Grève du lait APLI

par vanessa, le 09 Septembre 2009 07h49

Des milliers de producteurs européens vont cesser leur livraison de lait. Il sera donné ou jeté. Vous allez devoir prendre la responsabilité de les liasser défendre votre production laitière avec ou sans vous. - Pour remettre la main sur la gestion des volumes en adaptant la production de lait européenne aux besoins réels de nos industries laitières. - Pour ne plus vivre la disparition des quotas comme une fatalité; - Pour obtenir un prix du litre de lait rémunérateur; - Pour le changement de fond préconisé par l'EMB Agissez en votre âme et conscience n'attendez pas que votre voisin se décide LA GREVE DU LAIT 'C'EST MAINTENANT OU JAMAIS' suivez là sur www.apli-nationale.org  télé APLI-EMB: www.fairmilktv.com 

dégout
le 09 Septembre 2009 09h52

Tout ce que vous allez arriver a faire avec votre gréve du lait, c'est de faire mourrir encore plus vite les plus faible. Il vaut mieux toucher une petite paye de laiterie que rien du tout. De toute maniere, vous n'obtiendrai rien de mieux, la volonté européenne est claire Pout ma par, si mon lait n'est pas chargé, je déposerai plainte pour entrave a la libre circulation et je conseil au organisateur de la gréve d'avoir un bon avocat car pour ma part j'ai une très bonne défense en justice. Je pense que je suis loin d'etre le seul a défendre ce point de vue

AGRICULTRICE
le 09 Septembre 2009 10h22

je comprends la réaction de 'dégout' mais ici nous allons faire la gréve (si elle a lieu) il faut bouger. Je comprends que 'presque rien c'est mieux que rien' mais si les agriculteurs ne sont pas solidaires alors il ne faut plus rien faire et ne plus venir se plaindre...

doc
le 09 Septembre 2009 10h40

avec ce qu on touche de toute facon on va a notre perte alors qui ne risque rien na rien ca ne saura pas etre pire que maintenant de toute facon moi, je suis pour a 200%.

ok pour la grève
le 09 Septembre 2009 10h44

Je comprends dégoût mais il ne faut pas se leurrer... Ne riens dire et laisser faire, c'est accepter la situation telle qu'elle est à l'heure actuelle.... C'est en faisant la grève (ne pas fournir du lait, matière première indispensable...) que l'on arrivera à faire comprendre aux politiques que, sans nous et donc sans prix équitable, la situation pourrait être très problématique. Faire la grève et générer un manque pourrait vraiment, je le pense, changer radicalement la donne. Soyons solidaires ! Il en va de notre survie à tous !!!!

le wallon
le 09 Septembre 2009 12h18

Voici mon point de vue ! Le système des quotas actuel sera aboli fin mars 2015 et même une greve du lait ne fera pas changé l'avis .Il ne faut pas oublié que la décision a été prise en 2003 et tous les états membres ont signé cet accord (même Happart qui réclame un parachute doré ) !! Ceci étant dit, il est tout à fait plausible d'instaurer un autre système de contingentement (flexible selon les années ) . C'est sur ce type de quota (à la canadienne) que l'on doit se battre !! Plus on emmerdera les politiciens, plus on aura de chance d'avoir quelque chose de nouveau pour le secteur laitier ! Pour ce qui est de la greve du lait, elle doit être volontaire et non forcée .Il ne faut pas en vouloir au plus faible s'ils ne savent pas jeter leurs lait !! Par contre, les premiers producteurs qui devront ouvrir leurs vannes sont les producteurs en surproduction (qui dépassent leurs quotas chaque année !) . Comme je l'ai déja dit sur un autre sujet, j'arrêterai de livrer à ma laiterie durant la greve et mon lait sera livré chez des amis qui vont transformer toute ma production journalière en fromage, beurre .....

Martin lise
le 09 Septembre 2009 12h26

A faire passer ; réunion ultime pour la grève du lait jeudi 20 h 15 au walexpo de ciney . Présence indispensable pour faire bouger les choses... Amener vos femmes et vos voisins ... C'est la dernière ligne droite . Lutte avant de crever ou laisse le système te bouffer . A toi de choisir pour suivre la grève : www.fairmilktv.com 

Louis
le 09 Septembre 2009 14h16

Vu sur un autre site ! Lisez ceci attentivement !! «La grève du lait, c'est une formidable machine à monter les gens les uns contre les autres» (08/09/09) Alors que l'idée d'une grève du lait fait son chemin dans les campagnes, Henri Brichart explique pourquoi la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) est CONTRE la grève mais POUR la contractualisation et comment elle pense agir pour aider les éleveurs à sortir de l'impasse. Quelle est clairement la position de la FNPL sur ce type de mouvement ? Henri Brichat : La grève du lait n'est pas un acte anodin. Jeter sa production, jeter le fruit de son travail, est un geste qui ressemble à de la désespérance ; c'est la raison pour laquelle, demander à des producteurs de le faire est une responsabilité terrible et j'espère que ceux qui la préconise en ont bien mesuré tous les tenants et les aboutissants. En dehors de l'aspect psychologique, jeter son lait, c'est d'abord se priver d'une partie de la recette de son exploitation. Dans la période très compliquée que nous traversons, elle peut fragiliser des situations financières déjà très tendues. La grève du lait, on l'a vu en Allemagne l'année dernière et chez nous il y a plus de 30 ans, c'est également une formidable machine à monter les gens les uns contre les autres : entre ceux qui feront le choix de s'y lancer et ceux, qui pour des raisons tout aussi défendables, ne la feront pas, se créeront des animosités et parfois des haines qui laisseront des traces sur le terrain. Allez-vous promener en Allemagne et questionnez les agriculteurs, vous verrez ! Mais la question essentielle à se poser est : une grève pour obtenir QUOI ? L'objectif recherché par l'EMB est la mise en place d'un système de quota flexible au niveau européen, c'est à dire des quotas dont on ferait varier le niveau en fonction du marché. Cette notion peut paraître séduisante, la FNPL y avait déjà réfléchi au début des années 2000, lors de l

Louis
le 09 Septembre 2009 14h18

Cette notion peut paraître séduisante, la FNPL y avait déjà réfléchi au début des années 2000, lors de la préparation de la réforme de la PAC 2003. Mais cette idée est complément irréaliste. D'abord d'un point de vue technique, car la lourdeur de l' industrie de production laitière et la complexité des marchés laitiers font que les simples variations de la production ne sauront apporter la flexibilité nécessaire. C'est pour cela que le système qui a fonctionné pendant plus de 20 ans en Europe, est un système basé sur deux piliers : des quotas pour maîtriser la production et des outils de régulation pour stocker ou écouler quand l'équilibre ne se fait pas. Irréaliste ensuite, politiquement. La décision de supprimer les quotas en 2015 a été prise à 3 reprises, à l'unanimité des États-membres. Elle s'inscrit dans une ligne politique concernant l'ensemble des productions qui n'a pas bougé d'un iota depuis 1992. Même à l'automne dernier, en pleine crise financière et économique, les ministres n'ont pas tremblé. Vouloir, à intervalle régulier, mettre d'accord les 27 États-membres sur un niveau de quota, avec des ministres anglais ou danois très libéraux, un Italien qui ne trouve pas normal de devoir importer son lait, un Polonais qui considère que son pays n'a pas eu son dû lors de son entrée dans l'UE ou un Français qui réclamerait une baisse de production... ça ne peut pas fonctionner ! Ces visions, très divergentes, on les trouve également au niveau des agriculteurs. Dans la majorité des pays européens, Allemagne y compris, la majorité des producteurs ne suivra pas la grève. Pour toutes ces raisons, la FNPL et la FNSEA sont contre ce type de mouvement. La Confédération paysanne est, contrairement à vous, très critique sur le projet de contractualisation. Quels sont vos arguments et comment éviter «l'intégration », redoutée par les éleveurs ? H.B. : Le débat sur la contractualisation a été mal lancé. D'abord, la contractualisation n'est pas u

Louis
le 09 Septembre 2009 14h19

H.B. : Si cette crise est si dure, c'est qu'elle a des causes d'ordre conjoncturel et structurel. Pour s'en sortir, il faut agir sur les deux tableaux. Sur le conjoncturel, nous sommes sous le régime des quotas jusqu'en 2015. Il convient donc que l'UE fasse en sorte que le système fonctionne jusqu'à cette date. Les augmentations de quotas ne sont pas réclamées par les marchés et c'est là une erreur d'analyse de la Commission. Qu'elle en prenne acte et qu'elle revienne sur sa position ! Les quotas marchaient parce qu'il y avait des outils de régulation complémentaires. Bruxelles les a affaiblis. A elle de les rendre plus efficients, en particulier autour de l'intervention et de l'aide à l'écoulement sur le marché intérieur. La période est extrêmement difficile pour les producteurs, en particulier à cause du choix de la dérégulation fait pas les États-membres dont la France. Ils doivent nous accompagner à passer ce cap difficile, d'une part par des mesures financières (année blanche pour les cotisations), d'autre part en réduisant nos charges. Il faut accorder un délai aux producteurs devant terminer leurs travaux de mise aux normes pour la fin de l'année et accorder un dégrèvement sur la taxe pour le foncier non bâti. Le conjoncturel, c'est aussi le décalage entre le prix du lait payé en France et dans les autres pays européens (40 à 50 €/1.000 litres de plus en moyenne sur l'année par rapport à l'Allemagne). Cet écart crée un appel d'air de produits étrangers dont le prix de revient est plus faible. La FNPL a donc pris l'initiative de déposer un logo qu'elle va proposer aux entreprises et à la grande distribution afin de permettre aux consommateurs de faire ses achats en toute connaissance de cause. Sur le structurel, l'essentiel du travail repose sur ce nouveau relationnel établi entre producteurs et entreprises mais aussi sur l'organisation des producteurs. Comment faire pour que les producteurs ne deviennent pas concurrents entre eux et pour qu

Louis
le 09 Septembre 2009 14h20

Comment faire pour que les producteurs ne deviennent pas concurrents entre eux et pour que le rapport de force avec le monde de la transformation ne se fasse pas en notre défaveur ? C'est un chantier immense sur lequel nous travaillons depuis de longs mois. La crise ne se résoudra pas d'un coup de baguette magique. La FNPL s'est toujours inscrite dans une démarche responsable, elle n'a jamais cru aux «Y'a qu'à, faut qu'on». Elle poursuit son travail qui doit permettre aux producteurs d'espérer en l'avenir malgré l'extrême difficulté de la situation actuelle.

Louis
le 09 Septembre 2009 14h20
guiloupot
le 09 Septembre 2009 19h07

@ louis, N'oublies pas, il y du vrai ds ce qui est dit plus haut,mais il faut savoir que la FNPL dépend directement de la FNSEA et que lors d'une visite en France,Nord- pas - de calais un haut responsable de la FNSEA m'a répondu que lorsque les grands dirigeants syndicaux sont dans l'entourage du ministre de l'agriculture,et qu' un grand syndicat agricole ne peut certainement jamais appele rà la grève. tu auras alors compris que 'LES BERGERS TIENNENT LES MOUTONS'.Cette fois gràce à l'EMB c'est la base qui se prend en charge...

seguim
le 09 Septembre 2009 23h48

savez-vous ce que sont devenus les amendes astronomiques dues aux blocages et aux degats suite aux manifs ? vous croyez que la fnsea a reglé la note !!! j'ai comme l'impression que l'ardoise a été effacé contre la signature d'un accord foireux avant les élections européennes !!!

seguim
le 09 Septembre 2009 23h51

degout, il faut que tu m'expliques à quoi ressemble les plus faibles puisque tu arrives à les distinguer !!!

Louis
le 10 Septembre 2009 15h24

@ seguim Les plus faibles sont ceux qui n'ont aucune liquidité d'avance sur leur compte banquaire ==> O € !!! Les autres, qui ont un second revenu (l'épouse par exemple) ou d'autres spéculations agricole pourront se permettre d 'arrêter de livrer .... pour faire grève !

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