Carton rouge de l'EFSA pour l'étude Séralini

par JM Moreau, le 04 Octobre 2012 18h14
http://www.sillonbelge.be/fr/article/mais-ogm-resistant-au-g ...

L'EFSA a demandé à Gilles-Eric Séralini de lui donner davantage d'informations quant à son étude, car, sans ces éléments "il est peu probable que l'étude (sur ce maïs OGM) se révèle fiable, valide et de bonne qualité", peut-on lire dans son communiqué.
Seralini a indiqué ce jeudi à l'AFP qu'il ne donnerait aucune donnée supplémentaire à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ...

bobine
le 05 Octobre 2012 11h45

Est-ce que les études de mises sur le marché, telles que mises en place aujourd'hui, se révèlent fiables, valides et de bonne qualité ? Non plus.

007
le 05 Octobre 2012 17h01

www.rtbf.be/info/societe/detail_etude-sur-les-ogm-l-efsa-est-elle-reellement-independante?id=7850663 
Le complot comme d'habitude...............les lobbys....
Même la journaliste paraît inquiète... vérifier sur la vidéo juste en dessous.
C'est quoi un carton rouge pour les ultralibérales ?
En football, il faudrait aussi avoir recours à la vidéo et sanctionner par la suite, mais quand il y a eu carte rouge, on ne va plus en justice .....

Agro
le 06 Octobre 2012 06h00

Pas évident d'être en même temps présidente de l'EFSA et administratrice de l'ILSI, il convient d'être bonne en gymnastique.

Enibob
le 06 Octobre 2012 10h44

@ bobine
Cela tourne à l'obsession ...
Vous devriez organiser une pétition européenne pour que le PE examine votre exigence !
Mais alors, merci de la justifier par des arguments statistiques pertinents (pourquoi 50 et pas 60 ou 48 ?), car jusqu'ici, elle tient plutôt de l'incantation d'un illuminé comme le professeur Calys de Tintin et l'Etoile mystérieuse. On vous verra peut-être un jour manifester devant le siège de l'EFSA avec votre gond et votre drap sur le dos, annoncer la fin du monde, le retour de la peste bubonique et autres calamités parce qu'on n'a pas testé sur 50 rats l'aspirine lorsqu'elle a été mise sur le marché ...

Agro
le 06 Octobre 2012 15h51

Le jour où vous prendrez la peine de vous laisser initier à l'agriculture biologique professionelle (pas écologique), vous comprendrez vite que toute cette soi-disant science à coup de milliards de dollars qui détruit notre bonne vieille terre n'est que pure foutaise. Actuellement en Belgique comme ailleurs il n'y a déjà plus que les agriculteurs en agriculture biologique qui s'en sortent encore pour la simple raison que la façon dont ils travaillent les oblige à rester en phase avec leurs sols, leurs cultures et même l'économie de leur pays. Dans notre métier c'est toujours la nature qui commande et jamais l'inverse.

Enibob
le 06 Octobre 2012 18h38

Vous oubliez de préciser que sans les généreuses primes et aides de toute sorte, vous ne vous en sortiriez pas ... Le marché bio, avec les importations des bio industriels et des pays africains, nord africains et sud américains, ce n'est jamais que maximum 5% de la consommation ...

Le pompier
le 07 Octobre 2012 04h48

On ne s'en sort déjà pas avec les primes car les coûts de production sont trop importants par rapport aux coûts des produits vendus. On vend à perte, ce n'est pas du marché noir.

bobine
le 07 Octobre 2012 09h40

L'EFSA a, en son temps et entre autres exemples, autoriser la mise sur le marché du biphénol A. Merci l'EFSA. On voit que leurs protocoles sont au point :-)

JM Moreau
le 07 Octobre 2012 10h17

@ bobine
L'objet du billet, c'est l'AVIS de l'EFSA à propos de l'étude des effets du maïs NK603 (3 doses) et du Glyphosate (3 doses) sur des lots de 10 rats publiée par Séralini et al. Si vous lisez le communiqué de l'EFSA, non seulement il n'est pas question de "bisphénol A" (fr.wikipedia.org/wiki/Bisphénol_A  qui n'a rien à voir avec du biphénol www.chemspider.com/Chemical-Structure.14959.html  ce que vous devriez savoir comme le spécialiste scientifique rigoureux que vous voulez paraître), mais d'une analyse des éléments publiés qui conclut "il est peu probable que l'étude (sur ce maïs OGM) se révèle fiable, valide et de bonne qualité".
L'EFSA demande à l'auteur, afin d’affiner l'analyse, les données brutes, comme d'autres l'ont fait avant afin de pouvoir juger de façon objective si les conclusions terrifiantes de Séralini and Co, exploitées médiatiquement par ses amis anti-OGM dont il est un des leaders, sont pertinentes. Séralini refuse ... Avez-vous une opinion sur ce refus ?
Vous n'apportez aucun argument face à la liste des 9 points relevés par l'EFSA quant à la valeur scientifique de l'étude, vous contentant de répéter des incantations, sans rapport avec la mission de l'EFSA qui n'est pas un laboratoire qui procède à des essais. Je vous conseille fortement de vous informer sur la mission de l'EFSA et sa façon de travailler : www.efsa.europa.eu/fr/aboutefsa/efsahow.htm  et www.efsa.europa.eu/fr/aboutefsa/efsapartners.htm 
L'EFSA donne des AVIS et n'autorise rien. Ce n'est pas son rôle.

bobine
le 07 Octobre 2012 13h23

L'EFSA a, en son temps et entre autres exemples, "donner un avis favorable" sur le biphénol A. Merci l'EFSA. On voit que les protocoles sur lesquels elle s'appuie sont au point :-)

bobine
le 07 Octobre 2012 17h38

@ JM
Et vous, avez vous une opinion sur l'évaluation défaillante, sur laquelle s'appuie l'EFSA, et dénoncée par les scientifiques : voir Bruno Schiffers, par exemple ci-dessous dans le Soir ?
Peut-on critiquer la valeur scientifique de l'étude de Séralini ? Oui bien sûr. Mais on doit critiquer, avec la même rigueur, les études qui précédent la mise sur le marché de molécules et GM. Or ces dernières s'avèrent souvent encore bien plus critiquables (5 rats pour la pdt de basf, test sur 90 jours, etc.)...
C'est l'occasion de remettre tout à plat. Mais vous pouvez faire l'autruche : ça va se faire sans vous.

JM Moreau
le 07 Octobre 2012 18h10

@ bobine
Non, l'EFSA, sur base d'une évaluation des risques, a défini en 2006 une dose acceptable ... Quant à son fonctionnement, je constate que vous n'avez même pas pris la peine de lire la page référencée : vous n'utiliseriez plus "protocole" ...
Vous persistez en outre à confondre deux produits différents qui n'ont rien à voir avec le sujet du billet ... Pour quelqu'un qui a des avis tranchés sur tout ce qui est chimique, cela ne fait pas sérieux ...
Sur le Bisphénol A (et non biphénol), je lis sur la page y consacré de l'EFSA (www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/bisphenol.htm?wtrl=01)  ceci : "En février 2012, à la suite d’un examen approfondi de nouvelles études scientifiques publiées, le groupe scientifique CEF de l’EFSA a décidé d’entreprendre une réévaluation complète des risques pour l’homme associés à l’exposition au BPA par l’intermédiaire du régime alimentaire, en tenant compte également de la contribution de sources non alimentaires à l’exposition globale au BPA. Ce nouvel avis aura pour objet de passer en revue toutes les données et études scientifiques disponibles sur l’exposition alimentaire publiées depuis l’avis de 2006 de l’EFSA. Le groupe CEF évaluera en outre les incertitudes relatives à la pertinence possible pour la santé humaine de certains effets liés au BPA observés chez des rongeurs à de faibles doses." Prenez le temps de lire tout et allez voir sur les liens en bas de page : cela vous évitera de dire n'importe quoi et de donner l'impression que vous êtes atteint de psittacisme.
Voyez aussi leur communiqué qui a dû vous échapper : www.efsa.europa.eu/fr/press/news/111201.htm 
Pour en revenir au sujet du billet, j'attends toujours vos arguments de réponse aux 9 points soulevés par l'EFSA au sujet de cette étude qui a toutes vos faveurs parce que conduite sur 2 ans ... Vous qui êtes préoccupé par les "protocoles expérimentaux", le n°5 devrait vous inspirer ... Mais comme d'habitude lorsque l'on vous demande quelque chose de préci

bobine
le 07 Octobre 2012 18h24

Mais moi aussi j'attends vos arguments ! Vous ne répondez tjrs pas à l'interpellation des scientifiques sur les protocoles mis en place aujourd'hui. Mais c'est pas grave, hein ;-)

JM Moreau
le 07 Octobre 2012 18h44

La question des tests à 90 jours peut être valablement posée, et elle doit l'être. Mais elle doit l'être sur la base de l'expérience acquise et non dans le contexte de la rhétorique et des manœuvres anti-OGM, ou encore anti-pesticides, anti-additifs alimentaires, etc ...
Ecrire comme vous qu'il est critiquable qu'on s'en tienne habituellement à 90 jours, c'est une opinion non argumentée sur des faits vérifiables.
Le différend porte aussi sur la puissance prédictive des tests. 90 jours, à haute dose, avec des rats en croissance sont-ils suffisants ? Faut-il 180 jours ? Deux ans ? Dix générations ?
Ce différend est mis sur la place publique afin de polluer le débat de façon démagogique en jouant sur les peurs nées d'une opération de communication autour d'une science médiocre et peser sur les règles de procédure afin, c'est manifeste, d'empêcher la production d'OGM.
Je reviens toujours sur le fond : le débat devrait avant tout porter sur l'utilité ou non d'un OGM. Et ceux, comme les RR, ne sont pas, à mes yeux, les premiers à développer car on a d'autres techniques pour contrôler les adventices (je refuse de parler de mauvaises herbes) comme le démontre l'iNRA (www.lanutrition.fr/les-news/l-inra-demontre-qu-une-agriculture-sans-herbicide-est-possible.html) 

bobine
le 07 Octobre 2012 18h53

le débat devrait avant tout porter sur (1) l'inocuité et (2) l'utilité ou non d'un OGM

bobine
le 07 Octobre 2012 18h56

je suis d'accord avec vous concernant le RR, cela dit

JM Moreau
le 07 Octobre 2012 19h04

Vous bottez en touche avec votre billet de 18H56 ! Vous êtes très fort pour les digressions en tout genre et éluder les questions !
Et dites moi en quoi une substance nocive pourrait être utile ? Soyez sérieux !

bobine
le 07 Octobre 2012 19h04

Aaah l'insoutenable légèreté de l'être : réponse 1 selon moi. Et pour mes enfants aussi.

bobine
le 07 Octobre 2012 19h07

sans parler du fait que les OGM sont un enjeu de société, dans le sens dans quelle société ai-je envie de voir grandir mes enfants, pas seulement un enjeu de sciences, ce que vous oubliez allègrement... mais c'est un autre débat.

bobine
le 07 Octobre 2012 19h43

des substances nocives très utiles à certains, il y en a bcp ! dans quel monde de bisounours vivez-vous ?

JM Moreau
le 08 Octobre 2012 12h01

Accroché à vos certitudes, vous avez bien entendu toujours raison, votre opinion est définitivement arrêtée. Inutile donc de poursuivre, aucun argument ne peut vous ébranler : vos croyances sont telles que vous irez certainement au paradis !

bobine
le 08 Octobre 2012 16h01

Ok. Si d'après vous on ne met jamais sur le marché que des substances qui participent au bonheur de l'humanité, pas de problème, ca ne sert effectivement à rien de discuter. J'en reste pantois.

bobine
le 08 Octobre 2012 21h16

Bruno Schiffers est clairvoyant dans l'article, 8 liens plus bas sur ce site, notamment : « Quand on n'est pas capable d'évaluer correctement les risques d'une technologie, il faut prendre en compte l'hypothèse la plus pessimiste, insiste Schiffers. Pour les agriculteurs et la population en général, il est indispensable de prévoir un système d'évaluation a posteriori des produits ». Le même raisonnement vaut pour les OGM, affirme l'expert.

JM Moreau
le 09 Octobre 2012 17h52

@ bobine
Je vous recommande la lecture attentive des 18 pages de l'article suivant : "Contestation sociale et organisation de l’expertise scientifique des risques environnementaux et sanitaires" (ici : www.erudit.org/revue/ps/2007/v26/n2-3/017662ar.pdf).  Vous trouverez sur la page numérotée 39 un tableau fort intéressant où vous n'aurez aucune peine de vous placer : trajectoire 3. Sans aucun argument scientifique, sans raisonnement, pour vous "la science ne permet pas… ". Vous discréditez le fondement scientifique de la gestion des risques et, en citant hors contexte ce qui vous arrange, vous en arrivez à un stade de stigmatisation d’une technologie, des activités d'expertise et des experts, au-delà de tout diagnostic scientifique. C'est développé dans le § "Une seconde bifurcation : l’autonomisation de la contestation", deux pages plus loin. L'auteur, Olivier Godard est directeur de recherche au Cnrs et enseignant en économie à l’Ecole Polytechnique. C'est un spécialiste reconnu des questions environnementales, des univers controversés et du principe de précaution.
Voici aussi ce que m'écrivait M Schiffers que j'interrogeais sur certains aspects de son interview : "Mon cher confrère,
Merci de votre intérêt pour ma modeste personne.
C'est un article basé sur une interview et je n'ai pas eu l'occasion de le relire bien entendu, ce qui m'aurait permis de bien préciser les choses."
Il précisait, notamment, "Ce que j'ai dit dans l'interview concernait essentiellement les pays du Sud (si vous venez le 02 à la rentrée académique vous n'entendrez pas autre chose)." J'étais à la rentrée académique ... Y étiez-vous ?

JM Moreau
le 09 Octobre 2012 17h57

En conclusion : quiconque a une formation scientifique de base sait pertinemment bien qu'un seul article ne suffit pas à établir une "vérité" scientifique et à renverser toutes les publications précédentes. Cela, vous vous asseyez dessus, votre souci étant, par vos incantations, la stigmatisation d’une technologie et non la rigueur de la discussion critique de la littérature scientifique et la qualité des données soumises qui doit être menée au sein du collectif d’expertise qui doit procéder aux vérifications qu'ils estiment nécessaire.
C'est la raison pour laquelle tout dialogue est impossible

bobine
le 10 Octobre 2012 19h21

je vous signale au passage que:
(1) vous prenez quand même la peine de pondre une tuile pour me répondre : étrange si tout dialogue est impossible à moins d'aimer s'entendre parler (ce dont je ne doute nullement de votre part).
(2) c'est vous qui fermez la conversation : elle vous dérange manifestement.
(3) je ne pense avoir rien dit "d'hérétique", ayant principalement relayé des informations sans donner mon avis personnel (comme vous aimez le dire tellement souvent).
(4) Vous ne me connaissez pas mais savez mieux que moi ce que je pense... :-)

Bref... c'est pire qu'un dialogue de sourd : c'est un monologue de sourd ! :-)
Au moins on est fixé.
Au déplaisir.

bobine
le 10 Octobre 2012 19h29

Quand Schiffers dit : « Quand on n'est pas capable d'évaluer correctement les risques d'une technologie, il faut prendre en compte l'hypothèse la plus pessimiste, insiste Schiffers. Pour les agriculteurs et la population en général, il est indispensable de prévoir un système d'évaluation a posteriori des produits », fait-il une différence entre population du Nord et population du Sud ? Diantre...

JM Moreau
le 10 Octobre 2012 21h23

Vous confirmez : vous n'avez pas de capacité d'analyse, vous contentant de reprendre des opinions (je vous cite "relayé des informations sans donner mon avis personnel") ...
Une discussion, ce n'est pas cela : ce qui m'intéresse, ce sont des arguments, pas des "ON l'a dit, donc c'est vrai ; point barre"
En d'autre temps, des idéologues, au nom de leurs opinions, brûlaient des livres et ensuite des gens en affirmant avoir raison. Là, vous relayez les opinions de certains qui ont décidé que les recherches ne servent à rien ... 
Qui nous garantit que demain, ils ne supprimeront pas les chercheurs ?

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