par Ir JM Moreau, le 30 Novembre 2009 11h21

L'approche de Copenhague semble un catalyseur : c'est à qui se positionnera comme le meilleur pourvoyeur d'idées pour sauver le climat de ses dérèglements. Et si des arguments santé peuvent aider, tant mieux ! Culpabiliser doublement les mangeurs de viande et de fromages semble la voie suivie par de nombreux scientifiques.

Selon une étude éditée dans The Lancet, la diminution de la consommation de viande et de laitages peut réduire les effets du changement climatique et avoir de grands avantages pour la santé cardio-vasculaire. Pas moins !
Il est rappelé que l'élevage contribue de façon importante aux émissions de gaz participant à l'effet de serre global. L'étude de The Lancet précise que la contribution de l'agriculture et de la production alimentaire aux émissions globales est de 10-12 % (mais d'autres sources le contestent - voyez mon courriel d'il y a quelques jours) et l’élevage contribue pour quatre cinqui�


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L'approche de Copenhague semble un catalyseur : c'est à qui se positionnera comme le meilleur pourvoyeur d'idées pour sauver le climat de ses dérèglements. Et si des arguments santé peuvent aider, tant mieux ! Culpabiliser doublement les mangeurs de viande et de fromages semble la voie suivie par de nombreux scientifiques.

Selon une étude éditée dans The Lancet, la diminution de la consommation de viande et de laitages peut réduire les effets du changement climatique et avoir de grands avantages pour la santé cardio-vasculaire. Pas moins !
Il est rappelé que l'élevage contribue de façon importante aux émissions de gaz participant à l'effet de serre global. L'étude de The Lancet précise que la contribution de l'agriculture et de la production alimentaire aux émissions globales est de 10-12 % (mais d'autres sources le contestent - voyez mon courriel d'il y a quelques jours) et l’élevage contribue pour quatre cinquièmes de ces émissions. Les chercheurs ont donc conclu que réduire de façon substantielle ces émissions dépendra de la réduction de la production de denrées alimentaires provenant du bétail. Ceci signifie la réduction de la production de produits laitiers de viande.
Toujours selon ce rapport, la réduction des productions animales exercerait également un effet positif sur la santé publique. Selon ses estimations, une réduction de la consommation de 30 pour cent de graisses saturées d’origine animale réduirait les risques de maladies cardiaques parmi la population adulte du RU de près de 15 pour cent.
Le prestige de cette publication est tel que l’on ne risque pas de voir la consommation de bœuf et celle de lait remonter dans le futur !
L'étude ne précise pas ce qu'en pensent les classes moyennes des pays émergents : de tout temps, l'élévation des revenus a conduit à une augmentation de la consommation des produits carnés et laitiers. Une grande prise de conscience sera donc nécessaire !

Vous trouverez cette étude au bout de ce lien : http://download.thelancet.com/flatcontentassets/series/health-and-climate-change.pdf (4.500 Ko)

   

lire plus - 1 commentaires

AgriBxl

le 30 Novembre 2009 11h40

Bon on a eu la même idée au même moment ;-) Et le même sentiment

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