USA : soutien aux producteurs laitiers
par Ir JM Moreau, le 26 Octobre 2009 16h40
Le Président Obama a signé le 21 octobre dernier une législation visant à assurer 350 millions de dollars en aide d'urgence pour les producteurs laitiers US. La mesure prévoit 290 millions de dollars pour le soutien direct aux producteurs laitiers, tandis que 60 millions de dollars seront utilisés pour acheter des fromages et autres produits laitiers pour les banques alimentaires et des programmes de nutrition. Les agriculteurs ont été payés cette année à un prix moyen de 0,2490 $ par kilo alors qu’en juillet 2008 ils recevaient 0,4250 $. Le prix de production moyen est estimé à minimum 0,3960 $/kg. Les producteurs laitiers avaient déjà obtenu un coup de fouet temporaire en juillet dernier après l’approbation par le Secrétaire à l'Agriculture Tom Vilsack d’un soutien de trois mois du prix prévoyant une augmentation des recettes des laitiers de 243 millions de dollars à l'échelle nationale. Rappelons auss...
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- Ce n'est pas juste de comparer le prix d'un mois entre 2 laiteries et extrapoler l'écart sur 12 mois.....26 j'aimes
- Le commercial n’a rien à voir dans l’histoire, on va juste payer la mauvaise gestion de l’anc...
Benoit Cassart
le 26 Octobre 2009 19h08
Merci à Monsieur Moreau pour ses nombreuses infos très intéressantes! Une fois encore, on peut constater que la mondialisation sauvage actuelle est nuisible à TOUS les agriculteurs. Plutôt que de soupoudrer des millions d'euros qui nuisent à la réputations des agriculteurs et qui ne solutionnent en rien les vrais problèmes, nos dirigeants devraient avoir le cran de remettre en cause la pensée unique ou, au moins, de savoir en expliquer les avantages ...
AgriBxl
le 27 Octobre 2009 09h41
Très bon commentaire. Je le partage à 200%
JM Moreau
le 27 Octobre 2009 19h51
@Benoît Cassart Je ne partage pas, comme vous le savez, le terme de sauvage. L'agriculture a, de tous temps, été caractérisée par des cycles : lorsque les prix sont bons, les producteurs investissent, la production augmente, ce qui provoque une baisse des prix, plus ou moins forte selon les élasticités. Il importe donc de ne pas tant se fixer sur des prix, mais sur les marges en agissant sur les coûts de production et les inefficiences ne doivent pas être soutenues. Je partage toutefois votre opinion en rapport avec nos dirigeants et j'ajouterais qu'il serait grand temps que l'on se penche sur la place que l'on veut accorder à l'agriculture, que ce soit en RW, en Belgique, en Europe ou ailleurs dans le monde. Nous sommes pris en tenaille entre le milliard d'affamés et la question environnementale qui oblige à réfléchir sur les modes d'exploitation et de production : il faudra bien un jour que l’on mette les choses à plat si l’on ne veut pas revivre les « émeutes de la faim ». Le défi complexe de l’alimentation de la planète, probablement problème d’accès à la nourriture plus que d’offre, devra être solutionné rapidement, et ce ne sont pas des slogans qui apporteront des solutions. Le prochain numéro de la revue de la Filière bovine devrait publier un article de réflexion sur le sujet.