d'intervention, lequel correspond actuellement à un prix du lait de 0,21 euros / kg.
Ces dernières années, le nombre d'exploitations s’est réduit et leur taille a augmenté. Selon l'étude, cette tendance à l’augmentation de la taille des exploitations agricoles se poursuivra à l'avenir, et lorsque l'effet de ce changement de structure sera effectif, il y aura un nombre significatif d'exploitations qui devraient être en mesure de produire leur lait au prix attendu dans huit ans.
Actuellement, parmi les pays étudiés, seuls la Belgique et le Royaume-Uni ont un prix critique en dessous de 0,3 euros / kg (0,29 et 0,28 euros / kg, respectivement). Ceci remet en question les affirmations de certains chez nous et rejoint les analyses des services de la DGA publiés dans l’étude RW dont il a déjà été question sur ce site. 30 % des fermes aux Pays-Bas ont déjà des prix critiques inférieurs ou égal à 0,30 euros / kg. Les autres sont au-dessus. Le prix courant critique en France est de 0,40 euros / kg (dont s’est probablement inspiré le MIG). L'Allemagne et le Danemark sont au-dessus des € 0,35, l'Irlande et l'Italie légèrement supérieur à 0,30 euro / kg. Une étude irlandaise mettait en outre en évidence la très grande variabilité des prix de revient de la production (parfois du simple au double), d’où l’importance d’une bonne comptabilité analytique plutôt qu’une navigation à vue basée sur la trésorerie.
L'étude note également que, même si une grande majorité de pays n’ont pas augmenté leur production, d'autres ont vu leurs volumes augmenter, comme c'est le cas aux Pays-Bas et aussi chez nous, ce qui pourrait accroître leur niveau de livraisons de dix pour cent en 2015. Pour cette raison, l'étude propose de nouvelles augmentations de quotas ou la possibilité d'autoriser le transfert de quotas entre les États membres.
L'étude de LEI peut être consulté ici : http://www.lei.dlo.nl/publicaties/PDF/2010/2010-017.pdf
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mamie lou
le 11 Juin 2010 10h04
bien dit
mirabelle
le 11 Juin 2010 13h09
j'approuve les idées du réaliste... un jeune producteur n'ayant plus droit au quota jeune à partir de l'année prochaine...il va sans dire que je n'ai pas voulu prendre le malximum cette année... A quand une régulation?