Coopératives laitières en mouvement dans le monde
par Ir JM Moreau, le 03 Février 2010 09h08
Au Brésil, des négociations sur la fusion de cinq coopératives se sont engagées : il s’agit de Itambé, Cemil et Al Leite de l’Etat de Minas Gerais, de Centro de l’Etat de Goias et de Confepar basée à Londrina (Paraná), elle même résultant de la fusion de 7 coopératives en 1998 et regroupant 4.500 producteurs de lait des Etats de Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul et Mato Grosso do Sul. Si la fusion se concrétise, cela se traduirait par une entreprise de production de 7 millions de litres de lait par jour et des revenus annuels d'environ 4 milliards de dollars, la nouvelle entité devenant le plus grand collecteur de lait en Amérique latine. Ceci se passe dans un marché brésilien en pleine croissance (voir billet relatif à l’Amérique latine) où les fusions prolifèrent, non seulement dans le secteur de la viande, mais aussi du lait avec même les premières qui acquièrent des entreprises active...
Au Brésil, des négociations sur la fusion de cinq coopératives se sont engagées : il s’agit de Itambé, Cemil et Al Leite de l’Etat de Minas Gerais, de Centro de l’Etat de Goias et de Confepar basée à Londrina (Paraná), elle même résultant de la fusion de 7 coopératives en 1998 et regroupant 4.500 producteurs de lait des Etats de Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul et Mato Grosso do Sul. Si la fusion se concrétise, cela se traduirait par une entreprise de production de 7 millions de litres de lait par jour et des revenus annuels d'environ 4 milliards de dollars, la nouvelle entité devenant le plus grand collecteur de lait en Amérique latine. Ceci se passe dans un marché brésilien en pleine croissance (voir billet relatif à l’Amérique latine) où les fusions prolifèrent, non seulement dans le secteur de la viande, mais aussi du lait avec même les premières qui acquièrent des entreprises actives dans le second. Par cette fusion, les responsables entendent réduire les coûts dans des secteurs variés, une meilleure rémunération des producteurs, des possibilités d’investissement accrues dans la production et la transformation, plus de production de lait, davantage d'emplois, …Ils entendent aussi faire face à la distribution, elle-même en cours de consolidation. Rappelons que le Brésil représente un marché de 190 millions de consommateurs. En Nouvelle-Zélande, Fonterra, après que ses membres (11.000 fermiers) aient refusé une IPO devant permettre la collecte de fonds nécessaires au développement de l'entreprise (ils estimaient que cela mettrait en danger la propriété de la coopérative par leurs membres) a réussi à attirer les ressources supplémentaires nécessaires auprès des producteurs eux-mêmes, permettant l'amélioration du bilan de la société et sa croissance future. Il reste à mettre en place un mécanisme permettant l'échange d'actions entre les producteurs, assurant ainsi une plus grande liquidité et rapprochant l'entreprise d’un système d’exploitation plus capitaliste. Rappelons aussi les processus de consolidation de coopératives européennes qui ont conduit à la naissance de géants comme FrieslandCampina, qui a uni les deux plus grandes coopératives du Pays-Bas, la scandinave ARLA (Suède et Danemark) et l'association de Nordmilch avec Humana, en Allemagne En France, en vue de renforcer leur présence sur les marchés des fromages labellisés, les coopératives laitières françaises d'Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté fusionnent en une nouvelle entité qui serait opérationnelle fin 2010. Cela concerne la Coopérative Agricole Laitière de Blamont, l’Union Laitière des Producteurs Lorrains, la Coopérative de l'Ermitage et l 'Union Laitière de La Meuse et l’Union Agricole Comtoise . La nouvelle entité qui emploiera environ 1.500 employés opérera plusieurs sites de production. Il est prévu qu'elle aura une production annuelle de fromage de 69.000 tonnes. Les coopératives ont signé un accord de coopération, qui peut être étendu à d'autres coopératives. Il est envisagé la mise en commun des outils de production pour faire face à la concurrence des grands groupes laitiers des régions de l'Ouest, comme Lactalis, Entremont et Sodiaal. Ce qui est en jeu ici, c'est de se positionner dans un marché de quelques 'gros bras', ou bien se contenter d'être un acteur (sous)régional (ce qui peut toutefois être une bonne alternative pour certaines d'entreprises à condition d’avoir un marché de niche de haute valeur). Pour être concurrentiel sur un marché tel que celui des produits laitiers caractérisé par un foisonnement d’innovations, il faut disposer de moyens pour financer une recherche performante, mais surtout, il est nécessaire que la dimension économique du projet l'emporte sur les « egos » par l’ouverture vers les autres. Les producteurs laitiers membres des coopératives citées ci-dessus semblent l’avoir bien compris.
par Pfff, le 17 Avril 2024 09h16
Ils ont vraiment l\'art de tirer profit de toute fatalité !
La CBL et nos politiques sont bel et bien responsables du dégoût des producteurs. Non seulement nos conditions de travail sont en décal
par Benoît GEORGES, le 16 Avril 2024 18h08
La FJA vous informe que le calendrier des Concours Meilleur Juge pour la saison 2024 est désormais disponible. Vous avez la possibilité de participer aux concours Blanc Bleu Belge ou Pie Noir Holste
par Benoît GEORGES, le 11 Avril 2024 11h47
Affiliés ou anciens affiliés, agents ou anciens agents, sympathisants, anciens administrateurs, venez pour cette fête exceptionnelle !
Vous ne vous êtes pas encore inscrits pour le repas ? Il est
par Pfff, le 07 Avril 2024 21h11
Les candidatures commencent à sortir.
Que penser de celle de Benoît Cassart ?
Du côté des engagés, l\'actuel député Lutgen ne se représente pas à l\'Europe mais ça serait Christiane Collinet c
par Délation , le 04 Avril 2024 20h40
Êtes-vous informé qu\'une laiterie vendrait du lait a perte ? Et que peut-être cela ne la dérangerait pas d\'aller en faillite pour peut-être ne pas à devoir un jour peut-être payer les parts aux
par News, le 26 Mars 2024 12h09
La région wallonne s\'inquiète de voir le ratio prairie permanente atteindre le plancher.
Dès l\'année prochaine, le labour des prairies pourrait être soumis à autorisation et dès l\'année suivan