Tout est dit !!!!!
par obelix, le 01 Septembre 2009 17h00
Discours de Bruno LE MAIRE Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche *** Châlons-en-Champagne, le 31 août 2009 « Concilier agriculture performante et développement durable : utopie ou nécessité ?» . Vous me permettrez également de dire un mot sur la crise actuelle du secteur laitier. C’est une crise grave qui touche des milliers de producteurs en France. Elle plonge des familles dans le désarroi. Elle suscite l’inquiétude et l’incompréhension d’exploitants qui travaillent 24h/24 et 7 jours sur 7. À chacun je veux dire que j’ai pris la mesure de ses inquiétudes. Il ne faut pas se tromper de diagnostic : la crise actuelle n’est pas une crise du lait en France, la crise actuelle est une crise du lait en Europe et dans le Monde. Depuis des années, nous avons sans le dire ouvert le secteur laitier aux règles du marché. Nous avons laissé jouer la libre concurrence et décidé de sup...
Discours de Bruno LE MAIRE Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche *** Châlons-en-Champagne, le 31 août 2009 « Concilier agriculture performante et développement durable : utopie ou nécessité ?» . Vous me permettrez également de dire un mot sur la crise actuelle du secteur laitier. C’est une crise grave qui touche des milliers de producteurs en France. Elle plonge des familles dans le désarroi. Elle suscite l’inquiétude et l’incompréhension d’exploitants qui travaillent 24h/24 et 7 jours sur 7. À chacun je veux dire que j’ai pris la mesure de ses inquiétudes. Il ne faut pas se tromper de diagnostic : la crise actuelle n’est pas une crise du lait en France, la crise actuelle est une crise du lait en Europe et dans le Monde. Depuis des années, nous avons sans le dire ouvert le secteur laitier aux règles du marché. Nous avons laissé jouer la libre concurrence et décidé de supprimer les instruments de régulation comme les quotas laitiers. Je veux être clair : nous ne pourrons pas revenir sur l’ouverture du secteur laitier au marché européen et mondial. Nous ne pourrons pas revenir à des prix administrés et à des quotas fixés sur une base annuelle et suivant des modalités administratives. En revanche, et je vous le dis avec autant de force, nous avons besoin d’une nouvelle régulation européenne du marché laitier. Le marché laitier est soumis à des aléas trop importants pour être laissé aux seules forces de la concurrence. Nous avons besoin de nouveaux principes. Nous avons besoin de nouvelles règles. Avec l’Allemagne, nous sommes décidés à construire cette nouvelle régulation européenne du marché du lait. Nous ferons ensemble des propositions en ce sens au Conseil de l’Agriculture le 7 septembre. Avant la mise en place de ces instruments de régulation, il faut apporter des réponses immédiates aux inquiétudes des producteurs laitiers. J’ai donc pris la décision de débloquer dès à présent l’intégralité des 30 millions d’euros du plan d’aide que j’avais annoncé en juillet dernier. Je ferai également en sorte que l’intégralité de l’avance sur les aides européennes soit versée le 16 octobre. Mercredi, j’organiserai une rencontre avec les banques afin d’examiner les situations de trésorerie des producteurs laitiers et de leur apporter les réponses nécessaires. Par ailleurs, vous savez que nous avions une difficulté importante avec le groupe Entremont en Bretagne. Je m’étais rendu sur place en juillet dernier pour rencontrer les producteurs de lait du groupe. J’avais pris 2 engagements. Le 1er, c’était d’offrir une perspective industrielle solide aux salariés et aux producteurs de lait d’Entremont. Le 2ème, c’était que les producteurs de lait d’Entremont soient payés un prix conforme à l’accord interprofessionnel de juin dernier. Ces deux engagements sont aujourd’hui tenus : Les groupes Sodiaal et Entremont viennent d’annoncer le début des négociations en vue de la constitution d’un grand groupe laitier européen. C’est une bonne nouvelle pour le secteur coopératif en France. C’est une bonne nouvelle également pour les producteurs de lait. Et le groupe Entremont a décidé de payer les producteurs de lait 272 € les 1000 litres en septembre, soit le niveau exact fixé par l’accord interprofessionnel. Ces solutions immédiates sont nécessaires. Il est de ma responsabilité de répondre aux inquiétudes qui se manifestent dans la profession et d’y répondre de la manière la plus concrète possible. Mais ces solutions ne suffiront pas. Nous avons besoin de garantir de manière solide et durable l’avenir de la filière laitière en France. Cela suppose de concilier des gains de compétitivité dans la filière avec des garanties pour le revenu des exploitants. Garantir le revenu des exploitants, c’est une question d’équité, c’est une question d’efficacité économique, c’est aussi une responsabilité sociale, notamment à l’égard des jeunes agriculteurs qui s’engagent dans le métier et qui doivent disposer des assurances nécessaires. Cela passe au moins par 2 progrès majeurs dans la filière : Le premier, c’est une contractualisation équilibrée et juste entre les producteurs et les industriels. Je veux être très clair : il ne s’agit en aucun cas de s’engager sur la voie d’une intégration dans le secteur laitier. Il s’agit au contraire d’établir une relation nouvelle entre les deux acteurs de la filière sur une base équitable. En tant que représentant de l’Etat, je veillerai à ce que la contractualisation respecte ce caractère équitable. Je suis prêt à répondre à toutes les inquiétudes à ce sujet. Nous avons rendez-vous le 1er octobre pour en discuter. La deuxième, c’est la mise en place d’un système assuranciel pour faire face aux aléas économiques dans la filière. Les producteurs ne peuvent pas continuer à être exposés sans aucune protection aux variations du cours des matières premières qui résulteront d’une surproduction en Nouvelle-Zélande ou d’une sousconsommation en Chine. De nouveaux inst
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Vous avez la fibre environnementale et une expérience en agronomie ? Le rôle de conseiller vous va comme un gant ? ????
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AgriBrussels
le 01 Septembre 2009 19h50
Voici le speach intégral et merci à Obelix agriculture.gouv.fr/sections/presse5022/discours/concilier-agriculture
Vasco des Flandres
le 01 Septembre 2009 21h54
@ Alexix, il faudra quand mème faire atasiaun avec cette fameuse contractualisation. Faudra que ils nous explique une fois entre 4 yeux ce qu'ils ont vraiment l'intention de faire. Nous tous coparateur, je me pose vraiment la question quel sera notre poids en étant tous agriculteurs, tous indépendant, tous individuel, comment allons nous pouvoir négocier un contract convenable dans un marché laitier européen voir mondial, qui en plus est excédentaire?