Deux avis divergents sur le maïs OGM Monsanto 810
par Le Figaro, le 23 Décembre 2009 06h50
Le maïs génétiquement modifié MON 810 est interdit en France depuis 2008. Sa réautorisation éventuelle par l'Europe doit être discutée prochainement. Passé à la loupe par les experts du HCB (Haut Conseil des biotechnologies) et ceux de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à la demande de trois ministères (Écologie, Recherche et Agriculture), le maïs Monsanto 810 est de nouveau remis sur le grill. Le maïs MON 810, génétiquement modifié, est interdit de culture en France depuis 2008. Cette semence qui a été mise sur le marché pour la première fois en 1995 présente la particularité suivante : elle sécrète elle-même une protéine à l'effet insecticide de façon continue qui permet de lutter contre deux ravageurs du maïs connus : la pyrale et la sésamie. L'Afssa, qui a rendu son rapport en novembre dernier, tout comme le conseil scientifique du HCB, rappellent que ce maïs ne p...
Le maïs génétiquement modifié MON 810 est interdit en France depuis 2008. Sa réautorisation éventuelle par l'Europe doit être discutée prochainement. Passé à la loupe par les experts du HCB (Haut Conseil des biotechnologies) et ceux de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à la demande de trois ministères (Écologie, Recherche et Agriculture), le maïs Monsanto 810 est de nouveau remis sur le grill. Le maïs MON 810, génétiquement modifié, est interdit de culture en France depuis 2008. Cette semence qui a été mise sur le marché pour la première fois en 1995 présente la particularité suivante : elle sécrète elle-même une protéine à l'effet insecticide de façon continue qui permet de lutter contre deux ravageurs du maïs connus : la pyrale et la sésamie. L'Afssa, qui a rendu son rapport en novembre dernier, tout comme le conseil scientifique du HCB, rappellent que ce maïs ne présente pas de risque pour la santé. Pour autant l'un et l'autre estiment qu'en termes statistiques, les études proposées par le fabricant montrent des faiblesses. L'Afssa, qui s'est autosaisie de nouvelles évaluations, précise dans son communiqué qu'elle les publiera «d'ici à la fin du premier trimestre 2010 au plus tard». Le comité scientifique du HCB souligne également que le MON 810 ne présente pas d'inconvénients majeurs en terme de dissémination «car le maïs n'est pas une culture envahissante». Mais il soulève d'autres questions. Risques de résistance : Si le MON 810 a moins d'impact sur la faune non ciblée par l'insecticide qu'un champ traité par des insecticides conventionnels, il souligne également qu'il est plus néfaste qu'un champ non traité. Or, insiste le HCB, seuls 10% des surfaces de maïs en France sont fréquemment (sept années sur dix) attaquées par la pyrale ou la sésamie. Cela concerne 300.000 hectares sur les trois millions d'hectares consacrés au maïs. Les chercheurs mettent également en avant des risques de résistance. «Des résistances d'un niveau suffisamment élevé pour permettre un développement sur des maïs MON 810 ont été détectées chez trois insectes cibles non européens... Il n'y a priori aucune raison de penser que de telles résistances ne puissent pas être sélectionnées dans les populations européennes», souligne l'avis . Enfin, d'un point de vue économique, le comité économique éthique et social qui est la deuxième branche du HCB, émet également des réserves. À quatorze voix contre onze, ses membres estiment que «les avantages d'une autorisation de mise en culture du maïs MON 810 ne l'emportent pas sur les inconvénients». Ils expliquent notamment qu'il existe d'autres façons de lutter contre les insectes ravageurs. «On observe que certains itinéraires techniques (lutte biologique, polyculture avec rotation, broyage des résidus...) constituent des moyens de prévention et de lutte relativement (voire très) efficaces et par ailleurs écologiquement durables», peut-on lire dans le communiqué. L'entreprise Monsanto tout comme les associations écologiques ne se sont pas trompées dans leurs réactions. «Les agriculteurs français auront-ils le droit un jour de cultiver avec OGM», explique pour sa part le semencier dans un communiqué où il précise notamment «que les considérations du Comité économique, éthique et social du HCB nous semblent complètement éloignées de toute réalité agricole». De leur côté, les ONG environnementales, qu'il s'agisse de France Nature Environnement ou des Amis de la Terre, demandent que la culture du MON 810 soit définitivement interdite. Jusqu'à présent, cinq autres pays européens (Allemagne, Autriche, Grèce, Hongrie, Lux embourg) ont comme la France mis en place une clause de sauvegarde. Mais la réautorisation éventuelle du MON 810 par la Commission européenne doit être discutée prochainement.
par Chris , le 25 Décembre 2025 21h44
???? Le programme de travail sur la politique de promotion 2026 est sorti !
205 millions d’euros en 2026 pour cofinancer des activités de promotion des produits agroalimentaires européens durable
par Pat4987, le 22 Décembre 2025 11h56
Je m\'adresse ici surtout aux producteurs laitiers qui font deux traites le jour.
À partir du premier janvier, les plages heures pleines et heures creuses vont changer.
Nous trairons aux heures pleine
par Stechou , le 15 Décembre 2025 14h46
Jusque où allons nous nous laisser faire?
Quelles sont les limites, vos limites ?
Moi les miennes sont atteintes ! Que se soient avec peppol , administratives ( soit disant simplification...) et m
par Pfff, le 13 Décembre 2025 17h43
Peut-on m’expliquer pourquoi le principe de précaution n’a-t-il pas plus été pris pour d’autres maladies ?
L’ibr par exemple ? On sait que le virus circule et que le statut indemne n’arr
par Pfff, le 13 Décembre 2025 09h08
Les bêtes sont rentrées, un premier tri fait, reste à affiner et choisir son moment pour vendre ou resoigner.
J’envisage très sérieusement de ne plus laisser rentrer de gens dans mon exploi
par Pfff, le 11 Décembre 2025 16h42
Vu la situation française qui s’envenime et la position de notre état de suivre le même protocole, à savoir abattage total dès le premier cas, ne serait-il pas urgent de défendre nos élevages