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par Anonyme, le 26 Juillet 2009 17h23
Et pourquoi pas une assurance pour garantir les revenus du monde agricole ? C'est l'une des pistes évoquées par le professeur Henry La crise du lait actuelle peut paraître à tout le moins paradoxale. Voilà moins de deux ans, en effet, la donne était totalement différente : l’offre était alors en baisse et les prix, sans surprise, en forte hausse. Ces prix élevés ont du coup donné quelques idées à des producteurs, notamment français, qui ont commencé à investir dans ce secteur apparemment porteur. Les choses ont depuis lors bien changé. 'Avec la crise financière et économique, la demande a chuté alors que l’offre augmentait, notamment en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, nous sommes face à une offre mondiale excédentaire qui touche l’Europe, mais aussi les Etats-Unis', explique Bruno Henry de Frahan, professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL). L’Europe, comme souvent, est accusée de tou...
Et pourquoi pas une assurance pour garantir les revenus du monde agricole ? C'est l'une des pistes évoquées par le professeur Henry La crise du lait actuelle peut paraître à tout le moins paradoxale. Voilà moins de deux ans, en effet, la donne était totalement différente : l’offre était alors en baisse et les prix, sans surprise, en forte hausse. Ces prix élevés ont du coup donné quelques idées à des producteurs, notamment français, qui ont commencé à investir dans ce secteur apparemment porteur. Les choses ont depuis lors bien changé. 'Avec la crise financière et économique, la demande a chuté alors que l’offre augmentait, notamment en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, nous sommes face à une offre mondiale excédentaire qui touche l’Europe, mais aussi les Etats-Unis', explique Bruno Henry de Frahan, professeur à l’Université catholique de Louvain (UCL). L’Europe, comme souvent, est accusée de tous les maux. Elle est notamment appelée à baisser les quotas par les agriculteurs wallons. Crédible ? 'La plupart des États membres n’atteignent pas leurs quotas', rappelle le professeur Henry de Frahan. Ensuite, il ne faut pas se tromper de cible. 'La Commission ne décide pas, elle propose. C’est le Conseil européen, c’est-à -dire les États membres, qui décident'. Comme (trop) souvent, l’Europe est donc une cible 'très facile'. D’autant qu’elle est sans doute très mal payée pour tous les efforts consentis en faveur du secteur agricole. Quelque 50 milliards d’euros sont consacrés chaque année à la politique agricole commune (PAC), distillés sous forme de différentes aides. 'La baisse du prix des interventions a été compensée par des aides directes'. Reste que le 'filet de sécurité' qu’assurait la PAC est désormais plus lâche. Du coup, les producteurs de lait se retrouvent confrontés aux effets cycliques du marché. 'Ils n’étaient pas habitués à cela', note Bruno Henry de Frahan. Quelles sont les pistes possibles pour sortir de la crise actuelle ? Le professeur Henry de Frahan en évoque plusieurs. La première serait d’améliorer le pouvoir de négociation des producteurs de lait. 'Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une économie de marché, où les prix sont déterminés à la suite d’une négociation. Dans le cas actuel, cela pose un problème de pouvoir de négociations puisque l’on retrouve plus d’un millier de producteurs en face de quelques centrales d’achat. Le rapport de force est donc faussé. Si les producteurs étaient par exemple rassemblés en coopérative, ils pourraient mieux négocier le prix du lait'. La formule, toutefois, n’est pas sans danger : si les producteurs deviennent trop gourmands et revendiquent des prix trop élevés, les distributeurs risquent alors de se tourner vers les marchés extérieurs, en Europe de l’Est par exemple. Une arme à manier avec prudence, donc. Il est vrai, aussi, que l’on valorise mal le prix du lait en Belgique. 'Le prix du lait est relativement bas chez nous par rapport aux pays voisins.' C’est le cas de la France où les producteurs sont mieux nantis, peut-être en raison d’une plus grande tradition de production de fromages. Pour faire face aux fluctuations des prix, le professeur de l’UCL évoque aussi la possible mise en œuvre d’une 'assurance de revenus agricoles'. Elle interviendrait, par exemple, lorsque les revenus des agriculteurs baissent de plus de 20 % par rapport à leurs rentrées des trois années précédentes. Le problème est qu’elle serait impayable. 'Si le coût de la prime est établi par le marché, elle sera très élevée. Il faudrait donc que cette prime soit en partie subventionnée'. L’Europe pourrait mettre la main au portefeuille, en puisant dans son colossal budget agricole.
par Pfff, le 03 Octobre 2025 19h16
Wallesmart, c’est déjà quoi leur slogan ?
On te vante un système où tu as tout en un clic. Donc je vois le truc, ca a l’air intéressant sur l’écran. Je m’inscris, je demande à avoir
par Jono, le 03 Octobre 2025 18h47
Bonjour, j\'ai introduit le trimestre passé mon premier dossier AII pour un andaineur. J\'ai reçu la recevabilité du dossier. Quelqu\'un peut m\'expliquer les différentes prochaines étapes? Est-ce qu
par Limousin , le 03 Octobre 2025 12h52
Je suis interpellé par le fait que Natagora, non seulement participe a inflation du prix des terrains en achetant bien au-dessus du marché, se permette en ce début octobre de fraiser et resemer de
par Benoît GEORGES, le 25 Septembre 2025 20h55

La FACTURATION ELECTRONIQUE sera obligatoire pour les transactions entre entreprises à partir du 1er janvier 2026. Etes-vous prêts ?
Qui est concerné par la facturation électronique ? Est-ce que
par tirelipimpon, le 25 Septembre 2025 13h54
On parle de prendre des précautions avec les phytos pour préserver la santé des utilisateurs et consommateurs. Et bien voilà que la commission de Bruxelles admet que les vaccins obligatoires contr
par Pat4987, le 17 Septembre 2025 10h33
Belle manœuvre que celle de Georges-Louis Bouchez aux législatives de 2024 en proposant Anne-Catherine Dalcq ministre de l\'agriculture !
De cette façon il a acheté le silence et la retenue de la p
lait caillé
le 27 Juillet 2009 10h00
j'ai du mal à croire que l'europe va mettre la main au porte feuille pour les petits wallons hors que les flamands sont d'accord avec ce qui se passe et qu'ils produisent plus que leur quotas alors que l'on devrait appliquer le super prélèvement aussi que l'on veut nous diminuer nos aides PAC comment allons nous survivre et moi de redire nous personnellement à 3 ans de notre pension et un jeune avec nous vous allez me dire que tous les agriculteurs sont dans le même sac mais cela ne nous fait pas remplir notre porte feuille afin d'honorer nos engagements à tout niveaux
fait lait
le 27 Juillet 2009 23h25
professeur de Frahan malgré que vous êtes professeur mais vous êtes très mal renseigné car il y à déja des coopératives d'agriculteurs qui vendent leur lait